septembre 2008

  • bien vu mal dit (jupiter et io)

    [ 1 septembre 2008 / 9 mars 2016 ]

    il y a quelque chose entre les images et moi, mais je ne sais toujours pas quoi.

    certaines pourraient être de prédilection. à d’autres, il suffirait l’abondance, la profusion; qu’elles s’offrent les unes après les autres, les unes avec les autres, mais dans une sorte de continuité. elles peuvent revenir alors, se glisser sous les paupières, s’y réinventer, se mouvoir. danser. m’accompagner silencieuses, se montrer à moi, dans ce don qu’elles ont d’évanouir/effacer les mots, quand il est bon/meilleur qu’ils s’effacent. ces moments où (je vous laisse imaginer. je crains que votre imagination ne soit suffisamment, cependant. des précisions, me semble-t-il, détruiraient).1

    cela m’est particulièrement difficile, de faire taire les mots.

    jamais,
    ne me suis-je évanouie,
    jamais

    (je note qu’aussi, les langues, je les aime. me. surtout les étrangères. vous laissent seulement la voix.)

    je vais maintenant vous mettre une image. (ces images dont je parle ici, très mal,  fonctionnent avec la jouissance, je veux dire celle de plein-emploi)2 .

    voilà, une image,

    Jupiter et Io

    Notes:
    1. mais oui,
      mais oui,
      mais, oui,
      vous savez bien, vous savez bien, vous savez bien
      qu’il est
      des moments
      où il vaut mieux
      ne plus
      penser. []
    2. celle dite par lacan de « plein-emploi », celle du lit pour deux personnes. []
  • fil

    [ 10 septembre 2008 / 1 février 2009 ]

    mercredi 11:23 dois travailler bsolument jourd’h FL (= le psychanalyste) hier : vous savez du vent, c’est très concret (je vous ai raconté du vent, et vous m’avez écoutée) / arrivée à l’heure mais disant : failli pas venir . – ah oui , c’est d’autant plus intéressant que c’était hier, lundi, que vous deviez venir . la concrétude du vent je pense à mon nom / vous. je vous ai raconté du vent, et vous m’avez écoutée àlaréflexion pas du tout comment dirais-je non fina pas dut lâche