où il sera entre autres question du vendredi seize

mercredi 15 juillet 2009 Bien sûr ce serait mieux de décider le matin de ce que je ferai dans la journée. Et de m’y tenir, je m’y suis (tenue) : j’ai été nager. C’était bon, l’eau. Trois euros. Prendre un abonnement de trois mois? Or/Mais je sais que la fatigue consécutive à l’effort physique m’exaspère. Ce rêve de discipline.

+

De Thierry Levy l’avis sur cette importante affaire  :

La loi, rappelons-le, ne permet pas à la partie civile de faire appel d’un arrêt de cour d’assises. Dans cette affaire, le parquet fait appel sur un ordre du gouvernement que celui-ci a cru pouvoir donner en interprétant de manière extensive les dispositions légales qui lui permettent d' »enjoindre au ministère public d’engager ou de faire engager des poursuites » (article 30 du code de procédure pénale). On crée là un précédent.
[…]
La garde des sceaux n’a pas assisté aux débats, elle n’a entendu ni les parties, ni les témoins, ni les arguments échangés. Sa décision, allant à l’encontre de celle du ou des représentants du ministère public, s’est évadée de la réalité concrète du dossier, a pris un caractère nécessairement politique. Il ne s’agit pas, pour la ministre, de maintenir une cohérence dans une politique pénale, mais de remplir les exigences d’une partie privée. Les parties civiles auront désormais la voie ouverte pour s’adresser au gouvernement quand les décisions de cour d’assises ne leur plairont pas, ce qui est inévitable dans un très grand nombre de cas.
[…]
Ce précédent les invite à contourner, par la voie politique, la loi qui leur interdit de faire appel. La politique des intérêts particuliers s’est introduite dans les prétoires.

Thierry Lévy est un avocat pénaliste du barreau de Paris. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages de réflexion sur la justice, dont Eloge de la barbarie judiciaire (éd. Odile Jacob, 2004) dans lesquels il dénonce « la pandémie victimaire« . Son dernier livre est un court essai provocateur intitulé Lévy oblige (Grasset & Fasquelle, 2008).

"L'arrêt rendu est exemplaire à tous points de vue. Il a suivi certaines de mes réquisitions à la lettre et, pour les autres, il a respecté la hiérarchie des responsabilités que j'avais proposée", estime Philippe Bilger, l'avocat général.

+

+

jeudi 16 juillet, voilà, c’est aujourd’hui l’anniversaire de ma mère. de cela je suis sûre.

+

rien, c’est encore trop

faut-il dans la répétition chercher l’éthique / dans la répétition seulement le sens a du sens / le sens n’a de sens que dans la répétition;  là,  il tourne en rond / saisissable dès lors / la jouissance se saisit depuis la répétition / la répétition seule peut faire cause d’une éthique où la certitude fasse foi / puisque le réel est toujours à sa place, cela n’a pas de sens de chercher du sens / sinon dans la répétition

la répétition est ce qui fait obstacle au n’importe quoi / aux mots on peut faire dire n’importe quoi – d’où le doute

on souhaiterait que le sens fût courbe ; or / qu’est-ce qui cependant indique que son objet fût sphérique ? la répétition, l’aller-retour de la répétition. et pourtant on ne le  voudrait pas qu’il fût sphérique. qu’il tînt en un point(g) / c’est pourtant ce qui le donne comme ex-sistant. il n’y a de sens que symbolique. à foison. l’erreur du sens étant toujours de se donner pour définitif. l’erreur du sens quand il recherche la vérité.  excepté dans la répétition, le symptôme. cet incurable.

se dépouiller de l’air d’éternité propre au symbolique. par quel moyen?

une chose sûre : rien c’est encore trop / s’accorde à dire le dit / mais pas la jouissance. qui elle s’en satisfait de ce rond objet.

particules. tourbillons de sable, tourbillons de sable.

ha ha ha !   = Expression familière par laquelle on se moque de grands raisonnements qui ne concluent rien.

+

+

je me suis rendu compte que nous étions le 16 quand j’ai voulu écrire ici. le seize a  alors résonné comme étant la date de l’anniversaire de ma mère. je n’ai pas ce moment-là à proprement parler réalisé que nous étions jeudi et non pas vendredi, ainsi que je le croyais. pensant que nous étions vendredi aujourd’hui, j’avais décidé hier que je n’irais pas à la piscine aujourd’hui vendredi, je veux dire le lendemain, puisque j’avais ce jour-là, rendez-vous à midi avec mon psy. comme donc, je m’apprêtais aujourd’hui à partir chez mon psy, avant que d’avoir pris le temps de téléphoner à ma mère pour lui souhaiter son bon anniversaire du seize et après que je ne sois pas allée à la piscine, j’entendis, dans ma tête, que nous étions le seize et que le seize ça ne résonnait pas comme ce que j’avais retenu, comme résonance, pour la date de mon rendez-vous. mon rendez-vous sonnait en 7, en sept. et c’était un vendredi, cela était sûr. c’est alors que je vérifiai une fois encore et pour toutes la date : jeudi 16 – dégoût total.

et dans mes oreilles encore la voix du jeune xxx dans ce film de la collectionneuse de rohmer que j’ai vu en 3 fois, sur YouTube,

16 Juil 2009 @ 9:49 | | catégorie: blog note