février 2010
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des échos
[ 2 février 2010 / 8 février 2010 ]Me serai contentée des
échos (fut. ant.) / Phrase sonne ! / Phrase écrabouille le temps emmène-moi -
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[ 7 février 2010 / 15 février 2010 ] -
I c i vécut Louise Lavierge , mère de famille
[ 7 février 2010 ]I c i vécut Louise Lavierge , mère de famille • Je n’arrive pas à mettre
un nom sur la couleur de ses yeux • C rains que cela ne l′ inquiète.
Ses yeux, je pense, comporte 2 couleurs (rapide). Autour de l’iris, l’or.
J’arrête souvent de fumer. Hélas très paranoïaque. L es belles lettres. In-
sérez un caractère partic
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so, the birds, they dont love me no more.
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les yeux d’or, excuses bleues
[ 8 février 2010 ]avec tes beaux yeux d’or
les pinceaux s’emmêlent
bleue d’excuses et de tranqu_illité
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idéale travailleuse de l’ombre
[ 9 février 2010 / 24 mars 2010 ]me tenant lieu de conscience, mon inconscient fait de moi la travailleuse idéale.
L’après-midi a commencé par l’admirable intervention de Jean-Claude Milner. Dans Télévision, Lacan situe l’inconscient par ces mots : c’est un « savoir qui ne pense pas, ni ne calcule, ni ne juge, ce qui ne l’empêche pas de travailler », c’est le « travailleur idéal » dont parle Marx. Ce travailleur idéal est le pur et simple support d’un savoir – un savoir exécuter les ordres. Tout travail peut être ramené en droit à ce travail idéal, dès lors qu’il se retrouve pris dans une machinerie qui le dépouille des différences qui pourraient venir d’une pensée, d’un jugement ou d’une capacité à calculer. Tout travail peut, à ce titre, être évalué de la même manière.
Journal des Journées de l’Ecole de la Cause freudienne, n° 91travailleuse de l’ombre , travailleuse idéale.
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« les notions d’efficacité et de rentabilité guident désormais la politique publique dans des secteurs qui ne sont pas voués par eux-mêmes à la productivité (santé, éducation, justice, recherche). »
– Journal des Journées n° 91 -
« pourquoi ne leur parlez-vous pas du don d’organes ? » (à des patients suicidaires !)
– JJ n° 91 -
10.02.10 // Y A PAS D’ARRANGEMENT //
[ 11 février 2010 / 9 septembre 2011 ]repris une bonne part des tweets copiés/collés par @midite et publiés sur son blog au fur et à mesure que se tenait le cours de jacques-alain miller. à elle donc revient le mérite de ce travail. qu’elle en soit ici, une fois de plus, remerciée.
je les reprends ici, parce que ça me plaît de lire les lectures/auditions/écritures/notes/tweets de chacun.
@Dafpsy et @Timecerise ont tweeté en direct.
Les tweets de @fources et de @eugeniainparis ont été envoyés après le cours.
Timecerise JA Miller arrive !
Au seuil de ce cours intitulé Vie de Lacan, évocation des vie de Plutarque. Tradition corps des grands hommes
Les grands hommes, ce sont les magnanimes 1. Ethique à Nicomaque. Est-il décent de faire de Lacan un grand homme.
Je sens qu’il ne faut pas essayer. Ce qui fait résister, c’est un dit de Baudelaire.
Projet de préface de Baudelaire : « le grand homme est bête ». On résiste à faire de Lacan ceci.
Baudelaire : lien entre la grandeur que l’on assigne et la bêtise. Une punition de Dieu
Appelons le l’homme multitude, miroir de la multitude. Les vies exploitent tj la structure du stade du miroir. Le grand homme est une fonction
du grand nombre. Sa figure fonctionne comme un + gd dénominateur commun. Représente à chacun, qu’il n’est que ce que vous êtes
mais en mieux, en plus. Tension du vouloir être lui, du vouloir être comme lui.
Je voudrais que ce que j’appelle Vie de Lacan soit dispensé de cette tension. Le grand homme, c’est l’homme mesure. L’homme auquel
on se mesure. Au moment de le trouver mieux, on établit avec lui une relation de commune mesure. C’dans l’élément de la commune mesure
que surgit dans les coordonnées celui qui s’avère plus. C’est en cela qu’il est exemplaire. Il ouvre l’espace imaginaire de l’imitation.
Si le grand homme est plus, Lacan est trop. Il y a à distinguer le plus et le trop.
Comment les distinguer alors qu’il y a sans doute une partie commune entre les deux. On n’a pas le même rapport avec l’un et avec l’autre
Avec le plus, on entretient une relation de commune de mesure.
Dafpsy c’est vous qui supportez la mesure par rapport l’exces est indexé
Timecerise Avec le trop, c’est vous qui supportez la mesure. Le trop fait surgir, émerger, apparaître, en chacun, sa propre limite.
Il fait apparaître votre « pas plus loin ». Il suscite une intolérance. Et Dieu sait si Lacan, porté aux nues par un petit nombre a suscité
au plus grand nombre, une intolérance. Mesuré à l’aulne de ce qui s’appelle la société, ce porté aux nues était bien réduit.
Je voudrais – jam – dégager l’effet sur chacun. Lacan manifestait pour chacun, pour vous, ce qui est la limite du supportable.
J’ai pu rassembler dans l’intervalle quelques anecdotes sur Lacan. Mais ces anecdotes, rapportées, étaient autant des anecdotes sur Lacan
Dafpsy la position de lacan ds sa vie à savoir d’incarner pour l’autre un impossible à supporter
Timecerise que des anecdotes sur les personnes qui les rapportaient ! La position de Lacan dans sa vie, à savoir d’incarner un impossible à supporter.
Dafpsy l’impossible à supporter c la definition clinique du reel selon lacan
Timecerise L’issue s’est manifestée par la haine ou l’amour. Pas d’indifférence. L’impossible à supporter, la definition clinique du réel.
Dafpsy ds vie de lacan lacan est un des noms du réel
toutes les anecdotes donnent le sentiment de l’inimitable
Timecerise Dans vie de Lacan, c’est un des noms du réel. Sortie du champ de l’imitation. Des anecdotes, quand elles s’accréditent, donnent sentiment
de l’inimitable. Il n’y a pas de sens commun du réel. Un des noms du réel, c’est évidemment une hypothèse régulatrice.
Dafpsy comment cela s’est il traduit ds sa vie?
ct quelqu’un qui ne voulait pas entendre raison
Timecerise A quoi avait-on à faire quand on avait à faire avec Lacan ? C’était quelqu’un qui ne voulait pas entendre raison. Bien des fois, j’ai joué
auprès de lui le rôle de Philinte auprès d’Alceste. Il, Philinte, se fait le messager du calcul d’opportunité, de l’ordre du monde.
Quelques, j’ai été écouté par Lacan. Dans tous les cas, son premier mouvement à l’endroit du discours voulant lui faire entendre raison
Dafpsy g ete ecouté par lacan mais ds tous les cas son premier mvt a l’endroit du discours voulant lui faire entendre raison était un non
Timecerise était un NON. La sagesse, c’est changer ses désirs plutôt que l’ordre du monde. Entendre raison : se conformer.
Dafpsy … Aucune chance d’obtenir son assentiment, l’attitude lacan ct de tenir la place du reel. Il vs laissait la raison et la réalite
Timecerise L’attitude Lacan, c’était de tenir la place du réel. Il vous laissait à vous la raison et la réalité. Sa postulation, c’était l’attitude
Timecerise inflexible. Ne pas accommoder à toute transaction. S’établir dans opposition polaire entre réel et raison. Le réel n’entend pas raison.
Dafpsy se dérober à tout tempérament et de s’établir ds une opposition polaire entre reel et raidon. Le réel n’entend pas raison.
Dafpsy plus souvent qu’a son tour lacan obtenait que la realite se conforme à son desir
Timecerise C’est un fait que plus souvent qu’à son tour, pour Lacan, la réalité se conformait à son désir. Surdité à la voix de la raison.
Dafpsy vie de lacan, homme du desir
Timecerise ça n’invite pas à le dessiner en grand homme mais en homme de désir.
Dafpsy l ‘enseignement supposait qu’on en ait payé le prix ds sa vie, qu’on en ait saigné d’enseigner
Dafpsy le désir (lacan) est un des noms du reel
Timecerise Dans son enseignement, ce qu’il a appelé le désir, ce qu’il s’est efforcé de construire sous ce nom, le désir est un des noms du réel.
Dafpsy p690 Les Ecrits
Timecerise Le désir, il le décrit, p. 690 E, comme paradoxal, déviant, ératique, excentré, voire scandaleux. Eh bien, reparcourant cette série
Dafpsy le desir est une figure du trop, trop par rapport a la mesure que l’on peut prendre ds le besoin
Timecerise d’adjectifs, correspond à la vie de Lacan.
Dafpsy il y a le moment où l’on dit c assez. En impliquant le concept de besoin lacan établit le désir ds la position du trop
ce trop a tjrs hanté la sagesse
marge44« Demontrer ds le desir le caract. paradoxal, déviant, erratique, excentré, voire scandaleux, par où il se distingue du besoin »p.690
Timecerise Lacan établit le désir dans sa position du trop. Le trop qui a hanté les sagesses. La sagesse, c’est une invitation à la sagesse. Le secret
Timecerised’une sagesse, c’une idée du trop. Le trop, c’est l’envers de la sagesse. Se suivent comme son ombre.
Dafpsy lacan laisse entendre qd p 690 il rajoute c meme la un fait trop…
Dafpsy la fable de la fontaine, rien de trop.
marge44 c meme là un fait trop affirmé pour ne pas s’ê imposé de toujours aux moralistes dignes de ce nom » p. 690
Dafpsy rien de trop c un precept
Timecerise Rien de trop, c’est un précepte. Le meden agan, c’est une injonction. L’énoncé d’un devoir, la prescription d’un effort.
La vie de Lacan demanderait à être lue comme celle d’un homme de désir qui n’a jamais aspiré à être un sage.
Dafpsy la vie de lacan dderait a etre lu comme celle d’un homme de desir
Dafpsy lacan… contre l’opinion commune
Timecerise Lacan s’est montré paradoxal, au sens etymologique.
Les grecs faisaient de la démesure un peché contre la divinite.
La demesure empiete sur la souveraineté des Dieux.
Lacan est de ceux qui de très peu nombreux qui sont inscrit en faux de cette doxa.En cela, il est juste de dire qu’il s’est montré paradoxal
Dafpsy la deviance etait ds la vie de lacan manifeste ds son refus permanent de la norme, refus qui inspirait jusqu’à son vetement
Timecerise Refus de Lacan de la norme, jusque dans ses vetements. On a parlé de son dandysme. C’etait un original vestimentaire. Un precurseur.
Timecerise Les cigares ne ressemblant à ceux de personne, après le noeud papillon, la chemise mao faite sur mesure… Il y avait là le refus de passer
Dafpsy cigare tordu, noeud papillon, chemise Mao faite sur mesure… Jusque ds les petites choses refus de passer inaperçu
Timecerise inaperçu. C’est là qu’il faut savoir le supporter. Ne pas passer dans la foultitude. Intensifier le paraître.
Lacan était ostentatoire et attentait aux semblants communs. Attitude primordiale de ne pas se fondre dans le paysage, mais de faire tache.
Dafpsy il y av una attitude primordiale de ne pas se fondre ds le paysage mais de faire tache. Desir d’attirer l’attention.
Timecerise Il attirait l’attention sur des mots de Freud passés inaperçus.
Dafpsy un coté m’as tu vu sauf su’on l’av vu et entendu
Timecerise Cette ostentation marque aussi bien son style d’enseignement. Incessants points d’exclamation !
Timecerise Auditoire soumis à une surexitation conceptuelle.
Dafpsy enonciation faite d’incessants points d’exclamations
Dafpsy argumentations qui se donnaient à voir et à entendre ds le registre de l’ostentation
Timecerise Lorque ce fut lu, des arguments sont apparus construits, mais ils étaient pris au départ pour des éructations oraculaires.
Timecerise Il ne répugnait pas à sidérer l’auditoire pour lancer l’avancée de sa pensée.
Dafpsy il appelait siderer l’auditoire si ct a ce prix qu’il pouvait faire tomber d’un croche pied un prejugé
Dafpsy il y a ds l’enseignement de lacan des moments voyous, faire baisser la garde à l’autre et le mettre KO et faire avancer ce qu’il
Timecerise Volonté de faire le trou coute que coute, en ne s’inquiétant pas de devier par rapport a la norme logique. Il y avait des moments voyous.
Dafpsy …faire passer
il projetait la semblance de ce qu’il assigne au reel qd il dit le reel est sans loi
Timecerise Il projetait la semblance de ce qu’il assigne au réel quand il dit le réel est sans loi.
Dafpsy lacan se donnait droit à sa fantaisie
Timecerise Lacan se donnait droit à sa fantaisie. Faire place à sa propre singularité. Sans motiver. Parce que motiver, on peut toujours le faire.
Dafpsy motiver on peut tjrs le feire, chez lacan il y av ces moment d’eruptions imotivées qui engendraient la surprise ey d ‘allegement..
on découvre un cancer quelques jours apres la dissolution de l’Ecole
les medecins voulaient operer il disait non
parce que c ma fantaisie
c’etait bien vu de sa part car lorsqu’il fut operé,…, il n ‘echappa pas de cette operation.
cette fantaisie était sans doute plus sage que la sagesse des autres
Timecerise Des passages qu’il est difficile de twitter, sauf gacher ce que Jacques-Alain Miller nous transmet avec délicatesse et finesse.
Dafpsy le mvt psy, association internationale, il s’est arrangé pour s’excentrer et s’en trouver excommunié
il est flou sur l’image, il ne se conforme pas à cette présentation souriante
la jouissance prend le reel comme immobile, invariable. Le désir n’est qu’un semblant, il n’attrape rien, principe hysterique, l’insat
Timecerise Le désir dont la loi est ce n’est pas ça a pour objet « rien » qui est.
Le désir n’est que la métonymie du manque. Le désir ne se conclut jamais que sur rien.
Dafpsy le desir n’a pour objet rien qui n’est. Le desir n’est que le manque multiplié par des signifiants successifs
Timecerise La prise du désir n’est que celle du désêtre. En cela, il y a une gonfle du désir. Un « ce ne sera jamais ça ».
La 1ere fois que je me suis adressé à Lacan, dit Jamiller, je le questionnais sur le manque ontologique dont il parlait.
L’ontologie psychanalytique commente le manque, la castration, la barre. Il y a une ontique qui est ouverte par la ref à la jouissance.
Dafpsy parce que ds le langage de freud on designait comme le pt de vu economique, la jouissance est voilee par le desir
le terme que lacan a fait monter ds son dernier enseignement, le sinthome comme mode de jouir
Timecerise Lacan était adéquat à son trop, il le portait, il pouvait l’exiber. Le sinthome comme mode jouir pour qualifier ce autour de quoi gravitent
désir, fantasme et satisfaction.
Qu’est ce qui apparaissait de son mode de jouir ?
Son mode de jouir se mettait en scene par choquer l’autre, le scandaliser.
Dafpsy qu’est ce qui apparaissait de son mode de jouir? Ds son rapport a k’autre son mode de jouir: choquer, le sidérer
Timecerise Pousser l’autre dans ses derniers retranchement. ça peut passer par accueillir ses premiers, pates de velours
Dafpsy le pousser ds ses derniers retranchements
Timecerise La pate de velour etait ostentatoire. Courtoisie si extreme qu’elle etait inquietante. Une delicatesse même soulignée.
Dafpsy une delicatesse elle meme soulignee, une fois l’oiseau ds sa cage… Alors arrivé au dernier retranchement…
l’interpretation qui debusque ds le discours de l’autre son je ne veux pas dire
dejouer la defense de l’autre, la defense en deça du refoulement, pas au niveau du signifiant avec lacan
midite @dafpsy @timecerise Vos tweets sont copiés-collés au fur et à mesure sur midite’s blog!
Dafpsy mode de jouir pour lacan (defense chez freud)
cette operation: prendre l’autre un par un et non pas ds le grand nombre, on ne peut pas fzire ça avec une multitude
Timecerise Prise de l’autre au un par un, on ne peut faire ça, ce forçage, avec une multitude. Lacan n’a nullement joui d’etre chef d’Ecole, à 63 ans
C’est son mode de jouir à lui qui a ete force.
L’iPa, sortie de la cuisse de Freud, avait prononcé une censure à sa déviance. Lacan fut précipité en position de chef d’école.
Dafpsy En 1951 il est enseignant à la demande de ses analysants
il prend pas sa vie pour un destin
le sort commun (enseignant)
il faut admettre le caractère hasardeux, le sort commun. La vie se déroule ds le registre de la contingence.
Timecerise son mode de jouir n’indiquait pas qu’il était pour enseigner. Caractère hasardeux dont c’est le sort commun.
Dafpsy un acte ds une vie prend valeur de réel
Timecerise Un acte, c’est ce qui dans une vie prend valeur de réel par rapport à quoi la vie s’ordonne, avec conséquence inattendue
Dafpsy il n’avait fait que se laisser traverser par des forces qui le dépassaient et qui l’ont mis a sa place
Timecerise Il a pu dire qu’il n’avait pu que se faire traverser. Il a tenu la rampe et a tenu la corde. De contingence est sortie necessité.
Timecerise Le mode de jouir n’apparaît pas lié à la multitude. La direction d’Ecole n’était pas son sinthome.
Dafpsy il a tjrs eu le même recul romantique que baudelaire meme si il dit qu il ne faut pas céder a cette rêverie romantique
Timecerise Même recul par rapport au nombre que celui romantique de Baudelaire. Chez Lacan un aristocratisme confinant à l’unicité.
Dafpsy la loi du coeur: un moment de la subjectivité, un tout seul se dresse contre l’ordre du monde
Timecerise Figure de la loi du coeur, de Hegel, le moment de l’exception, lorsqu’un tout seul se dresse contre l’ordre du monde. Figure malheureuse.
Dafpsy seul contre tous
son mode de jouir est plus sollicite par le nombre, l’enseignement, le dirigé
Timecerise celle du seul contre tous. A y tomber on n’échappe pas au contrecoup social. Son mode de jouir est là sollicité.
Dafpsy démontrer a tous son unicité
Timecerise Le sinthome de Lacan consonne avec le seul contre tous. Passion, partagée avec Alceste de montrer son unicité, dans l’isolement de la victime
il a su se garder des contre-coups sociaux et ainsi ne pas faire trop de vague
Timecerise Il a su s’en protéger, des contre coups sociaux. Applaudissements.
Dafpsy Qui nous fait un massage à la main!!!! J’en peux plus!!!! Whaooo
Dafpsy @Timecerise t’es un chef toi!!!
Notes:- Qui a des sentiments noble généreux, qui pardonne. [↩]
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notes sur mon trop, mon n’importe quoi, mon web et mon grand ordinateur
[ 14 février 2010 / 30 mars 2010 ]j’ai perdu mon cahier rose, le nouveau, celui que je m’étais acheté pour me tenir à carreau du web. je suis couchée dans mon lit, j’ai fermé la porte de la chambre, j’ai dit je veux la paix pendant une heure, je tape sur le portable ; je n’avais jamais fait ça, avant. on dirait que c’est possible. jules et son copain elias sont dans la pièce que nous appelons « la salle », ils font de la pâte à modeler. 1 frédéric est allé cherché à gouter. les enfants sont seuls seuls seuls. j’ai plein de choses à raconter.
dire que la vie avec mon enfant est extraordinaire. avec frédéric sans doute aussi, mais c’est moins évident. c’est plus simple facile de s’impliquer avec son enfant. les adultes sont plein de défenses, et il y a le sexe, aussi, surtout, je suppose. mais je crois que je vais faire de moins en moins d’histoire avec le sexe. frédéric ne fait pas d’histoire du sexe. moi, j’ai tendance ou eu tendance à en faire un pataquès. aujourd’hui c’est la saint valentin tiens, et l’anniversaire de jacques-alain miller. je continue de l’aimer2, malgré des doutes, parfois, et qui me plaisent, car ça ne me déplairait pas de l’aimer moins, mais il a suffi que je le lise, hier ou avant hier, dans quarto, des choses qu’il dit sur la position de l’analyste, que je ne soupçonnais pas le moins du monde, des choses dont je n’avais pas idée, qui étaient si simplement et extrêmement dites, pour que ma flamme se ranime, c’est comme ça. si j’en ai le temps je reprendrai ces textes ici, j’ai reçu pour noël un scanneur de texte, un stylo scanneur, c’est comme ça que les textes sur ce peintre et ce poète sont arrivés ici. quel était leur nom? bon, j’ai oublié (celan, le poète, et anselm kiefer, le peintre). mais ça prend du temps, même avec un stylo scanneur, ça prend du temps et j’essaie de passer le moins de temps possible à ce genre de choses, sans que je sache plus trop pourquoi, ah oui, parce qu’aussi sinon que sinon aussi non ça devient tout de suite trop, ça devient tout de suite tout le temps – quoi que je fasse est menacé par le trop, d’office.
miller disait à ses cours récemment qu’il ne fallait pas avoir peur du trop, que du contraire. ce qui a tout de même étonné pas mal de gens, dont moi, mais il a beau l’avoir dit je continue de m’en méfier, du trop, de n’en pas vouloir. mon trop est trop grand pour moi, et pour mes proches3, ajoutais-je à je ne sais plus qui récemment, un gars de twitter je pense, @fources. donc, il y a probablement une différence entre mon trop et celui de lacan, n’est-ce pas, mais je ne sais pas très bien lequel. at least son trop n’était-il pas trop grand pour lui, puis il avait son philinte, mais moi aussi, je les ai, mes philintes. yes.
il avait le désir, homme de désir dit miller de lacan.4 ça sera ce qui me manque. enfin, il se dit des tonnes de trucs, à ce cours, que je n’arrive pas encore bien à mettre ensemble, cours auquel je ne vais d’ailleurs pas, car ça tombe pile à l’heure de mon psychanalyste, mais je lis les tweets, et ça me renseigne déjà pas mal. de tout ça, je n’avais pas lu tout l’intention de parler. oui donc, j’ai repris l’analyse à cause du trop de site pour le journal des journées déjà mentionné ici.
alors. trop, quel trop? par rapport à quoi ? eh bien, par exemple par rapport à l’argent qu’il faut gagner, c’est une de mes culpabilités favorites (je les cultive, ça pousse bien) (à quoi elle me sert la culpabilité ? elle me protège de tout, de tous puisque qu’il n’est rien personne vis-à-vis de quoi de qui je ne me sente coupable), je n’en gagne pas, je ne fais rien de mieux que de ne pas en gagner. je n’en gagne trop rien. donc, comme je faisais ça tout le temps ce site du journal des journées, et que c’était également trop dans l’ombre, donc, trop travailleuse de l’ombre, que je m’en sentais coupable, et honteuse, et que ça m’a amenée à écrire les mails les plus insupportables à jacques-alain miller, me rendant ainsi très malheureuse, je me le suis fait interdire. il y a d’abord eu le conseil de frédéric, ce qui était bien sûr insuffisant, puis l’analyste, que j’ai revu, à cause de la tournure trop triste que prenaient les événements. pourtant j’aurais presque pu me faire des amis avec ce site, tout du moins des connaissances, mais cela m’effrayait aussi car ce n’était « que » virtuel et puis aussi, à ces connaissances, qui m’encourageaient à continuer, je n’avouais pas le péché de mes lettres à miller. et de toute façon, je n’aurais jamais osé me montrer à eux. enfin, ils m’ont un peu prise pour l’un des leurs, or. je ne suis jamais qu’une midinette. là maintenant je continue à écrire parce que je me dis que peut-être ça va devenir plus clair, mais ce n’est toujours pas de ça que je voulais parler. zut, frédéric a déjà mis les enfants devant la wii. bon, tant pis. bien vivre avec son temps.
les psy-twitters pensaient que c’était le désir qui me faisait faire ça, la force de mon désir, qui me permettait de travailler à ça, au site du journal des journées, nuit et jour, mais moi, j’avais des doutes là dessus, et c’est parce que je ne savais pas pourquoi je le faisais que j’étais malheureuse, voilà. désir, peut-être, mais alors inconscient. je pensais que c’était peut-être aussi ma fan-attitude, mon admiration pour le miller qui me mettait mal à l’aise, n’aurais-je fait tout ça que pour me faire bien voir de lui. alala, bien sûr, me faire bien voir de lui, ça aurait été bien, mais ça n’a pas marché, je ne suis arrivée qu’à l’em… (gros mot). bon, ce genre d’aveu, c’est dur. c’est pénible. enfin, cela dit comme on dit, il m’aura tout de même dit que mon site était superbe. mais maintenant je pense qu’il ne cessera plus de m’éviter comme la peste. c’est drôle, j’aurais toujours cru que ces hommes, comme lacan, et maintenant lui, m’aurait appréciée, enfin à l’époque j’avais la jeunesse et la beauté et lacan était déjà mort tandis que j’en étais encore à ignorer miller, eh bien non, ces gens, je ne leur plais pas. je crois que miller m’aurait préférée jeune et jolie ou mieux installée dans le monde. or le monde, je ne cesse pas de le quitter, et de me déshabituer de lui, ce qui m’inquiétait lately à cause de jules à qui je n’arriverai pas à apprendre les manières du monde, ne les possédant pas ou les perdant un peu plus tous les jours. c’est aussi l’une des causes principales de mon refus de continuer à faire des blogs et le site du journal des journées, c’est que je pense que les gens dans la réalité ça vaut mieux. et qu’au plus je suis dans le trop virtuel au plus je suis dans le moins réalité . formule idiote. qui cherche à donner sa place au réel qui n’en n’a pas ou y est toujours, à sa place, et n’y arrive pas, la formule. et donc y renonce. je n’y parle pas de réel parce que j’ai le sentiment d’en faire un amalgame immonde. quand je dis virtuel, ce à quoi je pense en réalité : c’est évitement de la rencontre avec ce qui ne cesse pas de ne pas s’écrire : le rapport sexuel. quand je dis virtuel, je dis un certain mode d’écriture, tenté par le tout-écrit, quand je dis réalité, je pense à ces lieux où la contingence est possible, où la rencontre est possible et où donc se rencontre plus « frontalement » ce qui ne s’écrit pas. j’y suis particulièrement sensible (angoisse). ceci donc peut encore se caser dans ce que j’ai pu développer ici autour du livre ou de la vie. c’est d’angoisse que je mourerais…
mes maîtres-mots à moi, ce sont le trop et le n’importe quoi, ce sont les mots qui m’embêtent le plus.
les gens, de twitter, disaient « désir » moi je disais « n’importe quoi » , je fais n’importe quoi – après, à l’analyste et au psychiatre, puisque lui aussi il me fallut bien le revisiter, lui re-rendre visite, j’ai ajouté « n’importe quoi qui tînt à un ordinateur ». je ferais n’importe quoi et sans cesse du moment que ça tient par un ordinateur.
une ordinateur est un machine qu’on arrive toujours à faire fonctionner. je fais fonctionner la machine. je la fais tourner, avec n’importe quoi. que ça chauffe, que ça marche. c’est là que je ne vois pas où se situerait le désir. si ce n’est à me rapporter éventuellement à ce « désir s’avérant in fine n’être désir de rien » que rappelait miller à son cours. ( et y a des moments, embêtants, où désir et jouissance ça ne se distingue plus tant que ça ; ça doit être quand on les prend du point de vue du réel – or il n’est probablement rien qu’on ne puisse ne prendre que de ce seul point de vue. )
séparer, me disait l’analyste, informatique et psychanalyse. « interdite » de JJ, de journal des journées. si « j’obéis » c’est que je veux en savoir plus. et que la façon dont j’étais barrée pour le savoir, seule, c’était mal. je veux savoir pourquoi je fais les choses et je veux le savoir à la lumière (en pleine conscience…)
je n’ai pas du tout parlé de ce dont je voulais parler.
Notes:- la salle, la « salle de vie », ainsi que je l’ai un jour entendu appeler par les voisins de table d’une terrasse de café. c’est frédéric et ses enfants qui disaient « la salle. » moi, je ne vois plus comment l’appeler d’autre maintenant. c’est une pièce qui fait salon aussi bien que salle à manger. avant que je ne rencontre frédéric, je n’avais connu que des pièces séparées, le salon, la salle à manger. [↩]
- je pense que vous devez détester ça, que je l’aime, que je l’admire, etc. ou plutôt que cela vous fait rire. que vous m’en méprisez, non? et que j’y perds de ce fait là, la possibilité de votre amitié. que faire? cacher ces choses ? [↩]
- « Le trop fait surgir, émerger, apparaître, en chacun, sa propre limite. Il fait apparaître votre ‘pas plus loin’. Il suscite une intolérance. » [↩]
- « ça n’invite pas à le dessiner en grand homme mais en homme de désir. » [↩]
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constat plat
[ 15 février 2010 ]il m’est difficile de croire à une bienveillance à mon égard.
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citation
[ 15 février 2010 / 30 mars 2010 ]« Le trop fait surgir, émerger, apparaître, en chacun, sa propre limite. »1
« Il fait apparaître votre ‘pas plus loin’. Il suscite une intolérance. »
source : cours de jacques-alain miller du 10 février 2010 // Derrière le trop il y avait l’unique
Notes:- on croirait un sujet du bac du dispariteur. [↩]
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pour mémoire
[ 15 février 2010 / 30 mars 2010 ]trouver les films dont Krzysztof Komeda a fait la musique.
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~culpabilité
[ 16 février 2010 ]je me lui dis dévorée par la culpabilité. le psychiatre, il disait : rapport au savoir. j’ai répondu non, non,
pourquoi m’aimai-je tant « non-voulue », rejetée ?
que le désir reste interdit
scandaleux -
~quand c’est raté c’est réussi (bible)
[ 16 février 2010 ]peux même pas dire que c’est un blog raté (« on » risquerait de croire que c’est un blog réussi) // mon être d’intruse // toi, tu me parles de godard et de lutte des classe.
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~désir
[ 16 février 2010 / 24 mars 2010 ]» Désir: paradoxal, déviant, erratique, excentré, scandaleux; c’est un des noms du réel, ça s’applique fort bien à la vie de Lacan«
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~dein aschenes haar, sülamith.
[ 16 février 2010 ] -
sur l’air de père ne vois-tu pas que je brûle
[ 16 février 2010 ]souvent c’est des mégots que je fume
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~ roirs, oldies, pinions, oi
[ 23 février 2010 / 24 mars 2010 ]de retour d’assenois depuis dimanche. vie douce.
photos, photos, je pensais « nourriture pour les souvenirs », mais je n’avais rien oublié. non plus l’odeur.
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l’opinion (« politique ») des gens / y tiennent parfois comme à eux-mêmes / c’est qu’ils peuvent veulent n’ont rien
à dire, d’eux-mêmes (et qu’elle leur en tient lieu, d’eux ; les représente ; par quoi ils tentent de se rattacher à l’opinion commune à laquelle ils croient . )alors, alors, au plus ça va, au moins j’y accorde de l’importance, à leur
opinion (politique) / c’est-à-dire au fait qu’elle diffère de la mienne / elle parle pour eux, d’eux – sans qu’on y
entende mais – ou presque // leur opinion, leurs oignons = en quoi la politique~
évidemment il y a ceux qui en font profession, d’avoir une
opinion politique
à eux, à moins qu’ils ne soient révolutionnaires, que leur pensée ne soit exceptionnelle, je n’accorde aucune importance, me gausserais, même, plutôt.
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ce qu’ils font : voilà. et s’ils ne font rien c’est encore rien : ce qu’ils sont, dégagent. un sourire, un regard, une façon d’appuyer la voix, le ton.
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(ça continue)
[ 23 février 2010 ]plus tard, les yeux noyés, lavés. plus tard, un peintre me donne envie de peindre. plus tard. j’ai une mauvais influence sur mon fils. plus tard. trop de lipides aujourd’hui. plus tard : fatigue;
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food for the memory, 19 cent soixante-treize, soixante-quatorze
[ 23 février 2010 / 24 février 2010 ]1974 – Donat (dans l’embrasure d’1 porte) : Tu préfères le lait de femme ou le lait de vache ? Silence. Donat referme, sort.
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~~ winter’s tales (d’hier, d’aujourd’hui)
[ 23 février 2010 ]ian wallace chez
yvon lambert jusqu’au
27 mars -
winter’s tale (and how i understand things, rapidly)
[ 23 février 2010 ] -
~ sometimes cru el (w.t.)
[ 23 février 2010 / 24 mars 2010 ] -
so glad you and your girlfriend come on saturday’s night. sometimes fed up of smoking ashes.
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must be Lacan Camp
[ 24 février 2010 / 24 mars 2010 ]To patronize the faculty of taste is to patronize oneself.
To emphasize style is to slight content, or to introduce an attitude which is neutral with respect to content.
Camp sees everything in quotation marks. It’s not a lamp, but a “lamp”; not a woman, but a “woman ».
To perceive Camp in objects and persons is to understand Being-as-Playing-a-Role. It is the farthest extension, in sensibility, of the metaphor of life as theater.
Life is not stylish. Neither is nature.
In naïve, or pure, Camp, the essential element is seriousness, a seriousness that fails. Of course, not all seriousness that fails can be redeemed as Camp. Only that which has the proper mixture of the exaggerated, the fantastic, the passionate, and the naïve.
When something is just bad (rather than Camp), it’s often because it is too mediocre in its ambition. The artist hasn’t attempted to do anything really outlandish. (“It’s too much,” “It’s too fantastic,” “It’s not to be believed,” are standard phrases of Camp enthusiasm.)
The hallmark of Camp is the spirit of extravagance. Camp is a woman walking around in a dress made of three million feathers. Camp is the paintings of Carlo Crivelli, with their real jewels and trompe-l’oeil insects and cracks in the masonry. Camp is the outrageous aestheticism of Steinberg’s six American movies with Dietrich, all six, but especially the last, The Devil Is a Woman… In Camp there is often something démesuré in the quality of the ambition, not only in the style of the work itself. Gaudí’s lurid and beautiful buildings in Barcelona are Camp not only because of their style but because they reveal — most notably in the Cathedral of the Sagrada Familia — the ambition on the part of one man to do what it takes a generation, a whole culture to accomplish.
26. Camp is art that proposes itself seriously, but cannot be taken altogether seriously because it is “too much.”Titus Andronicus and Strange Interlude are almost Camp, or could be played as Camp. The public manner and rhetoric of de Gaulle, often, are pure Camp.
34. Camp taste turns its back on the good-bad axis of ordinary aesthetic judgment. Camp doesn’t reverse things. It doesn’t argue that the good is bad, or the bad is good. What it does is to offer for art (and life) a different — a supplementary — set of standards.
Something is good not because it is achieved, but because another kind of truth about the human situation, another experience of what it is to be human – in short, another valid sensibility — is being revealed.
38. Camp is the consistently aesthetic experience of the world. It incarnates a victory of “style” over “content,” “aesthetics” over “morality,” of irony over tragedy.
44. Camp proposes a comic vision of the world. But not a bitter or polemical comedy. If tragedy is an experience of hyperinvolvement, comedy is an experience of underinvolvement, of detachment.
49. It is a feat, of course. A feat goaded on, in the last analysis, by the threat of boredom. The relation between boredom and Camp taste cannot be overestimated. Camp taste is by its nature possible only in affluent societies, in societies or circles capable of experiencing the psychopathology of affluence.
55. Camp taste is, above all, a mode of enjoyment, of appreciation – not judgment. Camp is generous. It wants to enjoy.
57. Camp taste nourishes itself on the love that has gone into certain objects and personal styles.
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tombée pendant la nuit, la neige
[ 24 février 2010 / 24 mars 2010 ] -
« un corps fait de pensées en boucle »
[ 24 février 2010 / 24 mars 2010 ]– http://vraisemblant.blogspot.com/2010/02/par-la-again.html