mars 2010

  • rémin iscences

    [ 6 mars 2010 / 24 mars 2010 ]

    sabine avait eu ce mot, cafard, parlant à propos de jules, « il a le cafard. c’est comme ça qu’on appelle ça, non?  »
    un mot revenu de loin, qui à nouveau me sert bien. et bien plus adéquat ///  léger. un mot d’avant, « pré-analytique »,

  • bruissements

    [ 9 mars 2010 / 24 mars 2010 ]
    • moi qui suis femme d’un seul homme d’un seul travail (sur l’air de fille de minos et de pasiphaé)
    • avais oublié de dire que mon psychanalyste est SUPERMAN (moi qui rêve que deviens SUPERNANA (powerpuff girl), mais c’est un cauchemar et  c’est contre mon gré,

    power
    puissance

    noun

    1. pouvoir
    2. capacité
    3. faculté
    4. énergie
    5. force
    6. puissance
    7. autorités

    puff
    feuilletée

    noun

    1. bouffée
    2. souffle
    3. teuf-teuf
    4. houppe
    5. houppette
    6. bouillon
    verb

    1. bouffer
    2. souffler
    3. haleter
    4. faire gonfler
    5. parler avec méprise
    6. hérisser
    7. faire mousser

    , me the unknown powerpuff girl

  • [ 17 mars 2010 / 24 mars 2010 ]

    je vais fermer cet affreux blog. jules veut sortir du bain.

  • … ces mots impossibles

    [ 24 mars 2010 ]


    from http://blindpony.blogspot.com/2009/12/formation-of-attention.html

    Ce qui me fait penser que mon père avait rêvé pour moi d’un destin à la  Simone Weil, que je n’ai  par ailleurs jamais lue.

    Ces mots, d’elle : « What is culture? The formation of attention. »

    Ah, mais qu’est-ce qu’elle ressemble à ma cousine J ( physiquement, veux-je dire) !

  • Le sujet est heureux et il ne s’en aperçoit pas,

    [ 25 mars 2010 / 30 mars 2010 ]

    en raison de son attachement à des idéaux, à des images idéales. La cure analytique a pour effet de détacher le sujet de ces idéaux, elle lui permet de prendre ses distances tant à l’endroit du moi idéal, c’est-à-dire de l’image exaltée de sa personne, de sa puissance, éventuellement incarnée par un autre, que de l’Idéal du moi et des valeurs qui situent sa position. Une analyse conduit le sujet à donner la préférence à la jouissance sur l’idéal.

    J’explique que le résultat d’une analyse est de donner le pas à petit a sur l’Idéal,

    et donc l’Idéal est plus petit que l’objet a. Le sujet est conduit à donner la préférence, la dominance à l’objet a, sur l’Idéal. Tout le monde pense qu’il s’agit de donner le pas à l’Idéal parce qu’il a un grand I majuscule, pas du tout, c’est le petit, ça traduit une certaine inversion.

    La prévalence de l’objet a, de la jouissance sur l’Idéal,

    qui est un effet de la cure analytique, marque la société contemporaine, c’est sans doute une contribution de la psychanalyse à la société contemporaine ; en tout cas c’est ce qui fait que la psychanalyse est homogène à la société contemporaine.

    La masturbation de Diogène, masturbation publique, avait une valeur subversive,

    celle de montrer que ce qui compte, c’est la jouissance, pure et simple, et qu’on ne peut pas faire mieux comme monstration que l’Autre n’existe pas. L’Autre n’existe pas, en tout cas je n’en ai pas besoin. L’usage non copulatoire du phallus à des fins de jouissance solitaire est l’envers de la sublimation, laquelle suppose au contraire que l’Autre apprécie, reconnaisse, jouisse de ce que vous avez à lui présenter comme objet, production. Les analystes se répartissent entre cynisme et sublimation, les uns situant la fin de l’analyse sur le versant cynique, d’autres sur le versant sublimatoire. La sublimation introduit la fonction de la jouissance de l’Autre, alors que Diogène démontre que la seule véritable ou réelle est la jouissance du corps propre.

    L’incidence politique dont il s’agirait pour le psychanalyste,

    si elle peut se définir comme subversive, subversive des idéaux sociaux, n’est en tous les cas pas progressiste. L’idée qu’il n’y a pas de mieux, qu’il y a toujours une part perdue et donc si on gagne quelque part on perd sur un autre tableau, pas de progressisme.

    Il y a beaucoup de considérations de la politique de Lacan au sens de la politique générale,

    qui s’inscrivent dans l’ordre de la protestation romantique contre l’esprit bourgeois, et même contre l’esprit des lumières, puisque c’est avec les lumières que s’est faite la promotion des valeurs knave, la promotion des valeurs du commerce, de l’échange jusqu’à « l’enrichissez-vous ! » de Guizot, le libéralisme, le laisser faire, le culte du marché. Il y a eu une protestation romantique contre cette tendance du monde contemporain.

    Le knave, c’est le coquin, le valet,

    ce sont les termes que l’on retrouve chez Stendhal pour qualifier les excès de la Monarchie de Juillet, si vous relisez Lucien Leeuwen, ce sont des mots stendhaliens pour qualifier ceux qui défendent les intérêts en place, ceux qui se vouent à la défense de l’ordre du monde et des privilèges. Ceux-là se moquent du fool en lui montrant qu’en faisant l’ange, il fait la bête, alors qu’eux préfèrent faire la bête tout de suite. Eux ont le savoir que plus ça change, plus c’est la même chose, donc qu’il ne vaut pas la peine de rien changer, puisque ce ne sera jamais que reproduire du même. C’est une position vile, sans noblesse, ignoble au sens propre.

    Lacan, ce qui le distingue de la protestation romantique,

    c’est son absence radicale de nostalgie pour les traditions perdues. Et il se distingue par son adhésion à l’esprit des lumières, qu’il mentionnait dans la prière d’insérer des Écrits.

    Oui, le père est un semblant, oui on peut s’en passer, oui la psychanalyse n’est pas une religion du père,

    on peut s’en passer mais « à condition de s’en servir ». Ce principe vaut pour tous les semblants sociaux, on peut s’en passer, on ne vous demande pas d’ adhérer, mais à condition de s’en servir dans l’ordre politique. Cela définit un cynisme à la Voltaire, qui laissait entendre que Dieu est une invention bien nécessaire à maintenir les hommes dans la bienséance.

    C’est une thèse, politique, que la société tient par ses semblants, ce qui veut dire : pas de société sans refoulement, sans identifications, et surtout sans routine ((curieux, non, ce choix du mot de “routine” ? )) . La routine est essentielle. La terre fondamentale qui fonde la politique de Lacan, c’est la disjonction du signifiant et du signifié. On ne saurait pas ce que veut dire quoi que ce soit s’il n’y avait pas une communauté ayant ses routines pour montrer la voie. C’est ce que Lacan énonce dans Encore. C’est la routine qui fait que le signifié garde le même sens. Ce sont nos préjugés qui nous font une assiette, nous permettent de nous tenir. ((ou voilà pq qd tu remets trop et si souvent en cause mes préjugés, je ne me tiens plus… ))

    Et puisqu’il y a des semblants, choisissons les meilleurs pour vivre et laisser vivre.

    Donc, tolérance, live and let live, ou pour le dire avec Virgile Trahit sua quemque voluptas, choisir les semblants qui permettent à chacun de jouir à la façon qui lui convient sans trop déranger le voisin.

    Extraits de La Conférence de Nîmes par  Jacques-Alain Miller

  • faire un blog…

    [ 26 mars 2010 ]

    aussi une façon de lire, une de mes façons… (lecture en direct)

  • autoportrait en forme d’autruche

    [ 26 mars 2010 ]

    voyez-vous, je suis une autruche, une salope d’autruche. chuis qu’une salope salope salope
    d’autruche

  • CONJUNCTIONS join the words together, As,

    [ 27 mars 2010 / 20 juillet 2010 ]

  • shooting stars – what do I see ? is what i never really know –

    [ 28 mars 2010 / 30 mars 2010 ]

    une photographe, un danseur, shooting stars.  des stars, vieillissantes.  ce que je vois. l’argent.
    je ne vois que l’argent, le luxe.
    luxury, i see  Louis Vuitton, beautiful images, great website, beautifully done, FASCINATING, but what is fascinating? je vois Louis Vuitton, de belles images, un site magnifique, extrêmement bien conçu, en flash, fascinant, mais qu’est-ce qui est fascinant ?
    http://www.louisvuittonjourneys.com/annie/#/fr_FR/shooting-stars

    ils parlent de la vieillesse, d’une façon dont on voudrait qu’elle fasse plaisir, qu’elle rassure, qu’elle enseigne – mais dans quelle mesure, l’argent, le succès, ne l’a pas  allégée, facilitée. je regarde les visages : oui beaux. retravaillés ? alors ce serait fait avec le goût le plus certain, du meilleur goût, et du mien, encore y lit-on les marques de l’âge, et ces marques sont belles
    qu’est-ce qui m’empêche d’apprécier fully ça ? Louis Vuitton –
    Mais pourquoi ? Je pense à LVMH, tout ça, et c’est insupportable.
    ET puis,  tout de même, ça me donne envie de danser, encore, re-danser

    une photographe, un danseur, shooting stars, aging but they are stars,

    alors ça serait quoi vouloir redanser – je suis celle qui trouve suspect le moindre de ses désirs, la moindre de ses envies, cela, on l’aura remarqué

    quel corps quelle image enviai-je

    cela n’est pas tout à fait juste.  cela n’est pas juste . ni ce que je dis d’eux, les stars, ni ce qui émerge de ce que je penserais de la danse, car en vérité, je n’en sais rien de la danse, c’est si difficile d’avoir un corps, tellement,

    ils ont une vie derrière eux, cela non plus je ne l’oublie pas, et je trouve admirable, et enviable, le travail d’un danseur, j’ai toujours trouvé ça, admirable, le travail que ça demande, physique, quotidien, la discipline du corps, oui, à quoi, j’aimerais me mettre, je rêve rêvasse de me mettre, remettre. passion

    le travail des danseurs, le travail des gens de cirque, ce corps qu’ils vivent

    le travail et la jouissance

    je n’aime pas ne pas arriver à tirer de conclusion. et je regrette de n’avoir pas trouvé les photos dont il est question là…

  • parfois

    [ 28 mars 2010 / 30 mars 2010 ]

    vaut mieux être un peu autiste

  • met son pantalon, met de l’eau dans son seau, entend

    [ 28 mars 2010 ]

    une voix dans sa tête, c’est grave docteur?

    ha ha non, elle a juste oublié de prendre son cymbalta. ouf.