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la moyenne (le médiocre)

[ 14 septembre 2006 / 5 novembre 2011 ]

j’en viens à me dire que je suis très-médiocre. et que je n’ai aucune envie de « m’élever au dessus de la moyenne ». (il y a les gens qui aiment la poésie et ceux qui ne la lisent pas.) (on en viendrait à se battre pour défendre « sa médiocrité ».)1 (s’entendre dire que « le public aime les choses laides » (point d’exclamation))  (la difficulté de ce genre d’assertion c’est qu’elle se passe de se re-demander ce que ça serait, une chose laide). (évidemment, si l’on veut dire, la moindre chose, il y a bien un moment où il faut en passer par là, imposer son acception d’un terme :: on ne saurait à chaque instant re-questionner le sens des termes qu’on utilise – je suppose.)  (je crois que la poésie est une chose intéressante.) (de ces dites choses intéressantes auxquelles je ne parviens pas à m’intéresser.) (mais, si ça se trouve, un certain effort inconnu de moi accompli, je la trouverais, intéressante.) (veux-je des choses intéressantes? je veux de cela vers quoi on ne peut s’empêcher d’aller. quoi d’autres?) (je ne dis pas qu’on ne puisse dire qu’on aime les belles choses. je pense au contraire qu’il « faut témoigner de ses modes de jouir » . vous voyez, je m’autorise même à dire qu’il y a des choses « qu’il faut ». cela, je le dis, parce que je le sais. il y a des choses « qu’il faut » parce qu’à l’intérieur, « ça doit ». on le sent bien, ça doit. muss es? es muss. )

(il y a un endroit où être et devoir se confondent absolument. cela est, cela doit). (il y a les modes de jouir en commun et puis les autres.) (personnellement, j’aime à me débattre avec le commun. dans ma solitude avec le commun. ma commune solitude, etc.) (et puis, on ne saurait trop vouloir de
ce qui vous insuffle vous met en
état de révolte / rejet dégoût.
cela, non plus.
colère.
certaines musiques bien senties, paroles bien dites.)

voilà le jour adieu.

voilà le jour voilà le jour

adieu!

Notes:
  1. vous l’entendez bien bien, que je dis ça comme on dirait « défendre » son symptôme. []
catégorie: blog note| mots-clés:

chronophagie

[ 2 février 2009 / 16 février 2009 ]

midi, dimanche 1er février,

lendemain de la veille : boire ne me vaut rien.

17 heures.
tandis que pour ma part, je n’ai plus du tout de colère. calme / cette impression d’irréalité après avoir écrit cette lettre, ce mail. l’avoir envoyé. une impression qui à vrai dire ne me laisse pas.

f. pense qu’il n’y a aucun mal à ce que j. joue à des jeux vidéos. il dit qu’il ne fait que devenir indépendant.   je dis à jules : évidemment que tu t’y mettes aujourd’hui ou à 18 ans… je lui dis que je ne sais pas quoi en penser, du fait qu’il joue à la wii. je lui dis que ça me fait peur. c’est vrai. que chez nous, quand nous étions petits, la télévision était interdite. que tout ce qui « chronophage » (terme utilisé par un scientifique l’autre jour à la radio) me fait peur. je lui dis que moi aussi, je fais des choses « chronophages » (le blog), que je n’arrive toujours pas à me mettre d’accord avec ça. est-ce qu’autrefois ce n ‘était pas chronos qui mangeait les petits enfants? les mangés mangeurs.

quel lien renouer avec les idéaux? quand on est encore à vouloir s’en dépêtrer? / il me semble parfois que j’ai toutes les réponses et que je fais plus que touiller dans une casserole vide, sur un feu éteint. / j’ai lu hier des choses très dures sorties de la bouche de flaubert. flaubert, il a la côte celui-là pour le moment. mais, je l’aime, moi aussi. si ce n’est que je ne suis pas méchante. j’aurai pitié de moi. ou ferai partie de ceux dont lui n’aurait pas eu pitié. « le mépris m’aurait quittée avec la colère. »

je me corrige ça oui je me corrige beaucoup c’est ici un constant brouillon. that’s all drafts. mais je jette peu.

et  n’ai aucun sens critique.

lundi 2 janvier

neige. au fond y a peu de chance que ma vie change aujourd’hui (rendez vous est à quatorze heures).

« Tout le rêve de la démocratie, est d’élever le prolétaire au niveau de bêtise du bourgeois. »

« Je crois que la  foule, le troupeau sera toujours haïssable. Il n’y a d’important qu’un petit groupe d’esprits, toujours les mêmes, et qui se repassent le flambeau »

mais aussi :

« l’artiste ne doit pas plus apparaître dans son œuvre que Dieu dans la Nature« , « l’artiste doit s’arranger de façon à faire croire à la postérité qu’il n’a jamais vécu« 

Flaubert – je tire ça du bouquin de Gaddis, encore, Agonie d’agapè

12:37 j’ai le trac. je transpire trop. j’ai mal au ventre.

12:42 je me sens faible.