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matin, 19 août, mercredi (lendemain dla nuit) (où il sera question de l’amour du psychanalyste)

[ 19 août 2009 / 30 mars 2010 ]

11:11
reçu réponse de L. à mon mail de cette nuit. promet de me lire. hors or, ce que j’écris (à la main) dans ce carnet est illisible.

14:39
électricité dans les bras. 1 pêche, 32° C, demi-solian, vu docteur G (lui qui)

14:41
plus de pêche

~

ai fait des courses chez SIMPLY MARKET, ça m’a vidé l’esprit. acheté de nouveaux marqueurs. mais continue à écrire avec ce stylo que je tiens de mon père, qui me fait une écriture trop calligraphiée – s’enthousiasme un peu trop pour les boucles- mais qui est agréable.

les majuscules, je n’y arrive pas.1 les minuscules, l’idée le sentiment d’une phrase infinie – une phrase qui n’en finirait pas. quand je pense que j’ai écrit un livre qui s’appelait De très phrases, très. Tant chaque phrase y était travaillée et retravaillée.

~

oublier que L. a promis de me lire, essayer.

~

X**, l’ex-analyste, était-il amoureux de moi ? c’est cette pensée qui me révoltait cette nuit. pensée ne pourrait me venir que dans la nuit, dans l’angoisse. autrement impossible à soutenir. c’est de cela également, à cause de cela que je n’avais pas envie de voir le docteur G. pas envie qu’il acquiesce, renchérisse, m’interroge. s’interroge. vienne à conclure. ce qu’il a fait. il est vrai que je parlais avec un visage de madeleine, éplorée, dans la souffrance, et sans trop le regarder. avançant des anecdotes, puis tentant de les rattraper.

que faire de cela.

est-ce moi qui suis malade.

quand je le lisais cette nuit, il m’a semblé qu‘il n’aurait pu.

qu’est-ce que je fais? je décide d’écrire ce livre auquel je pensais cette nuit? je me débarrasse de cette histoire?

et qu’est-ce qui s’est passé ici, à paris, après. qui a dégonflé vidé le ballon la baudruche qui faisait toute ma vie.

mon désir d’être analyste ne se serait soutenu que de l’inconscience d’être aimée,
soutenue dans ce désir, par mon psychanalyste.

s’agissait-il de transfert? de la forme particulière de mon transfert? me croire aimée.

que faire? écrire? me souvenir?

~

fantasme

est-ce qu’il m’aime?
et s’il m’aimait et ne me le disait ? le péché – à mes yeux, le péché, le grand manquement.
il m’aime de toute façon.
il n’aime même que moi.

– Ah ça, il y en a qui ont de la chance! » quand je lui parle du fait que je vais aider JP à écrire son livre

hasard

il vient habiter près de chez moi. puis, redéménage et habite en face de chez moi, sous ma fenêtre. à mes pieds.

quand je quitte bruxelles, il assiste à tout mon déménagement depuis la fenêtre de son bureau. l’immense élévateur. il sort de chez lui au moment où je pars en voiture. avec ma mère, reprenons la voiture sur la place. il sort de chez lui. me regarde partir.

il n’aimait pas fort, n’être pas aimé.

– Je suis fâchée contre vous!
– Encore !

avant-dernière séance
il s’énerve quand je lui cite L. (qui deviendra par la suite mon analyste). se rassérène quand je lui dis que de toute façon, lui ou un autre, lui L. ou un autre, ce serait pareil : je suis méfiante. je sais qu’il me « décevra » également.

c’est vrai que c’est n’importe quoi

– ah non, je n’irai pas en analyse avec L. non non non, lui, je me le réserve (pour la bagatelle…)
– m’enfin ! c’est n’importe quoi ça, vraiment n’importe quoi !

fantasme

avoir fait ce qu’il voulait. n’avoir plus rien décidé sans l’avoir au préalable consulté. avoir parfois agi contre son gré. mais ce qu’il voulait par dessus tout, pour moi : LES ETUDES !!! histoire de l’art, mathématiques.

j’avais cessé d’y aller. je lui avais écrit une lettre, où je l’attaquais, lui disais que peut-être il ne s’intéressait pas suffisamment au monde, n’était pas suffisamment dans le monde (!) quand j’étais revenue, l’avais rappelé, il s’était montré très froid, n’avait pas voulu que je m’allonge sur le divan, m’avait assise en face de lui. je ne sais plus ce qu’il voulait. pratiquement que je lui promette de plus lui dire des choses pareilles. non, il a commencé en me disant : vous êtes consciente de ce que vous avec fait. non, non, non. je ne voyais pas et je ne vois toujours pas. allons, allons, réfléchissez. écoutez, je veux bien qu’on reprenne, mais plus jamais ça. d’accord. sinon, c’est fini.
le clash.
mon cœur battait à tout rompre, j’étais prête à tout promettre. seigneur, cette peur qu’il m’a mise !

après
son soulagement que je lui annonce que je suis en analyse chez G.

(interrompue par un coup de fil)

Notes:
  1. mettre des majuscules dans mes phrases, à mes mots, aux premiers mots et aux noms… []
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retour d’afrique

[ 14 septembre 2009 / 30 mars 2010 ]

rapidement j’ajoute, eau au moulin,  à propos de l’homme revenu, d’Afrique, l’Africain :

  1. le premier homme garçon que j’ai connu (au sens biblique) était MULATRE (albert)
    je m’appelle müller, ça vous fait le « MÜL »
    le fantasme de ma mère : mourir martyre, ne pas, trahir, sa foi. mourir, brûlée, vive sur des
    charbons ardents, à petit feu. ça vous fait « LÂTRE »
    ah ma mère, ce grand amour pré-génial
    ah mon lacan rêvé par moi grand saint et martyr de la psychanalyse
  2. L’A-FRIC
    bon, là c’est compliqué. de fric je n’en ai point et déteste m’en faire. j’ai bien pensé à cette chose dite par miller à l’un de ses cours sur ce qui, selon lacan, pouvait motiver un psychanalyste,  une raison d’être analyste, laquelle ajouta-t-il n’avait pas été la sienne : le fric. j’avais pensé, ha ha, moi qui déteste en avoir, qui n’aime rien tant que d’n’a’voir rien, ça pourrait m’en faire, une bonne de cause, d’être analyste, d’me faire un métier, et c’est peut-être ça, qu’il voulait me dire, l’ex-analyste, quand il ne cessait de me répéter  : vous savez, c’est un métier comme un autre. ha ha, mon indignation. mon petit a me ferait du fric….
  3. Le retour
    ce rêve commence par mon père revenu de la mort. et se termine par la rencontre d’une homme revenu d’afrique ou africain
    l’afrique, la mort (mon grand désir)

~pour finir encore

[ 21 septembre 2009 / 30 mars 2010 ]

il me reste des rêves, faits au mois d’août, que je n’ai pas recopiés ici. et je ne le ferai pas. août déjà trop loin. douceur s’éloigne. l’éloignement de la douceur. une page se tourne.1

(ça sera août adouci, septembre endurcie)

Notes:
  1. un rêve où mon père me reproche « ce qui s’est passé avec l’ex-analyste », veut lui parler. et puis, l’ex-analyste lui-même qui me fait le reproche de l’avoir « traité comme un chien ». mon image idéale d’un belle longue femme avec chien. femme sans peur, seule et complétée, mais est-elle sans désir? alors le lien du désir et de la peur. un rêve où mon oncle vincent se marie, où je critique encore les femmes : eh voilà, ce que c’est devenu, la société, c’est les femmes, qui dirigent, pensai-je dans le rêve, même les jeux. un où roger rentre en prison, en très mauvais état, où je sais qu’il va encore se faire maltraiter (lendemain de cet extraordinaire film de sam peckinpah, la horde sauvage (pas sans lien avec film qui sort, le prophète, que je n’ose pas aller voir. la prison, mon oncle, pas vincent, l’autre). voilà donc, drôle de série sans doute, mon père, l’ex-analyste, l’oncle vincent, l’autre oncle (jp). la belle femme à beau chien que je n’ai pas voulu devenir…  []
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