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11 septembre

[ 11 septembre 2009 ]

comme j’écris cette date, du 11 septembre, je me souviens que c’était hier la naissance de la deuxième petite fille de mon frère, Jean Pierre

bien venue LOU
au monde

je dois travailler. j’ai vraiment beaucoup de travail en retard mais comme
j’ai tellement l’impression d’avoir encore quelque chose à écrire.  je n’arrive à rien faire, du tout. et c’est dans ce genre de situation que je préfèrerais dormir. car je n’écrirai pas non plus (obéissance).

eva hesse contingence

eva hesse : contingence

je me force: j’ai passé la journée d’hier à
sur facebook auquel je me suis réinscrite, après une désinscription d’une semaine, la journée d’hier à,
lire
mais quoi donc
des textes glanés
qui tournent autour
de cette phrase de freud (ici paraphrasée)
« puis est venu Bentham avec
cette idée que si
la quantité de plaisir
à jouer à…  je ne sais plus quel jeu, un jeu que je ne connais pas,
est égale à celle qu’il y a à lire de la poésie, alors
pourquoi l’un vaudrait-il mieux que l’autre? » ( et voilà qu’arrive Bentham et son « jouer à la punaise vaut bien lire de la poésie si la quantité de plaisir est la même »)

j’ai recopié cette phrase sur Facebook ( curieuse de ses éventuels échos)
où j’ai récolté 2 bravos. l’un de la part de quelqu’un dont ça ne m’a pas étonné, à qui je cherche depuis des années à répondre, dont le leitmotiv est
l’art c’est n’importe quoi et c’est tant mieux,
l’autre de la part de Frédéric. dont ça ne m’étonnait pas tellement non plus, mais

qu’est-ce qui dans cette phrase de Bentham choque Freud?

ce n’est pas qu’il soit question de plaisir, de jouissance qui pose problème, c’est
l’élision de la qualité

peut-on faire l’économie de la qualité.

qu’est-ce que la qualité.

(à ce propos, probablement, lire, l’homme sans qualités, de musil)

quel est le rapport de
la jouissance et
de la quantité,
du nombre,
du chiffre.

dira-t-on
la jouissance est chiffrage
le désir
déchiffrage.

(quand Jules
fait son
exposition dans
mon
bureau.
s’assoit à côté de son « œuvre » qu’il nous a invitées à regarder, contempler.
il nous interroge:
alors, quel est le chiffre
où est le chiffre
vous le voyez? c’est quoi
le chiffre?
(ici, c’est probablement une interprétation qui est demandée. au moins, cette demandue, je l’ai entendue.)

à s’en tenir au chiffre, toutes les équivalences
sont permises. toutes comparaisons équivalentes.

est-ce que quand il demande quel est le chiffre
Jules déjà déchiffre
ou plutôt nous demande
de déchiffrer.
serions-nous ceux-là, celles-là en l’occurence, puisqu’il s’agissait de ma mère et moi, qui
connaissons le chiffre.

et le chiffre ici, n’est déjà plus n’importe quel chiffre. c’est le chiffre.

et lui, le sait-il le chiffre?
(son chiffre)

chiffre/déchiffrer
défricher.

et à quoi tient-elle la qualité. elle est en tout cas ce qui fait obstacle à l’équivalence universelle.

1 = 1
1 pomme ≠ 1 poire
1 pomme a le prix d’une poire
1 euro = 1 euro
mais 1 pomme n’est pas 1 poire

la pulsion est acéphale – l’obsession – l’obsessionnalisation du monde contemporain – l’addiction

la différence, la différentiation

qu’apporte la notion de qualité. devenue si difficile à saisir, retenir. par quelle voie? quel moyen?

écrit avec tendresse1

Notes:
  1. je continuerai, plus tard, à recopier ici mon doux mois d’août. là, il faut vraiment que je travaille. je suis arrivée à la dernière page de mon carnet, d’ailleurs, mon carnet d’août. []