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que faire ? dis-tu

[ 13 décembre 2008 / 21 janvier 2009 ]

long feu, pas long feu?

Baise m’encor, rebaise moy et baise
Donne m’en un de tes plus savoureus,
Donne m’en un de tes plus amoureus :
Je t’en rendray quatre plus chaus que braise

Las, te plains-tu ? ça que ce doux mal j’apaise,
En t’en donnant dix autres doucereus.
Ainsi meslans nos baisers tant heureus
Jouissons nous l’un de l’autre à notre aise.

Lors double vie à chacun en suivra.
Chacun en soy et son ami vivra.
Permets m’Amour penser quelque folie :

Tousjours suis mal, vivant discrettement
Et ne me puis donner contentement,
Si hors de moy ne fay quelque saillie.

Louise Labé  (via folie minuscule)

mon sens de l’hygiène n’est pas des plus développés . je suis SERTE d’1 autre époque .   où les enfants prenaient leur bain les uns après les autres dans la même eau le çamedi

( tellement nombreuses sont les choses qu’à leurs enfants les parents n’ont
pas besoin d’apprendre – le monde s’y suffit
qui  leur chuchote
des ordres où ils deviennent
seuls.

(mon petit frère jean pierre ne saurait commencer sa journée sans
avoir pris une sa douche. ma belle-fille, avec qui quelques temps je vécus, non plus. ni anne d’ailleurs que d’antant j’aimais qui  m’aimait, ni que doncques annick qu’égâlement j’aimai, mais d’ostre façon, qui m’aimait (pas mal non plus). de mon côté j’eus beau faire je ne sus
faire
qu’elle me devinrent naturelles
ni l’hygiène ni       tant qu’à faire la gymnastique ( quant aux dents : si , elles le sont brossées à tout bout
d’champ – par moi mais cela va sans et c’est une autre hist.

je ne m’évanouis plus qu’à tour de bras. sont-ce des meubles que je construis. je les lustre. la mer revient, mes cheveux sèchent

( me revient à la mémoire que mon père se
la vait les che veux au
savon de marseille. m’avait-il simplement dit, un jour, comme on dit. à ses oreilles mon rire sonna-t-il cruellement.

– fautes de grammaire d’orthographe, mais moi c’est un sourire que je t’envoie.

on m’a si souvent dit que j’avais un accent étranger

[ 7 janvier 2009 / 11 janvier 2009 ]

ma mentalité de midinette m’a joué  un petit tour.

de l’utilité d’être parfois un peu parano : se ressituer dans l’adversité, le sentiment de l’adversité, voire le sentiment imaginaire de l’adversité, sortir de la concorde du nous.  de quel nous parlais-je ? celui d’une communauté qu’il me plaît à imaginer, à laquelle je me souhaite appartenir // la solitude d’une cause et  ses communautaires moments.  j’en connais moi ( dans leur nuit)  qui ne se connaissent aucune cause. or  moi non plus moi non plus,  je ne la connais (communauté d’insavoir). j’en sais. j’en saurais. moi qui suis fille du doute et de

qui donc est cette insistante pasiphaé ?

ôter au doute sa coloration d’angoisse et c’est la certitude (de la poésie) / mais non mais non, je l’ai déjà dit, rien, je ne comprends, rien, à la poésie / OÙ résonnent les voix qui la disent ? (où le peuvent-elles) dans quelles aires ? trouveraient-elles à s’incarner (reviendraient-elles dans un corps, descendraient), je comprendrais . Mais dans le silence d’une pensée, le bavardeux (si, j’y insiste) silence d’une pensée : non. sombre.

il reste encore à dénoncer les liens de la voix et de la pensée.

[ le gros pouah ces voix sans chair

poésie et – s’agit-il, l’accueil d’une voix qui ne fût pas la sienne. l’étrange erre.


/ il dit : lisez lisez même si vous n’y comprenez rien on a presque envie de dire : surtout
surtout si vous n’y comprenez rien / soit vivez vivez


_ chantait mourir pour des idées d’accord mais de mort lente. je n’ose pas te le dire, mais la mort ne me fait pas peur (ni plus que les idées).


moi, c’est mon ordinateur que j’allume pour savoir quelle température il fait dehors.

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