Articles comportant le mot-clé "travail"

comme j’aime

[ 5 janvier 2006 / 9 novembre 2011 ]

voilà. aujourd’hui, je n’en fais qu’à ma tête, je travaille gratuitement. il n’est pas né, celui qui m’en empêchera.

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mot d’ordre, travaille

[ 31 janvier 2006 / 9 novembre 2011 ]

le mot d’ordre, c’est “travaille”. n’importe quel travail. (elles m’en libéreraient, plutôt, de ce mot d’ordre, ces pensées qui si bien m’occupent mais m’y mettent rarement. m’y ramènent, au travail, et m’en empêchent.)

dira-t-on S1 = travail? dira-t-on S1, limite au n’importe quoi?

oui, nous dirons, S1, signifiant-premier, signifiant identificatoire, signifiant de l’idéal, qui fait limite à la pulsion (entrave). ou qui lui creuse une voie nouvelle, par là, jouis!, souterraine souveraine, tuyau gigantesque, boyau, par où s’écouler?

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n’importe quel travail

[ 31 janvier 2006 / 9 novembre 2011 ]

n’importe quel travail parce que ce qui compte, c’est le travail. et ce qui compte aussi, c’est le n’importe quoi.

le n’importe quoi, c’est la signature de la pulsion. que le travail devienne n’importe lequel, trahit la présence de la pulsion. c’est elle qui est à l’oeuvre, au cœur de ce qui devient devoir de travail (jouis!). elle y est venue pour que le travail se fasse jouissance. l’alléger de son poids de désir. jouissance de désir à l’intérieur du désir même. rester sous l’ordre du S1, rester dans l’a-matière de la parole de la pensée.

or, à certains égards, je revendique ce n’importe quoi. d’où le saurais-je qu’écrire vaudrait mieux que de faire la vaisselle? qu’un travail aie plus ou moins de valeur qu’un autre? d’où je le sais, comment je le saurais, ça je ne peux m’empêcher de le remettre en question.

mes pensées, elles, le savent, qui m’orientent vers n’importe quel travail (m’obligent à y penser, me réveillent, et m’en empêchent).

(aveugle pulsion, elle sans queue ni tête.) (mes pensées elles, elles le savent, elles savent jouir. avec quoi il faut compter – qu’on ne saurait éliminer – qui jouent sur un autre terrain que celui de la valeur.)

il y a la mort. elle fait la différence. mais la vaisselle, c’est la vie. il y a la mort, il y a le posthume. bien sûr que non, je ne me réveille pas la nuit à cause des vaisselles que j’ai à faire, encore que. je peux, pourrais, me réveiller et enrager, je l’ai dit, le redis. elles sont deux choses à me réveiller : le travail et la rage. l’ennui, de ces vaisselles, de ces basses tâches, c’est qu’à les faire, m’y employer, je risque encore de jouer à l’esclave, la servante, celle due aux basses besognes – là où les autres, les autres eux sont appelés aux  hautes sphères. c’est pourquoi la tâche m’incombe de rendre à la vaisselle sa dignité, si tant est qu’elle en ait jamais eu, et la faire valoir. à quoi je m’attache mais c’est très difficile.

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02 08 09
anne et jp ; le travail qu’elle ne fait pas et celui que je ne veux plus faire ; l’amour pré-génial

[ 2 août 2009 / 5 septembre 2009 ]

L’amour pré-génial

Cette nuit, rêvé d’AW et de JP. JP est mon frère. Anne W  fut un moment ma meilleure amie. oui, je l’aimais vraiment beaucoup beaucoup. travaille comme psy au C. et était chez l’analyste chez qui je suis maintenant.

1/

Je dois travailler pour JP, il m’engueule du fait de mon retard et de ce que toutes les idées, dans le travail, dit-il, viennent de lui. C’est faux. Je lui raccroche au nez, lui disant que dans ce cas, c’est terminé. J’essaie d’expliquer ce qui vient de se passer à mes parents. Je pense lui envoyer un mail pour lui dire que c’est faux, que les idées ne viennent pas de lui, mais de moi, mais je renonce.

2/

Veux voir Anne W. Sors pour la chercher, suis rue Waelhem (rue de mon adolescence, où habitais avec mes parents et mes frères, à Bruxelles). Au bout de la rue, Anne m’appelle. elle a l’air en forme. Avec d’autres (collègues analystes), ils préparent le prochaine colloque (titre du colloque :  « Le rapport sexuel qui n’existe pas« . Je suis étonnée (de ce qu’elle fasse ça. j’ai honte, mais dans le rêve, je m’étonne de ce qu’elle soit arrivée à ça, à travailler à un colloque, à travailler avec des analystes, ce à quoi, je ne suis pas moi, arrivée). Elle me dit : « Oh! mais tu sais, il y a toujours beaucoup d’intendance. » (soit, oh, mais sais, t’inquiète, je ne fais rien de vraiment intéressant, il ne s’agit que de travail d’intendance… elle est consciente de ce que je suis jalouse, consciente de ce que je n’aurais pas cru qu’elle puisse arriver à ça. c’est triste. )

Je vois  J-C E. (autre ami, analyste, qui lui n’a aucun problème d’ambition). Il me dit qu’il travaille sur le « pré-génital » (bon, là, c’est drôle, je le vois maintenant, en recopiant ces mots, mais pré-génital, ça fait aussi bien pré-GENIE-tal … ce génie dont il fut récemment question) et sur le développement intra-utérin. Il parle de l’amour de sa mère qui a été  » … » (mot qui manque). Je voudrais lui parler de l’amour de ma mère à moi qui aurait été « … » mais je ne trouve  pas le mot (plus « adhérent » encore?)

1/… le « génie » de jean pierre. le travail que je ne veux plus faire.

2/ AW et moi – intendantes.

génie ≈ génital

idéale travailleuse de l’ombre

[ 9 février 2010 / 24 mars 2010 ]

me tenant lieu de conscience, mon inconscient fait de moi la travailleuse idéale.

L’après-midi a commencé par l’admirable intervention de Jean-Claude Milner. Dans Télévision, Lacan situe l’inconscient par ces mots : c’est un « savoir qui ne pense pas, ni ne calcule, ni ne juge, ce qui ne l’empêche pas de travailler », c’est le « travailleur idéal » dont parle Marx. Ce travailleur idéal est le pur et simple support d’un savoir – un savoir exécuter les ordres. Tout travail peut être ramené en droit à ce travail idéal, dès lors qu’il se retrouve pris dans une machinerie qui le dépouille des différences qui pourraient venir d’une pensée, d’un jugement ou d’une capacité à calculer. Tout travail peut, à ce titre, être évalué de la même manière.
Journal des Journées de l’Ecole de la Cause freudienne, n° 91

travailleuse de l’ombre , travailleuse idéale.

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