toute sa vie la rue…
Mois : octobre 2005
(tte sa vie la rue) sur le souffle : parler de la générosité des m_achines, À vous
tte s v r, et puis ~ ce qui fait mal
to the street
– les voleurs volent, les assassins assassinent –
[nous qui sommes d’après la shoah. – les travailleurs travaillent (JLG) -. mais nous avons le pain, et nous avons les jeux.]
je vais bien
je n’ai pas le temps d’écrire ici . je ne le prends plus .
vouloir coller à la réalité pour la décrire est absurde, puisqu’il y a toujours qq chose qui la dépasse de très loin. (à ce propos lu qq chose de totalement débile hier dans le monde à propos d’une so called realtitY* : courbet comparé au loft. le gars se veut-il subversif, il n’est qu’un idiot, doublé d’un vendu.**) |
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coincée
depuis hier enfoncée. coincée. il y a très longtemps, à ça, ce « coincée », un ami m’avait répliqué : qu’est-ce que tu sais dans ton coin? presque rougissante, j’ai cru qu’il me disait : qu’est-ce que tu sais dans ton sexe? ce matin, plutôt je me dis, d’abord je me dis (méthode) : que faire de ce savoir que je reste seule à savoir (savoir qui n’est dès lors qu’en puissance, en passe). |
un père à faire
— (coincée)
rêvé il y a deux nuits que mon père n’était pas mon père.
je rencontre mon « vrai » père. lui parlant de mon père (du vrai dans la « réalité »), je dis « mon père » et m’en excuse auprès de lui : c’est lui qui toute ma vie a fait pour moi office de père, qui a été un père pour moi, non pas celui qui aujourd’hui se présente comme étant mon père. il ne m’en veut pas, il sait que mon père, qui s’avère donc n’être pas mon père, est mort. ce nouveau père est physiquement assez massif. plutôt muet. il ressemble à un personnage du téléfilm dont j’avais vu la veille la fin où il |
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— (coincée)”
coincée (l’acropole)
rêvé que je faisais du théâtre
rêvé que je faisais du théâtre |
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good bye
j’abricole. nous partons. demain, j’ai 42 ans.
de la nuit
voudrais pouvoir foncer à travers tout
de la nuit
maintenant il faudrait pouvoir aller vraiment très vite,
très très très vite
– Vous lisez le journal?
– Est-ce que vous savez pourquoi vous lisez le journal ? – Vous lisez le journal plutôt que de regarder la StarAc ? Et puis quoi ? – Ce serait une affaire morale, voire, mieux, éthique, que de lire le journal ?
// « La lecture du journal est la prière du matin de l’homme moderne », Hegel
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– Vous lisez le journal?
Vous lisez le journal?
Je ne lis pas souvent le journal. J’ai l’impression que ce serait
mieux que je liseplusouventlejournal. Intimement, je ne le sais pas. Je ne sais pas pourquoi. Pour la conversation, c’est certain, c’est mieux. J’ai ouvert le journal aujourd’hui, lu, ce chiffre, et qu’est-ce qu’il peut bien vouloir dire, lu donc, et je l’aurai oublié très vite, d’ailleurs, tout de suite, je me suis demandée et le tsunami, combien de morts ça a fait, plus aucune, la moindre idée, quelle importance, fondamentalement, le chiffre, et pourtant, 54.000 morts, au Pakistan. J’en fais quoi, moi, de ça. Je l’oublie. Le chiffre. Pas le désarroi. Autrefois, je disais l’impuissance. Je disais: ces informations nous confirment dans une certaine
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