sans titre

Publié le Catégorisé comme to be or 2 commentaires sur sans titre

avoir parlé sans savoir. alors, je lis. DELEUZE / ANTI OEDIPE ET MILLE PLATEAUX
Cours Vincennes – 18/04/1972
. je suis triste je lis. j’ai trop de travail je suis triste je lis. j’ai supprimé hier la télévision. nous nous sommes disputés. j’ai trop de travail. je suis triste. je lis. j’ai des remords je suis triste je lis. j’ai écrit sans savoir
ce qui me passait par la tête
remords
suis triste
lis

triste alors en état de péché triste alors en état de péché triste alors en état de péché triste alors en état de péché triste alors e
idée que lacan reprend
la tristesse la dépression
ça vous vient d’avoir cédé sur
votre désir

Par Iota

- travailleuse de l'ombre

2 Comments
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Fr. M.
Fr. M.
18 années il y a

On a Mille Plateaux, il est dans la bibli dans l’entrée trop haut pour que Jules puisse le dégager pour l’instant, beaucoup trop haut. C’est pas triste, c’est un des livres qui m’a fait le plus rire de ma vie avec Finnegans Wake…

veronique m.
veronique m.
18 années il y a

oui, mais tout de même je suis triste et je ne sais pas pourquoi et je suis découragée et tout ça n’a pas de sens et je ne saurai pas à quoi il voulait en venir, à quoi ils voulaient en venir, avec leur corps sans organes. c’est comme ça. car je ne lirai pas mille plateaux, non. enfin, ça montre me montre bien qu’on ne peut pas avoir juste comme ça une pensée qui vous passe par la tête et la noter oups vite dans un blog. c’est pensé c’est noté y a un gap, un fossé. je ne vois pas que je puisse critiquer l’idée du corps sans organe après l’avoir seulement entendu mentionné à la radio. en pensée je me dis ha ha, c’est ça, le corps sans organe, je l’écris, et ça ne rime plus à rien. ou alors simplement, comme j’ai coutume de le dire, c’est mon manque de talent. je ris je me dis forcément un philosophe veut croire à un corps sans organes. mais rien ne me dit que deleuze ait voulu promouvoir ce corps sans organe, je sais seulement, à ce stade que je ne dépasserai pas, qu’il l’a observé. alors, ça ne me permet pas d’écrire ha ha un corps sans organe, c’est bien là pensée oeuvre de philosophe, comme philosophe, il préfère un corps sans corps. c’est ce que j’ai pensé. alors que la psychanalyse se frotte, elle, au corps. moi, le peu que j’en ai lu, sur la page que j’ai liée, et puis la citation que je donne, à propos du délire de la pensée, je vois bien, je vois, je vois bien à quoi ça correspond, je me dis que oui, ça existe. et que même tout ce qui est développé autour de l’oeuf de l’embryon, sans organes, ça ressemble foutrement à la lamelle de lacan. et ça mène à quoi. de l’écrire dans un blog. cet écrit sans savoir. cet écrit-là sans savoir est simplement sans talent. par ailleurs, si je la donne cette citation de deleuze sur la pensée, c’est que je pense, moi aussi, que la pensée est délirante. mais simplement la transcrire, c’est du délire, ce n’est pas écrire. et les délires, les écrits de schreber, cités également par deleuze, je les considère comme autrement mieux foutus, valables que les miens. ils vont jusqu’au bout de leur nécessité. alors que mes pensées qui m’apparaissent comme des joyaux au moment où je les pense, s’avèrent de la merde quand je les écris. je veux sortir de l’a-pensée, de la jouissance de la pensée, et ma façon de bloguer s’y prête très mal. et donc, c’est ça qui me rend triste. j’écris pour me débarrasser de mes pensées, et écrivant je ne fais pas mieux que ce que je ne pense. or le désir, mon désir, c’est de dépasser cette pensée. de m’en extraire.

Top