nuages


dans un rêve dans la nuit dans la tête Et,
plus Tard,
je serai devenue seule

Sans titre

j’étais très fatiguée. j’ai envoyé des factures.
après, ça aurait été bien de pouvoir dormir.

prétention

j’écrirai d’abord
tout ce que je ne sais
pas, voilà. et ça
sera terrible
parce que
c’est ça, le poids
et, au lieu d’être
léger,
ça sera lourd-

l’amour du réel

« Restait à nommer l’amour du réel lui-même,1 et c’est le pas franchi par deux analystes de l’Ecole, Franceso Hugo-Freda et Virginio Baïo. Cet amour-là est, nous dit Miller, le plus proche de la haine, car celui tient le plus compte de l’objet.
La haine est à entendre ici comme la plus lucide des passions: loin de porter sur les seuls semblants, elle vise, comme l’injure, le noyau de réel qu’indexe l’objet a. »

mon secret
c’est l’envers
de l’amour

l’inavouable pour
moi c’est là où
ça n’aime pas
et
ça me
poursuit

sortie de séance – et comment j’y tiens, tiendrais, à cet envers. comment je cherche à ce qu’il puisse y rester,
au coeur
de mon …
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d’un travailleur à un autre

(ça rêve chez moi parfois ou quelque part d’une vie bien ordonnée claquée claqué al q calquée sur les rythmes usuels des travailleurs du monde entier comme

si des horaires clairs et bien marqués m’aideraient à
affronter

ce qui dans ma tête parfois prend des allures de
bordel, d’incontenables débordements (et ces choses en trop qu’on me demande, et ces réponses que je ne peux pas toutes apporter),

qui m’offrent cependant l’avantage de m’abriter de ce que personne ne me demande, d’autre que moi – ce serait ça, la faute. cet abri que je prends de moi-même.

et alors que, faut-il le dire, je me suis si bien arrangée pour n’avoir justement à suivre d’autres horaires que les miens


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a-matière

le surmoi et l’a-matière de la parole pensée.

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