Je vois que je suis seule au milieu du grenier et que n’ai pas de culotte.
— (vieux rêve)

« Je monte, je monte, je monte, et finalement j’arrive dans un grenier. Là, je me rends compte que Vincent ne m’a pas suivie, que je suis seule, qu’il m’a abandonnée une fois de plus. Qu’il est resté dans les étages en dessous, qu’il est resté plus bas, qu’il ne m’a pas suivie jusque-là.

Je vois que je suis seule au milieu du grenier et que n’ai pas de culotte.

Une longue barre traverse horizontalement le grenier, à deux mètres du sol environ. Le grenier n’a pas de limites, pas de murs, ou du moins, je ne les vois pas, la barre également est infinie. »

 

 

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pas top, des règles de la circulation et de la jouissance des biens matériels

L’OMS a défini la santé mentale comme l’absence de trouble. Le DSM qui permet la mondialisation du traitement hygiéniste des masses humaines décline quatre catégories de troubles de la conduite : conduite agressive, fraude et vol, violation des règles établies, destruction des biens matériels. Avec cette définition du trouble, la santé mentale devient le respect des règles établies de la circulation et de la jouissance des biens matériels. Ces catégories sont celles des experts français lorsque, à l’occasion, ils publient un rapport sur la santé de l’enfant et de l’adolescent. L’utilisation de la génétique y fait sa triste réapparition : des populations dites à risque montreraient une « susceptibilité génétique » au TOP (Trouble Oppositionnel de Provocation). S’y ajoute


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secret résumé

22.06.06 à quoi se résument, en ce moment, mes pensées les plus secrètes : je n’y arriverai pas. ce travail-là, je n’y arriverai pas / 23.06.06 voilà. maintenant j’y suis. face à cette chose. je dois y aller, j’y vais. comme on dit : faut y aller. j’y vais / pensées les plus secrètes : parce que les exprimer ferait trembler, parce que les exprimer consacrerairent leur réalité.

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tristesse, lexomil et vouloir ce qui vous arrive

Avant-hier, avant-hier soir, pour, parce que j’avais envie de dormir, parce qu’il me semblait m’a semblé que ce serait mieux si j’arrivais à dormir plus longtemps le matin, j’ai pris au coucher un quart de Lexomil. Quelle avait été la journée, je ne sais plus. Probablement difficile. Quand je me suis réveillée, au lieu de tout de suite penser à ce travail qui tellement m’effraie, qui est devenu tellement effrayant, j’ai pensé à d’autres choses, pendant quelques minutes, j’ai pu penser à d’autres choses. Puis c’est revenu, alors je me suis levée, il était 6 heures, et plutôt que de faire ce que je fais maintenant tous les jours, plutôt que de travailler, à cet effrayant travail, j’ai repris un …
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tristesse

10.06.2006

 (chlorhexidine, 10 minutes, 3 x par jour, le doigt, le majeur, trempé dans de la chlorhexidine. il n’y en n’a presque plus, va falloir passer à la pharmacie.)

mais qu’est-ce qui m’arrive?

et s’agit-il d’un destin, ça? que l’on fasse face à un travail qui vous dépasse? qui soit devenu impossible? un travail qui ne devrait être rien d’autre qu’alimentaire, qui n’est rien d’autre qu’alimentaire. alors quoi, c’est ça, le destin à égaler? le festin à régaler. un destin alimentaire, un travail qui n’aurait rien dû occuper de plus que vos heures creuses pour vous prendre jours nuits sommeils pensées.

alors quoi mon fils tu vois tu le crois ça tu le crois ça toi qui à l’instant gaillardement chevauche …
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tristesse, lexomil

n’y eut-il eu de lexomil, je n’aurais pas écrit ici, ce matin. rien, décidément rien ne se passe comme je l’imaginais.

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tristesse

évidemment je tremble / à la hauteur de « ce qui vous arrive » / j’ai pris un bain avec Jules / la pharmacienne m’a dit qu’il allait perdre son ongle / il a le plus gentiment du monde accepté tous les soins / il dort / il faut que je travaille / non non, je ne pense pas que ce soit grave le panaris / embêtant / ce qui me fait trembler – du ventre des cuisses des mains / c’est ce boulot, auquel j’essaie maintenant de me remettre

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tristesse

c’est un cap à dépasser . ou autre chose . une grosse fatigue . ou pire .

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tristesse

non, je n’appelle pas la baby-sitter pour qu’elle s’occupe de jules et que je puisse travailler. j’attends que jules se réveille et que je ne puisse plus travailler. c’est mieux.
/ c’est pire mais c’est mieux /

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tristesse

aujourd’hui, je ne m’occupe que du possible. si par hasard, je tombe sur de l’impossible et que je le traverse. c’est bien. sinon, si je me casse la gueule. j’arrête. j’arrête et je pars. dans le XIIIème arrondissement, avec jules et sa poussette. jules, sa poussette, son goûter. il faut tout envisager.

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tristesse, suite

donc l’ongle n’est pas tombé / et probablement j’aurai répondu yes, machinalement, à la question, à laquelle je n’aurai pas prêté attention : are you sure you want to delete the database ? en tout cas, la seconde après la base de données était effacée

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