pulsion dem ort point d’inter rogation

hier soir voyais film où meurt, trop jeune, une mère, et d’un cancer. ah, ah, me disais-je, comme moi-même, j’aimerais, d’un cancer, et trop jeune, et ne pas me soigner, alors. rêverie qui m’accompagne depuis longtemps, maladie grave et ne pas me soigner, mourir.

en journée avais pensé, hier donc encore, un dimanche passé à rien d’autre que lire – tu dis que je suis silencieuse depuis quelques temps, c’est possible -, hier donc, me suis demandé, si… hélas je n’arrive pas à reproduire cette sorte de question qui me vient par morceaux qui ne prennent pas la file indienne pour former une phrase, c’est à propos de la mort, de mon désir de mort, est-ce que jules va sentir …
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(retour vers le secret)

je vais donc essayer d’écrire de l’autre côté de la barrière. c’est-à-dire sans public continuer d’écrire dans ce blog, puisque des tonnes de choses ici sont commencées, et parce que je me sens bien incapable de faire autre chose. cette autre chose, je ne sais pas ce qu’elle est. elle est ce que j’imagine que je ne saurais pas faire. le blog me convient parce qu’il me permet l’un petit peu quand je veux et sans nécessairement de fil, de continuité, sinon celle des jours, ce qui, je l’ai déjà fait remarquer autrefois, se rapproche de la façon dont se fomentent les choses en analyse. ce dont je ne sais quelle conclusion tirer, si ce n’est que je suis une …
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… les perversions de la sensualité des femmes

« Qui sondera jamais les perversions de la sensualité des femmes ? Qui comprendra leurs invraisemblables caprices et l’assouvissement étrange des plus étranges fantaisies ?
Chaque matin, dès l’aurore, elle partait au galop par les plaines et les bois ; et chaque fois, elle rentrait alanguie, comme après des frénésies d’amour.
J’avais compris ! j’étais jaloux maintenant du cheval nerveux et galopant ; jaloux du vent qui caressait son visage quand elle allait d’une course folle ; jaloux des feuilles qui baisaient, en passant, ses oreilles ; des gouttes de soleil qui lui tombaient sur le front à travers les branches ; jaloux de la selle qui la portait et qu’elle étreignait de sa cuisse.
C’était tout cela qui la


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Le «Loft» vaut comme une métaphore universelle de l’être moderne, l’homme numérique devenu sa propre souris blanche.

Tous télé-guidés

Par Jean BAUDRILLARD

LIBERATION.FR : mardi 6 mars 2007

Ce texte est paru dans Libération du 7 septembre 2001

 

Avec Loft Story, la télévision a réussi une opération fantastique de consensualisation dirigée, un véritable coup de force, une OPA sur la société entière ­ formidable réussite dans la voie d’une télémorphose intégrale de la société. Elle a créé un événement (ou mieux, un non-événement) où tout le monde s’est trouvé pris au piège. «Un fait social total», dirait Mauss ­ sinon que dans d’autres cultures, cela signifiait la puissance convergente de tous les éléments du social, alors qu’ici, cela marque pour toute une société, l’élévation au stade parodique d’une farce intégrale, d’un retour image implacable sur sa
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Sans titre

ce qui est mal, c’est que je n’arrive plus à parler avec frédéric en ce moment. j’ai des tas de petites choses à lui dire, et, no way, ça ne sort pas. dès que je fais un petit effort, la situation se dégrade, je m’énerve. nous devrions partir en vacances bientôt, c’est peut-être ça qui est en cause, je ne sais pas. les vacances m’angoissent toujours.

(j’entendais baudrillard ce matin qui disait que les causes, c’était bien le moins intéressant, le plus trivial, et que les effets, par contre, quand il y en avait, ça, c’était étonnant. disait également que nous vivions une époque de cause, et que c’était parce qu’on s’occupait à ce point des causes, qu’on obtenait parfois …
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séance, 8 mars 2007

En arrivant, je reviens sur la séance précédente. Comment depuis cette séance, je ne me sens pas bien. Ce que j’y ai dit, ce qu’il a dit, sur quoi il revient. Dit qu’il n’aurait pas dû dire ça, n’aurait pas dû dire qu’il ne fallait « jamais en rabattre sur l’œuvre ». Que ça portait trop à l’idéalisation. J’explique que l’œuvre est pour moi un mot impossible. A cause du père que j’ai eu ( moi, justement, « artiste sans œuvre »). Peut-être qu’il y aurait moyen, dis-je, de le rendre un peu plus possible, ce mot. Il acquiesce

[père avec œuvre, moi sans.]

Je parle des sempiternels doutes mis sur tout. De Frédéric, sa façon de ne vouloir s’en …
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médications

Je suis contente parce qu’aujourd’hui j’ai vu le docteur G. et qu’il pense que je ne devrais pas divorcer à cause du Stilnox. Je lui expliquais la situation en ce moment, comment je suis particulièrement « taiseuse », lui croit que c’est probablement un effet du Solian qui me fait prendre trop de distance. résultat, on change les doses. C’est bien. C’est ennuyeux de ne pas toujours savoir jusqu’où on est jouet des médicaments, mais en même temps, j’adore ça, les médicaments. Qui m’ont déjà bien aidée. Là, on diminue le Stilnox, le Solian, et on augmente le Deroxat. C’est bien, il me semble. Puis, je le revois dans dix jours.

De toutes façons, par ailleurs, l’analyse continue.

du transfert de la certitude de l’angoisse à la certitude de l’acte

Angoisse constituée, angoisse constituante

[…]

La seule théorie qui nous intéresse, c’est la théorie de la pratique. S’agissant du Nom-du-Père, s’en passer s’en servir veut dire exactement, c’est au moins ce que je propose ici, se passer d’y croire, tout en s’en servant comme d’un instrument.

Le hiatus de la croyance et de l’usage ne recouvre pas mais déplace celui de la théorie et de la pratique. Le hiatus de la croyance et de l’usage, à vrai dire, est essentiel au structuralisme, à toute approche structuraliste. Ce hiatus est au principe même de ce que Lévi-Strauss appelait « le bricolage », qui consiste à réutiliser, à recycler comme on dit, les produits maintenant déshabités des croyances d’un autre âge. Et …
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un petit coup de déprime

coup de déprime en ce moment. qui me donne à penser qu’éventuellement écrire un petit peu ici m’aiderait.

trop de routine. trop d’habitudes.

pas assez de lecture
pas assez d’écriture
pas assez d’étude
pas assez de sport
pas assez d’amis
pas assez de rencontres

trop de sommeil, trop de travail

difficile d’être seule, de travailler et de garder jules en même temps. et même si j’étais seule, sans jules, je pense que j’aurais ces jours de découragement, où je ne sais pas quoi faire, où j’ai seulement envie de dormir, et où je ne travaille pas.

journal

tout de même, c’est curieux, ce coup de déprime. pourrais pleurer. préférerais dormir. comment est-ce que j’ai pu tenir, jusqu’ici? qu’est-ce qui m’a fait tenir? qu’est-ce qui a disparu? ce pourrait être physique. d’ailleurs, ça l’est. ce pourrait être de l’angoisse.

et puis pour jules, heureusement, une réserve de sourires et de rires conservée.

Sans titre

enfin, je sais que ça va passer. comme c’est étrange, tout de même, de devoir en passer par là. mais, je ne sais pas de quel côté les changements, les améliorations vont venir. puis-je compter sur l’analyse? est-ce sur l’analyse que je compte? j’essaie d’imaginer ce qui me ferait vraiment plaisir. et je pense que ce serait l’idée de voir des gens, des gens que j’aimerais bien. comment est-ce qu’on se fait des amis? est-ce que ce serait écrire, qui me ferait du bien. quand j’y pense, je pense tout de suite au temps que cela prendrait. et cela me paraît irréalisable. il ne me semble raisonnablement pas avoir le temps d’écrire. est-ce que c’est vrai. j’écris à frédéric que …
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Sans titre

et puis, trop tard, maintenant, pour « apprendre » à écrire. vraiment, ça serait s’y mettre tard.

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