Que nul n’entre dans le XXIe siècle s’il n’est hypomane…

La communication immédiate caractérise l’époque, pour le meilleur et pour le pire. Elle a du bon : augmentation de notre puissance d’agir, liberté croissante, agilité, faculté permanente de faire salon, mise en commun des ressources intellectuelles, la vie quotidienne vécue à plusieurs… enfer ou paradis… […]

Le pire ? Pas de doute, c’est une tyrannie. La contemplation, la méditation, la mélancolie, l’acédie, la dépression, l’otium, le loisir, la lenteur, les langueurs, le flâner, le musarder, le baguenauder, le glander, non pas seulement le dimanche de la vie de la triade sacrée Hegel-Kojève-Queneau, mais même le sacro-saint Week-end franchouillard, et, par dessus le marché, « les sanglots longs des violons de l’automne… » – toutes ces institutions augustes de …
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Sans titre

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ne sais plus ce que c’est cette image, mais peux le retrouver.
me rappelle les lotissements derrière les dunes à nieuwpoort, où nous allions rouler, ma tante et moi, en kuistax. lotissements de villas, larges allées désertes, nous étions en juin. cet air artificiel. villégiature, villas de villégiature. des allées, dis-je, des routes plutôt où les voitures étaient interdites, circulation locale exceptée. des trottoirs, au milieu de nulle part des ronds-points. autant de vie que dans un jeu de légos. comme dans ce chien figé qui semble hésiter à emprunter lui aussi le raccourci tracé en diagonale (dans quelle histoire est-il ce chien debout / qui
réparera l’âme des amants tristes
).

Sans titre

l
m
m
j
ven dre di  – sommes malades tous, au lit
s – la semaine prochaine je travaille
d
l un di – presque qu’aussi difficile de ne pas faire régime que de faire régime.
m
mer credi – rien, toujours rien, chipotages, demain demain
jeux dits –   pour le boulot, n’y arrive plus ( à vrai dire texte de la semaine dernière a mis fin a qq chose, conclu, d’une façon à laquelle je ne m’attendais pas, et comme s’il fallait maintenant un après. comme s’il avait conclu, mais avant terme. j’ai accouché d’un bébé qui est toujours dans mon ventre. il me faudrait rester alitée, avec lui, et lui donner, quelques temps encore
le sein …
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Sans titre

vendredi soir, 23:52, ce qui m’ennuie, c’est d’être maintenant sortie d’un grippa A qui n’a duré que … 48 heures.  et qui plus est, de n’en être pas morte. tandis que

je suis censée rester contagieuse jusqu’à mercredi prochain.

comment je suis tentée de fermer le blog, comment je suis tentée. d’arrêter, de lâcher

la grippe a (h1N1) est une grippette.

il est 11:06, j’arrête d’écrire à 12:06. mardi.

donc, j’ai eu la grippe a. c’est une grippette.

premier soir, de mercredi à jeudi, la semaine dernière. f. absent, en hollande. ressens douleurs un peu partout, courbatures. suis au lit, m’apprêtais à m’endormir. me lève pour chercher thermomètre, ne trouve pas. me rends compte que douleurs m’empêcheront de dormir, prends du paracétamol.

le lendemain matin, jeudi. au réveil, douleurs, courbatures, reprends paracétamol, conduis Jules à l’école. au retour téléphone à f. pour qu’il me dise où se trouve le thermomètre. pense déjà à la grippe a (les courbatures). prends ma température, 37°1, ça n’est pas grand chose. annonce néanmoins  sur facebook que je suis malade. travaille, c’est le matin.

l’après-midi, trop


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C’est que l’objet est mouvement malgré qu’il n’y paraisse.

de duve manet courbet moi le monde et le n’importe quoi (suite), et de la perte de l’histoire

Le blog est un symptôme. Il n’y a pas lieu (donc) d’y échapper.

(Non plus mon père, je n’ai jamais compris, comment, dans la vie, il pouvait sembler à ce point hors de son époque tandis que sa peinture y était. Y allait, de son côté. (Il est vrai que lui pensait aller contre, son époque.))

Alors, le n’importe quoi des artistes. Manet, son asperge, Courbet, ses casseurs de pierre. Sont les exemples donnés par Thierry de Duve1 . Est-ce à dire que je pense que nous en soyons toujours là. Oui, à certains égards. La petite chose est sortie de,


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Fermer la porte au monde pour trouver la magie

Depuis 1960, James Graham Ballard habitait une petite maison à Shepperton, une ville de la banlieue de Londres. Hors de question pour lui de déménager d’un observatoire qu’il jugeait idéal pour regarder la société. Au printemps 2006, Libération était retourné le voir pour la traduction de Millénaire mode d’emploi, un recueil d’articles (Tristram). Son dernier roman, Kingdom Come (Que notre règne arrive, Denoël, 2006) venait tout juste de paraître. Quelques semaines plus tard, il allait apprendre son cancer. Son autobiographie, Miracles of Life, qui sort aujourd’hui en France sous le titre la Vie, et rien d’autre, sera son ultime livre avant sa disparition, le 19 avril 2009.

Ballard y raconte avec simplicité et chaleur son enfance


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