notre

chaton notre désir

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Sans titre

la nuit dernière, j’ai rêvé que j’avais de grandes (très grandes) boucles d’oreilles

(vouloir ce que l’on désire)

« … c’est comme objet a du désir, comme ce qu’il a été pour l’Autre dans son érection de vivant, comme le wanted ou l’unwanted de sa venue au monde, que le sujet est appelé à renaître pour savoir s’il veut ce qu’il désire… »


Lacan, p.682 des Ecrits

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Il n’y a pas d’accord possible entre la chaussure et le pied.

[… ] « Le gnomon du psychanalyste ».
Voilà un homme qui ose poser le problème de ce que c’est que devenir
un analyste quand on est un homme ! Comment faire, quand on est un homme,
pour devenir une femme, puisque l’analyste a une position de femme ?
Lacan utilise le terme de gnomon p. 877 des Écrits.

Je rappelle dans quel contexte. La division du sujet est un point-noeud, dit Lacan. Elle se
noue à un manque – le manque du pénis de la mère. D’où le mathème que Lacan
propose : (-j) / $. Le pas-de-savoir $ est articulé au pas-de-pénis (-j).

Pas-de, Leonardo l’a fait remarquer, c’est non seulement le manque, mais
aussi le …
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la politique du symptôme, la politique de l’autruche

« Cet engagement-là relève d’une décision politique, non pas de la politique du symptôme qui est la politique de l’autruche : avoir pris acte d’un réel, mais en même temps refuser d’en tirer les conséquences. Et, en particulier, croire qu’il y en a un, au moins un, qui le fera pour nous. La politique du symptôme – politique du pire parce que c’est celle du père – comporte la croyance à l’Autre : qu’il soit gentil ou méchant, détesté, ignoré ou aimé, est secondaire au regard du fait de le faire consister. L’affect – colère, tristesse, etc., naît en ce point-là où l’Autre se remet à exister. Le trop dont on pâtit – le pathos -, c’est le moment où


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Sans titre

essaie de me réeiller. vis raiment incoryablement en dehors du monde. hier u film de ruiz.généalogies d’un crime. aant-hier vu  film de bunuel, premier film de la période meicaine, oublié son titre, comédie musicale. commencé autre livre de ballard. un livre qu’il recommande de lire n’importe comment, en le prenant dans n’importe quel endroit. je ne sais pas d’où vient cette fatigue. l’automne? la ménopause ? je ais me faire un café.

je m’accrochai à la statue d’un ange dans le cimetière

 » […] J’entrai dans son bureau, et elle s’intéressa à deux interprétations dans ma cure. A l’âge de 5 ans, un jeune homme qui était pour moi comme un père, mourut le mien venant d’émigrer en France.  Après l’enterrement, je m’accrochai à la statue d’un ange dans le cimetière, et refusai de partir. Pendant longtemps, dans une analyse précédente dont j’ai parlé au cours des Journées, cela avait été interprété comme la peur de la mort. Une scansion de Jacques-Alain Miller a inversé l’interprétation et fait apparaître le désir d’y rester ou plutôt sa jouissance, la pulsion de mort.  »

Francesca Biagi-Chai : Le voile soulevé – Journal des Journées n°60


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si j’étois une autruche (j’ai un coup de fil à donner et j’hésite)

je suis fatiguée. hello, c’est dix heures huit minutes, c’est lundi et je suis fatiguée. je ne sais pas si je vais donner un certain coup de fil ou pas. est-ce que je le fais, est-ce que je tente de vérifier, encore, la nature de mon lien à la psychanalyse, ce qu’il me reste à en faire. rien. quelque chose. est-ce que j’essaie de débusquer chez moi, encore, « le désir de savoir ». comment est-ce que je fais pour en finir vraiment avec l’idée de (ne pas) devenir psychanalyste. je dors? je continue comme je fais actuellement, je dors, je laisse passer le temps. j’attends. j’ai beaucoup attendu de la psychanalyse, j’ai cru que je lui devais de rester

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il fait glacial

je vais dormir, je vais re-regarder ce film de ruiz. je vais mettre le réveil à l’heure. je vais mettre de la crème sur mes paupières.
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