même l’ignorance ne peut rien contre cela qui nous environne. tu pleurais hier soir. petit. viens encore. pleure. petit. dis. la maladie aussi nous attend. il faudra du courage, encore dire oui. nous ne sommes responsables que de nous-mêmes, c’est ce que je crois. la lumière est dedans. la lumière est dehors.
vouloir ce qui est proche, vouloir ce qui vous arrive, même qui vous arrive à l’improviste, et vous fait mal
« La joie est l’affect spinoziste du rapport au réel, l’affect auquel on peut atteindre lorsqu’on ne croit plus aux caprices du sort, mais lorsqu’on s’égale à lui, que l’on s’accorde avec lui, sur un mode qui est proche de l’éternel retour de Nietzsche : vouloir ce qui est proche, vouloir ce qui vous arrive, même qui vous arrive à l’improviste, et vous fait mal.» Jacques-Alain Miller, « Les us du laps », 26 janvier 2000.
mais c’est mon template de 2balles
il y manque la police de caractères japonaise
qu’on m’a fait enlever
merci
sinon je pense que dans cette interview le père de julien coupat démontre bien l’inverse
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/20081230.OBS7792/?xtmc=coupat&xtcr=9
à savoir que ce qui nous arrive on peut bien souvent ne pas le vouloir DU TOUT et se battre contre ce que ce soit arrivé
oui
Recherche de même si ça fait mal spinoza nietzsche jacques-alain miller –
1 résultat consulté1 résultat consulté
<2balles fermé)> – 2balles.cc http://2balles.cc/voir_venir/2003_03_02_week.php
j’ai aussi cherché la police japonaise mais
maintenant faut que j’aille chercher jules !
ce bl*g, http://2balles.cc est positivement extraordinaire je trouve
sorry petit, j’ai enlevé le template 2b . désoeuvrement découragement . j’en fais trop, en avais trop fait.
on en a parlé, il y a le choses contre lesquelles on ne peut rien faire ( en réponse à, voir ci-dessus). et puis, quand cela est possible, bien sûr, mais qu’est-ce qui est sûr, bien sûr, se battre , dira-t-on, dit-on .
hm., désoeuvrement encore : j’ai activé la fonction des « avatars » dans les commentaires.
et je n’ai toujours pas lu l’interview du père de coupat j.
mais!
je pars chez pgplastique
et, qui plus est, jamais je ne lis de poésie, je ne dis pas
je ne dis pas que je n’essaie pas mais
bolaño est un écrivain obsédé, enfin c’est comme ça que je le vois, me l’explique, par le mal, la possibilité du mal, le mal étant chez lui le crime, le meurtre, et le mal étant une forme d’expression de la liberté (devant se nouer d’une façon ou d’une autre à l’écriture (ce qui transparaît plus clairement dans « étoile distante »).
» Hector souffla bruyamment.
Tu ne comprends rien, dit-il. Tu crois qu’en m’arrêtant les crimes vont cesser? Tu crois que tes chefs feront justice de moi? Tes chefs me dépèceront en secret probablement et jetteront mes restes là où passent les prédateurs. Tu est un maudit prédateur, dis-je. Je suis une souris libre, me répondit-elle avec insolence. Je peux habiter la peur et je sais parfaitement vers où se dirige notre peuple. Il y avait tant de présomption dans ses paroles que je préférai ne pas répondre. Tu es jeune, dis-je. Peut-être y a-t-il une manière de te guérir. Nous ne tuons pas nos congénères. Et toi, qui te guérira, Pepe? me demanda-t-il. Quels médecins soigneront tes chefs? Mets-toi sur le ventre, dis-je. Hector me regarda et je lâchai la corde. Nous nous lançâmes dans une lutte corps à corps, à mort. » le gaucho insupportable, p. 84
CE QUI EST curieux, c’est que personnellement, je ne m’ennuie jamais. quand je ne sais pas quoi faire de moi-même, je dors, je lis, je regarde la télé.
( tiens c’est qui Hector, dans la tragédie grecque?)
quant au crime, je l’ai probablement « connu de trop près » que pour
lui trouver le moindre charme.
j’aurais tendance dès lors à penser
qu’au contraire la
liberté commence au crime, au meurtre qui n’est pas commis.
(enfin tout ça (je parle des histoires de bolaño) c’est de la fiction. que la vérité a structure de fiction. mais est-ce qu’on ne sent pas bien que le thème en est à la fois universel – mais quel universel en quoi le crime le mal le meurtre est-il ; mais enfin c’est bien sûr, le mal est universel, et le crime en représente la quintessence ; et l’écriture – et très particulier (à bolaño, puisqu’il ne cesse d’en parler, qu’est-ce qui de dans son histoire vient là chercher à se
il y a des gens qui à entendre le mot « mal » sursautent, se hérissent. je sois dire que moi-même arrivée au mot « mal » dans l’extrait de bolano repris ci-dessus, je me suis sentie mal à l’aise.
« Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image :
Une oasis d’horreur dans un désert d’ennui!
Et avec ces vers, en vérité, nous avons plus qu’il ne nous en faut. Au milieu d’un désert d’ennui, une oasis d’horreur. Il n’y a pas de diagnostic plus limpide pour exprimer la maladie de l’homme moderne. Pour sortir de l’ennui, pour échapper à ce point mort, la seule chose que nous ayons à notre portée, et même pas si facilement à notre portée que cela, il faut fournir des efforts pour cela aussi, c’est l’horreur, c’est-à-dire le mal. »
et est-ce que bolaño ne force pas son interprétation? moi je lis : « notre image : une oasis d’horreur »
je n’ai lu que deux livres de bolaño : « étoile distante » et « le gaucho insupportable ». je voudrais beaucoup lire « la littérature nazie en amérique » !