retour sur l’a-pensée – introduite à l’autofiction (après l’avoir été au blog, autrefois)

Publié le Catégorisé comme brouillonne de vie

17 février

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le désir de publier. (c’est quoi ça?)

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désireux
est-ce que nous ne sommes pas nombreux (à être) désireux d’arrêter quelque chose ( de fumer, de manger, de dépenser, de

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la veille, j’avais décidé d’arrêter de manger du sucre. après tout, il m’était bien arrivé d’arrêter de fumer. mais pour l’heure je préparais des pâtes aux boulettes, lesquelles, je ne sais pourquoi, brûlaient.

18 février

fine little day

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à dire vrai
naturellement, je tendrais plutôt à m’éteindre qu’à m’allumer.

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à vrai dire
j’attends le moment d’aller au lit. je compte les heures.

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je suis tout à fait capable de me dire (c’est moi qui souligne) que je vais a.r.r.ê.t.e.r d.e m.a.n.g.e.r d.u s.u.c.r.e et de ne pas m’y tenir. plus joli encore : de ne pas en souffrir, de ce manquement à une intention (en pensée formulée).  j’observe. je teste. je constate.

il y a vraiment les choses que je me dis. c’est un monde à part. qui fait sa vie, le bord
de l’inconscience.

comment freud parlait-il des pensées, du pré-conscient? je ne sais plus.

je passerai peut-être les quarante prochaines années à traiter / traiter de ce qui reste des lectures de mes
quarante
premières années.


des pensées en l’air
comme on dit des paroles en l’air. ce sont des pensées en l’air.

 

souvenir d’un article dont le titre associait la pensée & l’autofiction. ça c’est très intéressant. mais l’article ne m’a pas paru tenir ses promesses. une hypothèse de travail. “De la pensée comme autofiction”, par Bernard Comment. à relire, tout de même (dans le Magazine Littéraire n° 482).

je suis vraiment fascinée par la multitude de mondes, de sphères, dont nous sommes faits. mondes parallèles, qui souvent s’indiffèrent, se croisent sans se mêler, se concerter. vivent leur vie. sans – semble-t-il – avoir accès à aucune autre. comme si j’étais habitée d’une multitudes de langues à jamais étrangères les unes aux autres. cela me frappe, depuis toujours. (l’enfance, elle, fait encore sens. à ce qu’il semble.)

oui, vraiment, les mondes se sont démultipliés depuis que_ ( à suivre)

le vin que je bois n’est pas très bon; 2002 serait-elle une mauvaise année; j ‘aurais franchement préféré regarder la télévision.

°oui mais je p(o)ublie°

° rien qui aille au déchet, au rebut. quand tout fait trésor. ° un trésor de mots, car pour le reste, l’appartement se vide.

sur une page, les choses redeviennent une. ou ne s’agit-il que de l’instant de leur écriture?

jakob

Par Iota

- travailleuse de l'ombre

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