inherit:YES/NO

Publié le Catégorisé comme brouillonne de vie

mardi 8 juin


lis en ce moment virginia woolf, ses carnets, magn


à une 1 heure 1/4 hier pensais partir chez l’analyste quand me suis rendu compte que ce n’était plus l’heure puisque c’était déjà l’heure de mon rendez-vous, que je m’étais trompée. ai « pris sur moi », allons allons, ne pourrais-je être prise en défaut, allons allons, pour qui le prends-je que je n’oserais l’appeler, plus jamais l’appeler ? l’ai appelé, il m’a ( heureusement pour moi, à ce moment-là) répondu fort gentiment et demandé de venir dans la demi-heure, ce qui m’a surprise mais qui valait mieux; suis sortie emportant le petit livre que j’avais écrit sur mon père, le petit livre jaune sur les dernières œuvres et mes clés de vélo; moi qui prends toujours garde de ne pas me fatiguer en roulant, ai pédalé en force, aussi vite que possible, et suis arrivée à temps; ai donné le livre, expliqué mon retard et l’effort que j’avais fait de l’appeler, le livre lui plaisait, j’en étais surprise, heureuse, forcée alors de reparler de lui, de mon père, du voyage à bruxelles de la semaine dernière et de l’exposition, de la sorte d’envie qui m’était presque venue de faire à mon tour, tout de même, quelque chose pour cette œuvre, du plaisir que je pourrais y trouver, le souvenir revenant de ma tentative de faire un site internet lors de mon arrivée à paris, ce site pour ma mère, qui reprenne ses souvenirs, ce site qui aurait dû nous rendre possible l’analyse de l’œuvre de mon père, qui aurais dû me rendre possible ce travail, et auquel j’ai retravaillé toute la semaine dernière, http://jacquesmuller.be. au point que je m’arrête, finalement effrayée d’être à nouveau prise dans quelque chose dont je ne contrôle plus la menée,


de telles choses se disent donc que sors de là bouillonnante un peu, souriante éperdue, arrive épuisée à la maison où ne trouve qu’à m’endormir le temps que vienne l’heure de chercher jules à l’école. plus tard, la nuit venue me réveille dans un souffle, inquiète et inquiète.  levée, bu du thé sucré, recouchée plus ou moins résolue à écrire à FL.

me sera revenu que tout de même, cela faisait maintenant des années que j’avais pris soin d’oublier mon père et son travail, que je m’en tenais aussi éloignée que possible, que j’avais déjà beaucoup souffert de n’être pas arrivée à faire ce livre  qu’il m’avait demandé sur son lit de mort,


l’héritage le plus difficile, comme s’il y en avait dde fa


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agence gamma
de belgique, avais ramené les cd reprenant les photos des œuvres, pensant les recopier sur mon ordinateur. mais, même une fois recopiés, comment les retrouver, facilement, vite? c’est une plaie. pensé mettre les images sur le serveur, dans la bd du site, puisque là, elles seraient très facile à retrouver. malheureusement, c’est probablement trop lourd. quoi, alors? et puis lourd, jusqu’à quel point? combien d’œuvres ? quel poids par image ? combien d’image par œuvre?


Par Iota

- travailleuse de l'ombre

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