ju

Publié le
Catégorisé comme imagesÉtiqueté

Oublis de certains noms communs et littérature

J’oublie toujours le sens des mots hérésiarque et démiurge.  Également celui de solipsisme et d’idiosyncrasie. ( Jamais aimé interrompre une lecture par fastidieuse consultation du dictionnaire / toujours compté sur ce que le contexte  pourrait me dire de la signification du mot sur lequel j’hésitais / or, certains mots, résistent  / et de découvrir leur sens via le dictionnaire ne suffit pas du tout à ce que je les intègre.)

Lis Fictions, de Borges. Un peu à cause de Toussaint Jean-Philippe ( L’urgence et la patience) – ce sentiment de n’être pas assez proche de la littérature, de n’être pas suffisamment consciente de son existence ( un peu comme si elle n’existait pas) ( tandis que …
Lire la suite → “Oublis de certains noms communs et littérature”

Edge of Darkness; peut-être

jeudi 3 mai 2012

fin de journée au square, ju et les mamans. agréable, sur l’herbe. ju et les enfants enchantés.

soir, au l it avec f. deuxième épisode de Edge of darkness. jamais le temps de lire (juste eu le temps de commencer le Borges cette semaine, dont je voudrais relire la première nouvelle). peut-être que j’ai envie de faire l’amour. peut-être que j’ai envie de faire l’amour. f. devient fou. louer à la bibliothèque le Journal de Kafka.

rien

samedi 5 :
09:23 –  F. et moi communiquons par mail. enfin, moi surtout.
10:38
  – de quoi est-ce que je parle ici ? de quoi est-ce que je parle et je reparle ? comment m’y prendre pour le savoir ? parce que je suis très loin de parler de tout. de moi, bien sûr, je ne parle que de moi. mais quel est l’objet que je ne cesse de poursuivre ? (s’il en est un / si c’est de cela qu’il s’agit / l’opposition dialectique poursuite><jouissance d’un objet est-elle valable?)
(j’aurais aimé parler de ce qui me fait difficulté. quand certaines ne se laisseraient pas aisément saisir. d’autres se verraient transformées par l’écriture. j’essaie d’offrir à mes difficultés à …
Lire la suite → “rien”

Sans titre

dominique, dear, je vais bien, j’essaie de m’organiser, depuis si longtemps j’essaie encore de m’organiser. j’ai une carte maintenant pour aller au cinéma, j’en ai plein d’envies, mais je ne sais comment m’arranger, je ne trouve pas les moments. je me suis mise à cuisiner, voilà, c’est fait ; je n’y arrivais pas, ça m’angoissait, je m’y suis mise. parfois, je fume des vraies cigarettes, j’ai froid aussi, plus souvent cependant, surtout ces jours-ci. je me suis acheté une montre, mais elle n’a pas de pile. chester le chat s’est installé devant l’imprimante, guette le moment où un papier en sortira. jules a un meilleur sens des priorités que moi: s’amuser. je n’aimerais pas qu’il perde ça, c’est précieux. lui …
Lire la suite → “Sans titre”

mon meilleur ennemi

Essaie de faire attention à F, d’être « gentille » (guillemets entoure ce mot à cause de ce que je le soupçonne d’agir comme signifiant pour moi, c’est-à-dire d’avoir tendance à jouer sa partie seul, indépendamment de sa définition dans le dictionnaire….)
…. ces jours, où, petite, je décidais d’être gentille….
Gentil/méchant – je n’ai décidément pas encore percé le rôle, la fonction particulière de cette opposition dans mon logiciel…
Termes enfantins avait fait remarquer GG (premier psy parisien)
 
Tant il est vrai que j’ai tendance à le traiter, considérer comme un  ennemi – ainsi que je le notais ici récemment…. ce qui est tout de même curieux. S’agit-il de rapprocher ça de ce que Miller développait de la « 

Lire la suite → “mon meilleur ennemi”

Une ironie constructive

Une ironie constructive Comme Jacques-Alain Miller l’avait si justement désignée, il y a de nombreuses années, et que son cours de l’an passé permet d’argumenter, il s’agit bien d’une clinique ironique. C’est-à-dire une clinique qui fait la distinction radicale entre réel et semblant, entre existence et être, soit entre hénologie et ontologie. Mais qui fait sa part belle au sinthome, agrafe unique du semblant et du réel.
Top