Les noms, Don DeLilllo

Que d’ambiguïté dans les choses exaltées. Nous les méprisons un peu.  (p.  9)

C’est presque comique le nombre de manières dont on peut se sentir diminué. (p. 25)

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Catégorisé comme en lisant

L’expression élémentaire, celle qui n’a pas de but communicatif préconçu, est un réflexe. A quel besoin, à quelle impulsion du corps obéit-il ?

JE pense que les différents modes d’expression : pose, geste, acte, son, mot, graphisme, création d’objet…, résultent tous d’un même ensemble de mécanismes psycho-physiologiques, qu’ils obéissent tous à une même loi de naissance. L’expression élémentaire, celle qui n’a pas de but communicatif préconçu, est un réflexe. A quel besoin, à quelle impulsion du corps obéit-il ?
Retenons parmi les réflexes provoqués par une rage de dents par exemple, la contraction violente des muscles de la main et des doigts, dont les ongles s’enfoncent dans la peau. Cette main crispée est un foyer artificiel d’excitation, une « dent » virtuelle que détourne en l’attirant, le courant de sang et le courant nerveux du foyer réel de la douleur, afin d’en déprécier …
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à mi-corps, midi

Je pensais que j’étais bien réveillée, je m’étonnais même de ce que j’étais si bien réveillée. J’ai pensé : « Oui,  c’est incroyable,  tout va bien,  aucune étrange sensation, je sais qui je suis, (donc) je peux monter au premier étage ».  Et je montais au premier étage. J’étais toujours au lit,  je n’avais pas encore ouvert les yeux, couchée sur le dos. Et le premier étage où je montais se situait à l’intérieur de mon corps. Avec le rez-de-chaussée côté lit, niveau peau,  et le premier, à mi-corps, en coupe horizontale à l’intérieur du corps, longue étendue au plafond bas que je voyais s’allonger presque jusques aux pieds. Et je me croyais très bien réveillée.

Avant cela, en


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au bout du compte

Je n’arrive pas à me faire à l’idée que je n’aurai rien fait de ma vie. Que je ne laisserai rien derrière moi. Que je ne me survivrai pas. Ça n’aura pas cessé de me tracasser,  cela.  Je n’aurai pas cessé d’essayer de faire quelque chose, d’essayer d’œuvrer. Ça m’aura pris tout mon temps.  Toute mon énergie.  Je n’ai jamais pu vivre pour le présent. Sauf avec l’enfant. C’est ça qui a fait du bien. Maintenant, lui aussi commence à s’inquiéter de demain.  Je me demande si c’est comme cela pour les autres aussi ? Je ne suis pas triste. J’aimerais renoncer. Ne pas devoir vivre pour après la mort.  Cette lutte insensée. Et je me demande ce qu’il resterait,  …
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le trou dans le cv

Confusément réveillée ce matin dans le souvenir du principe de réalité. Très simplement venu là comme s’il ne m’avait jamais quittée. Son concept. Allons, me dis-je, vraiment de ma vie n’ai-je rien fait d’autre que de m’inquiéter de la postérité, n’aurais-je travaillé, voulu œuvrer,  que dans l’appréhension que tout ce que j’ai vécu, in fine si attachant, soit oublié, disparaisse ? Une fois remise de cet instant-de-voir, ce propos supportait  d’être nuancé et repartais-je à la recherche des grandes raisons de ma vie.

Le principe de réalité n’est-il pas cela qui régit nos vies, à quoi je n’ai jamais su me plier, auquel j’ai cherché par tous les moyens d’échapper ? Ce qui pourrait expliquer que mon …
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sur les traces du principe de réalité

Désireuse de retrouver ce qu’est le principe de réalité, suite à ces pensées de réveil de l’autre jour, je relis Freud.  C’est un vrai plaisir. Quelques extraits :

Sigmund Freud,  Essais de psychanalyse, Première partie – Au-delà du principe de plaisir (pbp – Petite Bibliothèque Payot)

augmentation / diminution quantité d’énergie

Aussi nous sommes-nous décidés à établir entre le plaisir et le déplaisir, d’une part, la quantité d’énergie (non liée) que comporte la vie psychique, d’autre part, certains rapports, en admettant que le déplaisir correspond à une augmentation, le plaisir à une diminution de cette quantité d’énergie.
[… ici un morceau de  phrase que je ne comprends pas1 ]
il est probable que ce qui constitue le


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Sans titre

– Qui es-tu ? – Celle-là qui n’a rien, qui reçoit.- Cela n’est pas conforme au principe de réalité !- Mais le contourne.

Alors, ce serait-là ma devise.

On voit bien qu’elle n’a rien de présentable. Que ce n’est pas ce qui s’inculque.  Et que vaut une devise que l’on garde cachée.

The Act of killing

The Act of killing
« Reply #1 on: Yesterday at 02:58:06 pm »

 » rawhful 2 months ago
I just saw this film today. It is one of the darkest, most intense films I have ever seen. One of the best documentaries ever made in my opinion. The tone of the film is both arresting and surreal, and it plunges the depths of human cruelty in a way that is completely unique. « 

« Dans cette scène, l’un des criminels explique aux autres que s’ils acceptent de jouer dans mon film, leur vrais visages vont être dévoilés, la vérité sur leurs crimes va être révélée et les Indonésiens vont enfin avoir la confirmation de ce qu’ils savent déjà, à savoir


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