Très fatiguée, pas dormi assez.

Regardé série hier jusqu’à deux heures,  Luther. IMG_0532Puis visages voix histoires qui continuent, que je prolonge, parce que j’en ai envie, puis parce que je ne peux plus m’en empêcher. Et d’autres choses, comme me répéter Tu dois mourir. Sans drame, mais incessant, bruit de fond, vagues. Alors levée,  mangé des choses sucrées,  pensant que réconfort mais. Bref, insomnie, longtemps que. Avais oublié comment. Ces choses qu’on n’arrête pas de se dire, pensées qu’on ne peut s’empêcher d’avoir. Et la série qui restait, Luther, que j’avais regardée, ça restait, je la faisais rester, j’essayais de la faire rester, dans ma tête, l’histoire, les personnages, l’esthétique. Qu’est-ce qui m’avait plu ? Qu’est-ce que je cherchais à retenir ? Enchantée. …
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mes supposés lecteurs

Dois fermer le blog, pas le courage de l’écriture, trop paresseuse, devenue trop paresseuse ; ai été travailleuse, ne le suis plus. Du coup continue à trop restreindre ce que je dis. Présuppose, crains, espère, m’attends à certains lecteurs, qu’internet rend d’ailleurs trop proches, auxquels je cherche à servir ce à quoi je m’attends qu’ils s’attendent.

Par exemple, entre autres, et s’opposant d’ailleurs à mes autres supposés lecteurs, crains trop la lecture des psychanalystes, moins leur lecture que celle de l’École (de la Cause freudienne), qu’ils représentent pour moi. Ce que je crois de ce qu’elle peut savoir, qu’elle veut savoir, de la façon dont elle veut le savoir, du moule, des modèles (langagiers) dans lesquels elle fonctionne, de l’étroitesse …
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lu ausi

Quote from: dulce coniglio on September 09, 2013, 11:55:06 am
« c c’est super mais tellement dense
donc j’ai pris ça en parallèle »

– ah oui, moi j’ai pareil avec Proust, sa Recherche, que j’ai lue pendant les vacances, dense donc en parallèle ce livre, Love&Pop, parmi d’autres, mais je ne me souviens plus de cette histoire du mec qui a le sida, de toutes façons j’ai aucune mémoire, à la place je me souviens d’un film que j’avais vu, japonais, dont je ne me souviens bien sûr pas du titre, en deux parties, le film, j’ai vu que la première partie et je suis pas sûre d’avoir aimé – parce que je n’ai pas de goût; …
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Publié le
Catégorisé comme en lisant

J’ai fermé le blog au public

Nous sommes mercredi. J’ai fermé le blog au public il y a  un jour ou deux suite à une discussion que j’ai eue ce week-end, samedi, avec Frédéric. Je lui disais que je n’en pouvais plus, que j’envisageais de reprendre un analyse,  que je n’en pouvais plus de ne pas avoir de métier, que je n’en pouvais plus de ressasser le passé en me demandant ce qui s’était passé, où ça avait cloché… Et il m’a répondu que j’avais déjà fait tout ça, que je n’avais rien à  leur demander, que si je voulais être analyste, je devais ouvrir un cabinet, et sinon,  que c’était autre chose.
Je fermais les yeux, ce qu’il me disait me transpercait le coeur, je …
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Nue, Jean-Philippe Toussaint

Il y a la « disposition océanique » aussi, de Marie,  son goût pour la nudité. Sa facilité à faire une, nue, avec la nature, dont aurait répondu le défilé en robe de miel, révélant, pourtant, avérant, questionnant la possible face d’horreur (de la nue dans la nature). Comme s’il avait fallu, pour elle, Marie, que la haute couture repondît de la grandeur, de la beauté de ce « sentiment océanique » que le narrateur dit donc observer chez elle. Et que ce soit au départ de la faille, de la faillite, alors de cette correspondance, du recouvrement « nature/culture » pour le dire très grossièrement – peut-être on aurait pu dire aussi « femme /robe », « nue/non-nue, vêtue …
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