au-delà de la passe, le symptôme comme auto-similaire

« Lacan a cueilli dans la bouche d’un de ses patients une formule qu’il a adopté, qui faisait du symptôme l’équivalent de points de suspension, qui faisait du symptôme un etcaetera. C’est une façon d’exprimer à partir d’un signe de ponctuation de l’écriture, que la parole, celle que l’analyste demande, celle qu’on lui donne dans l’expérience, dépend d’une écriture, s’articule à la permanence d’un symptôme qui itère Une itération c’est une action qui répète un processus, et, une fois évanouis les mirages qui se dissipent dans le désêtre, au-delà du désêtre, il reste l’itération, et l’itération du symptôme est référable à ce qu’on appelle un semelfactif semel ça veut dire en latin « une fois » …
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Un autre point m’a paru intéressant à relever dans ces témoignages. Il s’agit du rapport à la parole.

« […] Un autre point m’a paru intéressant à relever dans ces témoignages. Il s’agit du rapport à la parole. Ainsi, à plusieurs reprises, ces enfants, ces mères disent qu’ils préfèrent ne pas parler. Qu’ils préfèrent ne pas dire ce qu’ils ressentent, ce qu’ils éprouvent car sinon, c’est trop difficile. Cette limite à la parole est un indice de l’impossible. Elle indique l’au-delà de ce que la parole peut dire, l’au-delà de ce qu’elle peut vouloir dire. Face à cette rupture dans la vie, la parole ne fait qu’écraser le réel par l’imaginaire, et c’est proprement insupportable. La défense est nécessaire. Elle passe par un silence, un oubli de la réalité, un oubli calculé dont certaines mères ont …
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