défaire l’idéologie du nihilisme par une authentique pensée du mal

subject: Le mal

Bonjour, 

J’écoutais ce matin sur YouTube votre premier exposé donné à la Générale, sur le mal en philosophie. Je ne suis pas philosophe mais je me suis longtemps intéressée à Lacan (tant que mon analyse à duré, en fait, 10 ans il y a 10 ans) et je voulais vérifier si j’avais quelque chose à vous dire à propos du mal en psychanalyse. 

La psychanalyse à été importante pour moi, au premier abord parce qu’elle se propose de comprendre ce qui peut pousser au mal, au crime. Elle s’abstient de juger et essaye de délinéer l’enchaînement des faits, de remonter aux causes. 

C’est vraiment ce qui m’a attirée d’abord dans la psychanalyse. J’avais été élevée dans la


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décider de ne pas décider

N’arrive pas à marcher à cause de mes chaussures. Décidément toujours pas trouvé celle qui convienne à mon pied.

 

Crains de ne pas arriver à  faire ce qu’il faut pour être admise au concours d’assistante sociale. Déjà, quelque chose en moi me dit c’est pas ça, c’est pas ça, c’est pas ça. Il va falloir que je travaille à de bons arguments, réfléchis, pour justifier ce choix. Moi que la seule ombre d’un choix coule dans un océan de doutes. Comment ferai-je pour arriver à justifier ce choix-là. Qui plus est, je ne l’ai fait que contrainte et forcée.  Enfin, je me. Sentais contrainte et forcée par ce rendez-vous avec Pôle emploi  (à moins qu’il ne s’agisse déjà d’une
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Deux notes sur l’enfant, J. Lacan

Ces deux notes1, remises manuscrites par Jacques Lacan à Mme Jenny Aubry en octobre 1969, ont été publiées pour la première fois par cette dernière, dans son livre paru en 1983. Le texte ici repris l’a été à partir de Ornicar?, n° 37, avril-juin 1986, p. 13-14.

2.– Semble-t-il à voir l’échec des utopies communautaires la position de Lacan nous rappelle la dimension de ce qui suit.

La fonction de résidu que soutient (et du même coup maintient) la famille conjugale dans l’évolution des sociétés, met en valeur l’irréductible d’une transmission – qui est d’un autre ordre que celle de la vie selon les satisfactions des besoins – mais qui est d’une constitution subjective, impliquant la


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Variations sur Deux notes, Philippe Cullard

Jacques Muller, Mère et enfant, 1971Exposé à Strasbourg le 7 mars 1999, à la Journée d’étude Metz-Nancy-Strasbourg, « L’enfant, l’adolescent et l’agressivité ».

La partition de la symptomatologie infantile que Lacan expose, en quelques lignes denses, dans ses « Deux notes »1  remises à Jenny Aubry, peut en imposer, à une première lecture – parfois retenue dans notre communauté – pour une correspondance avec la dichotomie classique névrose-psychose.

Cependant, dans le commentaire de Jacques-Alain Miller intitulé « L’enfant et l’objet »2 , cette division de Lacan en, d’une part, symptôme relevant du couple des parents, et d’autre part, symptôme du ressort de la relation prévalente mère-enfant, n’est clairement plus référable à cette opposition simple de structure. Ce commentaire constitue, au surplus, une synthèse


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le silence de la mère

Vous apportez un éclairage nouveau sur le ravage maternel, lorsque vous indiquez, page 59, qu’une fille peut connaître une forme de laisser tomber de la part de sa mère. Il s’agit non pas d’une absence de soin, de paroles blessantes ou de rejet, mais d’une certaine forme de silence.
Il y a «tout ce que la mère ne peut dire et qui prend toute sa puissance» et «la fille se trouve alors aux prises avec cette jouissance muette». Comment, une cure analytique, qui est une expérience de parole, permet-elle de traiter cette modalité du ravage maternel très spécifique?*

Rose-Paule Vinciguerra (à propos de son livre Femmes lacaniennes) : Ce ravage n’est pas celui qu’évoque Freud autour de la revendication …
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je suis à la campagne, j’ai mal à la tête, aux dents. je suis au lit. j’ai passé la journée au lit. c’était bien. je vous écris, finalement.

je suis à la campagne, j’ai mal à la tête, aux dents. je suis au lit. j’ai passé la journée au lit. c’était bien. je vous écris, finalement. j’ai besoin de vous, je crois, pour sortir un peu d’une sorte de sentiment d’irréalité. je vous écris pour arriver à m’écrire, bien sûr, quelque chose de  valable, quelque chose qui compte, pour moi. 

la semaine dernière, ou la semaine d’avant, j’avais écrit à mehdi belhaj kacem (suis pas sûre que ça s’écrive comme ça). eh oui. je vous en fais l’aveu. c’est ma midinette-attitude. j’avais fini par écouter son exposé sur le nihilisme que fer qu’élise avait posté ici même et j’avais eu envie de lui parler du mal en psychanalyse.


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« Le problème qui se pose alors est celui qui est lié à l’articulation entre l’horreur de la jouissance sexuelle et l’horreur de savoir.»

Ce qui de la rencontre s’écrit  de Pierre Naveau par Solenne Albert*

« En psychanalyse, il n’y a pas de solution immédiate, mais seulement la longue et patiente recherche des raisons. »1 Il me semble que cette parole de Lacan résonne avec ce que traite avec une grande justesse le livre de Pierre Naveau2, à savoir l’amour, la rencontre amoureuse, le désir, la jouissance. Qu’est-ce qui donne à une rencontre son caractère déterminant ? Qu’est-ce qui sépare une femme d’un homme ? Quelle dissymétrie se rencontre, au cœur de ce qui rate ou de ce qui se noue ? Dans la préface à ce livre, Éric Laurent indique qu’il ne s’agit pas, dans ce qui sépare, d’une différence anatomique, mais


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Bonnes résolutions l’an neuf

Ferez-vous des bonnes résolutions ? Pas mon cas d’ordinaire d’habitude. Cette année pourtant peut-être sans doute hasard de calendrier et même si je devrais me méfier m’effrayer, voilà :
. Je vais peut-être reprendre des études, donc tenir dans cette résolution
. Pour ça, dormir moins – je suis addict du sommeil, j’aime ça, c’est plus fort que moi (je voudrais que ça me quitte, cette addiction, parce que sinon, ça va pas le faire, faut que je trouve le biais, mais, les habitudes sont ancrées maintenant, des années que je me la coule douce, me treat softly, me traite doucement, j’espère que je vais pouvoir lever le traitement, lâcher la pédale sur quelques jouissances et m’engager sans trop de


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