L’on aime et pourtant l’on se quitte

Une querelle doctrinale

On trouvera ici des extraits du premier chapitre de livre de Pierre Naveau Ce qui de la rencontre s’écrit, Etudes lacaniennes récemment publié aux Editions Michèle.

La querelle du phallus

karen horney et hélène deutsch se sont trompées, lacan le dit dans L’étourdit, elles ont été aveuglées par le « voile de l’organe », voile pudique sur la castration du père. ce qui compte ce n’est pas la répartition homme/femme de l’organe mais la façon dont un sujet appréhende le manque de signifiant et donc le phallus comme signifiant venant suppléer à ce manque

un monde où l’on se quitte

« la fille quitte sa mère pour son père, puis quitte son père (Freud, 1925)


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La femme qui dit non

Résumé du deuxième chapitre de livre de Pierre Naveau Ce qui de la rencontre s’écrit, Etudes lacaniennes publié aux Editions Michèle. Mes commentaires sont en italiques.

cas d’une femme qui a peur de son père et pourtant s’identifie à lui. cette peur s’étend à tous les hommes, que toutefois elle aime « autoritaires, virils, puissants ».

dit d’elle-même qu’elle est « la femme qui dit non » et refuse tout rapport sexuel tant qu’elle n’est pas sûre d’être aimée.

Je te demande de ne pas me proposer ce que je veux pour que je ne doive pas te le refuser

Moi-même, plus jeune, vers la trentaine dirais-je, j’avais remarqué combien il m’était impossible de ne pas dire non à ce que mon ami d’alors,  Vincent, me proposait, dire non presque à tout ce qu’il me proposait. Et il ne s’agissait pas seulement de faire l’amour.

Notre relation avait cependant été assez longue pour que je réalise que j’avais bien souvent envie de ce qu’il me proposait. Et il ne s’agissait pas seulement de faire l’amour. A quoi j’étais donc, malgré moi, obligée de répondre que Non, je n’en voulais pas.

Si bien que j’avais fini par lui proposer de s’arranger pour ne pas me proposer ce que je voulais, mais quelque chose juste à côté, de sorte que je


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cette peine que l’on me vole

je relis ce texte, qui m’avait tellement énervée hier, et me trouve n’avoir finalement pas grand chose à y redire… pas grand chose, si ce n’est que je ne suis pas française, que le concept de France me passe un peu par-dessus la tête et que je crains que cette remarque sur le Un de l’islam ainsi que cette mention des 3 chevaliers de l’apocalypse, ne participent du discours qui cherche à stigmatiser des populations musulmanes qui le sont déjà suffisamment, quand c’est à elles, que moi je pense aujourd’hui (chacun son histoire, son nom, son trauma). et puis, toujours, chez Milller, ce désir d’aller trouver à l’intérieur de la religion islamique ce qui la prédisposerait au


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les bonnes intentions que Lacan n’avait pas

Tandis que Lacan, lui, il étend son « je suis méchant » à la position du sujet, je ne dirais pas de l’inconscient, mais à proprement parler il l’étend au sujet de la pulsion.

Cette « inversion de la paranoïa », si on l’isole ainsi, permet de mettre en série nombre d’énoncés de Lacan avec lesquels il jouait à surprendre, scandaliser, émouvoir son auditoire. Par exemple, quand il lui arrive de dire « Je n’ai pas de bonnes intentions » et même « à la différence de tout le monde », il parade en être méchant. N’oublions pas que les bonnes intentions, on dit que l’enfer en est pavé, on n’a pas attendu Lacan pour s’en méfier de la bonne …
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