j’irais bien à la piscine

Une piscine a débordé, considérablement. Nous arrivons au bord, Jules et moi. J’ai envie de rentrer dans l’eau, voir si elle n’est pas trop froide, traverser la piscine, voir de l’autre côté. L’eau n’est pas trop froide, je peux la pénétrer, Jules heureusement ne me suit pas.

Je suis rentrée dans l’eau dont le mouvement s’est rapidement amplifié, a considérablement monté. Il y avait moyen de s’accrocher à l’eau et je le faisais. Il fallait s’accrocher très fort, en fait. Parce que l’eau vous saisissait, vous emportait, dans un mouvement tournoyant, montant considérablement, puis, soudainement se relâchant, vous relâchant, vous laissant retomber dans le vide, vous rattrapant, vous relâchant… Je songeais, je disais, que ça valait toutes les attractions foraines …
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puisque rien ne semble plus pouvoir faire sens alors

puisque rien ne semble plus pouvoir faire sens
alors 

 gloire au moment où tu as quelque chose à faire avec ton corps
  gloire à ce devoir et 
où tu obéis 
    gloire au moment où tu obéis 
      où  tu  fais quelque chose avec ton corps
depuis que tout sens ne cesse de disparaître
qu'il ne reste plus que le sacré 
 que tu loges
  dans cette sensation du corps qu'il reste
  la sensation 
     le silence, la naissance d'un rythme 
     comme d'une phrase
 qui résonne loin, par delà la fenêtre

  rythme et beauté
mouvements dans la cuisine
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