La psychanalyse est parfois comme un rêve dont il est difficile de sortir.
Mois : septembre 2015
Sans titre
mes nuits seules comptent
j’irais bien à la piscine
Une piscine a débordé, considérablement. Nous arrivons au bord, Jules et moi. J’ai envie de rentrer dans l’eau, voir si elle n’est pas trop froide, traverser la piscine, voir de l’autre côté. L’eau n’est pas trop froide, je peux la pénétrer, Jules heureusement ne me suit pas.
Je suis rentrée dans l’eau dont le mouvement s’est rapidement amplifié, a considérablement monté. Il y avait moyen de s’accrocher à l’eau et je le faisais. Il fallait s’accrocher très fort, en fait. Parce que l’eau vous saisissait, vous emportait, dans un mouvement tournoyant, montant considérablement, puis, soudainement se relâchant, vous relâchant, vous laissant retomber dans le vide, vous rattrapant, vous relâchant… Je songeais, je disais, que ça valait toutes les attractions foraines …
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Sans titre
puisque rien ne semble plus pouvoir faire sens alors
puisque rien ne semble plus pouvoir faire sens alors gloire au moment où tu as quelque chose à faire avec ton corps gloire à ce devoir et où tu obéis gloire au moment où tu obéis où tu fais quelque chose avec ton corps depuis que tout sens ne cesse de disparaître qu'il ne reste plus que le sacré que tu loges dans cette sensation du corps qu'il reste la sensation le silence, la naissance d'un rythme comme d'une phrase qui résonne loin, par delà la fenêtre rythme et beauté mouvements dans la cuisine
Sans titre
i should never have stopped dancing
said she to herself