Demain, le film

Publié le Catégorisé comme le monde Étiqueté , , , ,

Passons sur une esthétique pub parfois agaçante (extrêmement agaçante, NdE) , l’efficacité du propos l’emporte. Il y a cinq chapitres : et si l’on réinventait la nourriture, l’énergie, l’économie, la démocratie, l’éducation ? Le puzzle éclaté des milliers d’initiatives prend forme et permet de croire que c’est possible. Et puis il y a les « héros » : pas de bon documentaire sans bons personnages. Parmi eux, le Britannique Rob Hopkins impose son humour et son esprit aussi incisif que constructif. En 2006, ce professeur de permaculture a lancé le mouvement Villes en transition à Totnes, dans le sud de l’Angleterre, pour sensibiliser ses habitants au problème du pic pétrolier et organiser, sur place, un basculement dans une autre ère énergétique et économique. — Télérama, http://www.telerama.fr/cinema/films/demain,503766.php

En quatre chapitres : agriculture, énergie, économie, démocratie et éducation, le film montre des plans B, portés par des citoyens et quelques politiques visionnaires, sans minimiser les rapports de force, le poids des lobbies et de tout ce qui fait qu’un système vicié tient encore debout. Il montre aussi que ce système vide le monde de sa diversité biologique, mais aussi créative, économique et politique. Ce que nous faisons subir à la terre, nous nous l’infligeons aussi à nous-mêmes. —TerraEco  http://www.terraeco.net/Demain-docu-des-possibles,62627.html

 

Plus qu’un documentaire revendiquant les apparences de la neutralité, Demain se présente comme un film de propagande joyeusement engagé. C’est aussi de ce parti-pris que découle une esthétique quasi-publicitaire de positivité à outrance, ponctuée de larges sourires et soulignée par une BO super sympatoche, idéale pour un voyage en car.

Un docu écologique sans drame ni culpabilisation? C’est le pari narratif de Demain, qui explique largement son succès public. Cette positivité affichée fait évidemment grincer les dents des militants les plus radicaux.  — André Gunthert, http://imagesociale.fr/2958

 

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« Les gens ont, pour la plupart, compris qu’on était dans la mouise, mais ils n’ont plus envie qu’on le leur dise, poursuit le philosophe Dominique Bourg. Ce film marque la fin du “There is no alternative” de Thatcher. C’est fini, ça, il y en a plein des alternatives, et une classe de pourris ne veulent juste pas qu’elles apparaissent au grand jour. Le film lève un voile et permet aux gens de dire : arrêtez de nous raconter vos salades, on peut changer la manière de vivre ensemble. »

Car loin de se limiter à la productivité des carottes en permaculture, le documentaire dépasse le seul cadre écologique et se dirige gaillardement vers la remise en question de nos systèmes éducatifs et politiques. Un passage sur l’Islande montre la tentative des habitants de reprendre la main en refondant la Constitution, et le détour par la Finlande démontre à quels résultats peut arriver une classe politique éclairée qui réforme, pendant trois décennies, son système éducatif. Demain chemine du local au global et cette trajectoire devient moteur. — TerraEco, http://www.terraeco.net/Demain-le-film-qui-donne-envie-d-y,64649.html

 

L’équipe du film se rend dans dix pays, à la rencontre de citoyens qui mettent en œuvre des solutions : en France métropolitaine et à La Réunion, en Finlande, au Danemark, en Belgique, en Inde du Sud, en Grande-Bretagne, aux États-Unis, en Suisse, en Suède et en Islande[4]. Ils agissent à l’échelle de leur commune (en impliquant si possible les élus[5]) ou à l’échelle de leur entreprise. Chaque groupe fait preuve de créativité, de débrouillardise et de solidarité.— Wikipedia, voir la fiche très complète : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Demain_(film,_2015)

 

Par Iota

- travailleuse de l'ombre

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