Outrée, 31 juillet 2018

Publié le Catégorisé comme Hélène Parker Étiqueté

Réveillée dans la nuit vers 3h par hurlements de Chester au jardin.

Après dispute avec F, que j’ai réveillé à 6h30 pour lui dire que je ne savais pas quoi faire pour m’en sortir, pour ne plus penser à P, et qui me répondait que je n’avais qu’à couper le canal ( yaka, y a qu’à), l’adresse mail avec laquelle je lui écris, ce à quoi j’ai déjà pensé mille fois, qu’il n’avait pas d’autre solution. À quoi j’ai rétorqué qu’il valait mieux alors se quitter, et ai cherché mentalement où partir. J’ai toujours envie d’aller à Bruxelles, chez ma mère, puis je pense à toutes ses cigarettes qu’elle fume, au mal que ça me fait, me ferait, si je mettais à fumer avec elle, et je me dis que je ne peux pas. Alors, je cherche une autre destination, et je n’en trouve pas. Puis je me demande à quel moment je partirais, et au fait qu’il vaudrait mieux partir pendant que Anton est à New York.

J’aurais pu dire ce matin, à Édouard de me parler, de me parler de lui, de raconter n’importe quoi, des histoires, mais je n’ai pas pu. J’ai beau faire, je me sens en guerre contre lui. Je l’ai injurié, traité de pauvre type. Et je me suis levée, habillée, pris le vélo, partie. Roulé. Ce n’était pas très agréable, voitures. Suis maintenant assise au bord du canal d’Orléans. Nausée. Peut-être que je m’endormirai en rentrant. Roulé une heure et demi. N’a servi à rien.

9h30 ai essayé de dormir. Me sens complètement séparée de moi-même, de ma vie. Suis furieuse. N’aime pas Édouard.


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