dimanche 28 mars 21 – 07:03

Publié le Catégorisé comme Hélène Parker

Bonjour,
Lors du dernier cours de Pierre Boogaerts, avant que ne commence le cours, une dame (dans sa petite case zoomesque) a parlé du fait qu’elle avait fait une formation de SEO, c’est-à-dire d’optimisation d’un site web, pour faire pour remonter ses résultats Google. Elle avait l’air de trouver que que c’étati vraiment un travail difficile, un travail de fou.
Depuis je ne cesse de penser qu’il faut que je leur écrive pour leur dire ce qu’ils doivent faire. Malheureusement, je le sais. Enfin, je sais beaucoup de choses. Ça a été mon métier. Je l’ai fait pour L’espace du corps, je l’ai fait aussi pour les Belges, pour Irène Soury. Je me suis donc dit que j’allais leur écrire. Et depuis, je ne cesse de me battre contre ça.
Je crois qu’il n’est pas possible pour moi de me relancer dans un même type de relation avec eux. J’ai vraiment tout donné pour L’espace du corps. Et le prix au final a été assez cher.
Je vous écris parce qu’il a été question à un moment que je vous écrive à vous avant que d’envoyer certains courriers.
Parce que c’est ennuyeux ce qui vient de se passer. Ça me replonge dans le passé. La journée d’hier passée dans cette tension. Au réveil ce matin, si fort, si clair, je pense à ce que je dois leur écrire. Ça me rappelle les efforts faits pour Rachel. La difficulté pour moi de ce travail, l’enjeu que ça représente, et le fait de savoir que je peux le faire, bien. Ça a été un travail important pour moi. Bien sûr, j’ai aimé la collaboration avec Rachel, mais aussi participer au développement de l’école. C’était très important. Et les résultats que j’ai obtenus ont été très importants.
Je ne sais quelle attitude avoir.
J’avais pensé, hier leur écrire tout en disant que je ne pouvais pas le faire, pas le mettre en œuvre. Que je ne pouvais pas répéter ce qui s’est passé. Mais, j’ai des idées, qui vont bien sûr dans le sens de mes envies, de mon désir pour et dans le tai chi, et par rapport à son enseignement, son école. Et par rapport à la pandémie, et à ce que je voudrais moi que soit mis en place au sein de l’école canadienne et avec l’école française (je suis pour le moment les cours canadiens, mais français aussi). Des envies vivantes, mais de seulement y penser me brûle déjà. Il y a d’ailleurs ce que je n’ai pas pu faire avec Rachel, pas eu le temps.
Dois-je écrire ce mail?
Leur donner peut-être de bons conseils. Et puis me retirer tranquille. 
Est-ce possible ?
Est-ce possible ? 
Ou plutôt ne faut-il en mon âme et conscience me taire, laisser cette dame qui a fait sa formation d’une semaine se prendre la tête…
Je ne sais pas si vous avoir écrit m’aidera. Je l’ai fait parce que c’est désagréable d’être replongée dans le passé. 
Je pourrais aussi écrire la lettre et vous l’envoyer. Mais, c’est l’écriture qui coûte le plus. Le travail déjà. Et ne pas savoir qu’écrire pour prévenir la répétition. Tout en étant dans la tentation de cette répétition parce que ça me mettait tout de même dans une relation spéciale à l’école, à Rachel, ça faisait de moi quelqu’un d’important.
Je pourrais peut-être écrire et que ça soit très simple. Pour le moment toute mon énergie est employée à ne pas écrire. 
Jeanne Janssens

Envoyé depuis mon téléphone

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