je sors d’un rêve si long si bon

Sors d’un rêve si long, comment l’écrire, si long si bon. Tout à l’heure psychanalyste, on est  lundi, cette envie de lui donner une toile de mon père, apparue claire au sortir du rêve. Cette question aussi : pourquoi l’inconscient me ferait-il pareil « cadeau » – ce tableau d’une boucle bouclée, d’un parcours de mon analyse. cadeau.tableau.o.o.ca.ta.

Comment  écrire, par quoi commencer. Comment ne pas oublier.

D’abord la dernière image/cène (nous sommes plusieurs assis à longue table) :  assise à côté du propriétaire du lieu, châtelain, lui dis  « Oh! regardez comme c’est beau chaque fenêtre, on dirait une peinture différente » (hier expo photo) – grands paysages, très verts (comme les haricots, petits pois surgelés de la veille).…
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Le rêve donc.

Je suis chez mes parents avec Dimitri.1  Choses vont plutôt bien entre nous.  Puis, c’est de l’ordre de moi qui ne veux plus.

A lieu l’accident parodontologique.  Ma « couronne », qui couvre plusieurs dents, en bas à gauche, a explosé.  Je suis en danger de mort. Je veux voir mon parodontiste, mais n’ai pas son téléphone. Veux donc partir de suite. Sors. Y aller. Pensais que savais où c’était mais c’est chez Dimitri que je vais,  me suis trompée. Une jeune femme sort de la maison, vient à ma rencontre. Je lui explique que je cherche mon parodontiste. Elle me fait rentrer. Sorte de cabinet médical. Me présente à un homme. Lui parle. Crois qu’il est …
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toutes choses n’étant plus égales

[ Lettre non – envoyée, brouillon]

Cher1,

L’idée m’effraie un peu d’avoir à interroger le pourquoi de ce « cadeau » que je vous ferais.2

« Cadeau » – ce mot venu à ma bouche quand je vous en ai parlé. « Est-ce que vous accepteriez ce cadeau que je vous ferais ? »  vous demandai-je, tournant ma tête vers vous.

Ce mot revenu quand je vous parle  de cette pensée  venue  au réveil, « Pourquoi l’inconscient me ferait-il cadeau de ce rêve » où c’est quelque chose de la nature de l’inconscient que j’espère saisir, attraper. Comme j’aperçois qu’il y s’agit peut-être d’une mise en histoire du parcours de mon entrée et d’une sortie de l’analyse.…
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c’est fête au château (noblesse de l’inconscient)

[texte à venir]

c’est donc fête de l’inconscient,
ça croisse, ça croasse, ça grouille – multiplication des objets
fête  des signifiants (des signifiants familliers (famille + milliers + familiarité) en souvenir du « famillionnaire »)
et sentiment d’étrangeté.
« ça jouit » mais je n’y suis pas pour autant chez moi (dans l’inconscient)
– je me sens cependant extrêmement bien au sortir de ce rêve, extrêmement  forte, sage.

difficile cependant de pointer pourquoi je serais chez des nobles (bien sûr nécessaire pour la grande très grande famille et la fête et la grande demeure mais) et j’y éprouverais un sentiment d’infériorité, de non-appartenance. faut-il rapprocher cela de ce que j’ai pu éprouver par rapport aux psychanalystes – eux …
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sur la honte, l’aristocratie et le signifiant-maître

la question que je viens de me poser sur la « noblesse de l’inconscient » me conduit à ce texte  :

Une certaine forme de honte a donc disparu : la honte qui était liée à l’honneur, à la pudeur, mais aussi à tout un monde de dignité, de noblesse, voire d’aristocratie. Dans le nouveau monde qui s’ouvre, il n’est plus question de sacrifier sa vie pour l’honneur ni de « mourir de honte». Jacques-Alain Miller interprète ce changement comme l’abandon d’un au-delà de la vie qui réduit celle-ci au « primum vivere», à la vie « pure et simple ». Une vie humaine dont le sujet ne serait mais plus marqué par un blason, un signifiant-maître, ni par


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les 3 choses que je perds tout le temps

les choses que je perds et qui m’empêchent de sortir du château

  1. mon sac,
  2. un tas de feuilles format A4, sur lesquelles des choses sont écrites, peut-être des feuilles de brouillon, de ces feuilles déjà imprimées que nous gardons pour en utiliser la face encore vierge, les feuilles de récupération. il peut s’agir de textes à moi, que j’ai imprimés pour me relire, de textes de psychanalyse, ou de feuilles du travail de f.
  3. un classeur – en souvenir peut-être de celui que je tenais entre les mains quelques jours auparavant, hésitant à le jeter, prête à le jeter, un classeur de couleur mauve qui contenait des notes de cours de jacques-alain miller. je ne l’ai pas jeté, non

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la jeune femme du rêve

la jeune femme du rêve, de quel rêve, ben de cuilà, Parodontologie à l’agence yves

bon, ça serait moi. avec ma mentalité de serve, servante, secrétaire… elle est malade. ben oui, bien fait pour elle, moi aussi moi non plus plus pour longtemps. on pensait que c’était ma copine. tu parles d’une copine (une conne oui). il va y avoir une explosion auprès d’elle (ben oui, c’est ma couronne, chuis au château avec ma couronne explosée, danger dans g, dent j’ai. ( frédéric va venir me chercher. sortir de g. )

les 3 coups

ma gencive c’est ma gencive, et l’ex-a, c’est mon ex analyste.

j’ai une maladie des gencives qui n’a été diagnostiquée en tant que telle que récemment malheureusement, mais qui dure depuis très longtemps. j’ai été soignée, mais il semblerait que ce soit une maladie qu’on traîne à vie. comme elle m’ennuie, comme à cause d’elle je suis obligée d’arrêter de fumer pour ne pas perdre davantage de dents, j’avais la veille du rêve pensé à la possibilité de la traiter (soigner, curer) en la mettant sur le dos de ma première analyse, de mon premier analyste, comme marque dans le corps de cet de mon (impossible incroyable) amour pour lui. je me doute qu’il conviendrait peut-être de parler de transfert, …
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Quand il y a de l’honneur, la vie pure et simple est dévaluée.

Quand l’honneur est une valeur qui tient le coup, la vie comme telle ne l’emporte pas sur l’honneur. Quand il y a de l’honneur, la vie pure et simple est dévaluée. Cette vie pure et simple, c’est ce qui s’exprime traditionnellement dans les termes du primum vivere. D’abord vivre, on verra ensuite pourquoi. Sauver la vie comme valeur suprême.
Extrait de « Note sur la honte », Jacques-Alain Miller

«Le secret du désir est le secret de toute noblesse»

Lancé dans cette voie, je donnerai toute sa valeur à ce que Lacan dit au passage de son texte sur Gide, que «s’intéresser à sa singularité, c’est la chance de l’aristocratie». Voilà un terme que nous n’avons pas coutume de faire résonner et qui pourtant s’impose lorsqu’on reprend la position de Lacan devant ce fait de civilisation qu’a été Vincennes. Tout indique que ce qu’il a rencontré là, il l’a classé dans le registre de l’ignoble, et qu’il a eu, devant cette émergence d’un lieu où la honte avait disparu, une réaction aristocrate. Cette aristocratie est pour lui justifiée parce que le désir a partie liée avec le signifiant-maître, c’est-à-dire avec la noblesse. Ce pourquoi il peut dire


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Je me disais : «Honneur, honneur, où dit-il cela?»

On le trouve par exemple d’emblée lorsqu’il fait le compte rendu d’un de ses derniers Séminaires, «… ou pire» : «D’autres s’… oupirent. Je mets à ne pas le faire mon honneur. » Ce mot «honneur» consonne avec toute cette configuration que j’ai dessinée. Ce n’est pas seulement l’honneur de Lacan Jacques puisqu’il ajoute : «Il s’agit du sens d’une pratique qui est la psychanalyse.» Le sens de cette pratique n’est pas pensable sans l’honneur, n’est pas pensable si ne fonctionne pas l’envers de la psychanalyse qui est le discours du maître et le signifiant-maître qui est installé à sa place. Pour le faire recracher au sujet, il faut d’abord qu’il en ait été marqué. Et l’honneur de la


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«Le blason que le feu d’une rencontre a imprimé sur le sujet»

Lacan n’ayant pas encore élaboré dans son formalisme ce signifiant-maître, l’appelle, dans son texte sur Gide, «le blason» du sujet, terme qui est bien là pour résonner avec celui d’honneur : «Le blason que le feu d’une rencontre a imprimé sur le sujet». Il dit aussi : «Le sceau n’est pas seulement une empreinte mais un hiéroglyphe», etc.
Chacun de ces termes pourrait être étudié dans sa valeur propre. L’empreinte est simplement une marque naturelle, le hiéroglyphe on le déchiffre, mais il souligne que, dans tous les cas, c’est un signifiant, et son sens est de n’en pas avoir. On peut anticiper que cette marque singulière est ce qu’il appellera plus tard le signifiant-maître qui marque


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ce pari sur la réciprocité de l’amour, l’existence du désir, le réel de la jouissance

22 octobre, c’est mon anniversaire…

ce que ça serait l’amour réciproque.  « l’amour, disait Lacan, est toujours réciproque ».  d’autant qu’on aime sans le savoir et qu’on déteste sans le savoir davantage, ce que j’ai lu dans Freud, qui m’a accrochée à lui.

aussi mon amour s’est-il bâti sur le pari que j’aimais sans le savoir celui qui m’aimait le sachant et me le faisant savoir. j’ai parié que cet amour était réciproque même s’il n’y paraissait  pas. et, grâce au ciel,  j’ai dû m’exprimer par endroits suffisamment clairement pour que ce soit également entendu par celui à qui j’ai trop souvent affirmé le contraire, qui à mon pari parfois douteux opposa au moins en apparence une lente certitude. et …
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dernière scène

Hier, voulant ajouter quelques précisions au premier billet de cette série, la dernière image du rêve m’évoqua ce tableau bien connu de Leonard, La dernière cène.1

La dernière image du rêve rappelle cette image, si ce n’est que nous y sommes assis en face des fenêtres, qui ne sont vraiment pas loin d’avoir l’aspect de celle de La cène et que je ne sais si elles sont 2 ou 3.  je crois qu’elles sont 2, tandis que de l’1 d’entre elles, je ne sais si elle est unique ou coupée, double. Je veux dire que dans le rêve même je me demande  s’il s’agit d’1 ou 2 fenêtres, le paysage à l’intérieur de l’une des fenêtres me …
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