être à l’heure à son rendez-vous

Voilà, je retrouve le texte, ce n’est pas l’art qui est comparé à un rendez-vous (soit, « son artefact au second degré »), c’est le readymade :

Traquant dans l’œuvre de Duchamp le rapport de l’objet à l’auteur, on trouve dans la Boîte verte :

Préciser les « Readymades » en projetant pour un moment à venir (tel jour, telle date, telle minute), « d’inscrire un readymade ». Le readymade pourra ensuite être cherché (avec tous délais). L’important alors est donc cet horlogisme, cet instantané, comme un discours prononcé à l’occasion de n’importe quoi mais à telle heure. C’est une sorte de rendez-vous. Inscrire naturellement cette date, heure, minute, sur le readymade comme renseignements. Aussi le côté exemplaire du ready-made.


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Dans le monde ancien et tout contracté des « localités », les choses, les discours, les œuvres avaient à croître et à devenir.

Dans le monde ancien et tout contracté des « localités »,  les choses,  les discours,  les œuvres avaient à croître et à devenir. Ils avaient à se propager de bouche en bouche ou de main en main, et ils se propageaient en étoile, au petit bonheur, se différenciant et se symbolisant toujours davantage, et formant des mondes culturels distincts les uns des autres,  avec leur légendes,  leurs mythes,  leurs rites propres.  Dans le monde contemporain de la mondialité,  rien ne se propage plus : tout est déjà immédiatement  propagé, déjà universel,  déjà connu de tous. Un récit,  soumis au régime du « mondial » ne se développe pas,  ne se transmet pas : il atteint immédiatement sa forme définitive.


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