mot d’ordre : travail

Obéisseuse

 

cela dit, si j’en crois ce qui me réveille la nuit, je ne ferais fondamentalement pas la différence entre écrire et n’importe quoi d’autre. et ce qui me réveille la nuit, ça n’est pas tant le désir d’écrire que le travail, que mon travail, celui auquel je travaille trop, qui n’a d’autre raison que de me nourrir et dont je ne suis pas particulièrement fière. celui que je fais à défaut d’arriver à en faire un autre (inhibition). pourtant, c’est lui, qui me réveille. lui, bien plutôt que l’écriture qui sur une échelle de valeur de l’idéal vaudrait pourtant mieux. pourquoi donc ce travail auquel je ne tiens pas, me réveille-t-il, la nuit. ce travail, et aussi, la colère,


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faire n’importe quoi, jouir

mais que cela soit : conforme à l’impossible
~ à la croisée du désir et de la jouissance ~

Le discours capitaliste moderne n’a rien à voir avec ce que notre gauchisme sexuel d’antan appelait la morale bourgeoise. Son impératif catégorique en matière d’éthique est : Jouis!
Philippe De Georges, Ethique et pulsion

Fais n’importe quoi. Point. Sans conditions. Fais absolument n’importe quoi. [1]
Thierry de Duve, Au nom de l’art,  “Fais n’importe quoi”, p. 129

 

  • Impératif catégorique (capitaliste, selon Philippe De Georges) : Jouis !
  • Impératif catégorique (de l’art moderne, selon Thierry de Duve, et en réponse au capitalisme) : Fais n’importe quoi !

Puis, pp. 133-134 :

Il y va, disais-je il


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(éthique de la pulsion, suite)

il y a quelques temps, j’ai commencé à me demander pourquoi lacan parlait de rejoindre la pulsion (a parlé, à un moment de son enseignement, de rejoindre la pulsion, après la traversée du fantasme – je pense au Séminaire XI, Les 4 concepts fondamentaux de la psychanalyse), quand on voit les dégâts qu’elle peut faire.

et je commence à me dire que ça doit avoir à voir avec ce que la pulsion sait de l’objet, son vide, et avec son mode, sa façon de désidéalisation. avec le fait qu’elle fonctionne dans le non-sens. alors que ça commençait à l’intéresser, lui, lacan, de sortir du sens. (cependant qu’en sortir, vouloir ça, volontairement y aller vers le non-sens, …
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La pudeur est la forme royale de ce qui se monnaie dans les symptômes en honte et en dégoût.

« Le désir n’a rien à voir avec l’instinct, guide de vie infaillible, qui va droit au but, qui conduit le sujet vers l’objet dont il a besoin, celui qui convient à sa vie et à la survie de l’espèce. Même si l’on cherche son partenaire dans la réalité commune, l’objet du désir se situe dans le fantasme de chacun. Le Séminaire1 ,  cherche à expliciter la dimension du fantasme : à ce niveau-là, il y a entre le sujet et l’objet un ou bien – ou bien.
Au niveau de ce que l’on a appelé la connaissance, les deux, sujet et objet, sont adaptés l’un à l’autre, il y a coaptation, coïncidence, voire fusion intuitive des deux. …
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mes supposés lecteurs

Dois fermer le blog, pas le courage de l’écriture, trop paresseuse, devenue trop paresseuse ; ai été travailleuse, ne le suis plus. Du coup continue à trop restreindre ce que je dis. Présuppose, crains, espère, m’attends à certains lecteurs, qu’internet rend d’ailleurs trop proches, auxquels je cherche à servir ce à quoi je m’attends qu’ils s’attendent.

Par exemple, entre autres, et s’opposant d’ailleurs à mes autres supposés lecteurs, crains trop la lecture des psychanalystes, moins leur lecture que celle de l’École (de la Cause freudienne), qu’ils représentent pour moi. Ce que je crois de ce qu’elle peut savoir, qu’elle veut savoir, de la façon dont elle veut le savoir, du moule, des modèles (langagiers) dans lesquels elle fonctionne, de l’étroitesse …
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