Histoire de temps ( celui qui peut projeter le passé dans le futur)

Quand je me réveille, toutes les difficultés afférant* au travail dans lequel je suis, toutes sortes d’idées inquiètes m’engorgent la tête
le cerveau.

Ce matin il me sera apparu** comment le blog oblige à  faire des choses qui puissent accrocher « le visiteur de hasard».*** Que tout y soit sur une seule page, celle de garde, l’index. Chaque note, chaque article devant constituer une petite entité qui puisse être indépendante des autres.

Sans doute m’aura-t-il paru difficile de poursuivre une réflexion – une réflexion qui en passe par l’écriture, de la mener à  son terme, peut-être lointain, à coups d’autant de moments de réflexion qui contiennent ou évoquent suffisamment leur propre terme qu’on


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la tentée du futur antérieur

« Autrement dit, l’homme de la reprise ne s’estime pas posséder sa propre consistance ontologique, il ne vise donc pas ce qu’il sera mais ce qu’il aura été, il vit au futur antérieur. Il y a pour lui, quelle que soit son activité, une fidélité à lui-même, c’est pourquoi il lui est possible de regarder le passé comme relié à son présent : parce que ce qu’il a entrepris dans le passé composé ce qu’il est, cela peut soutenir son propre sens sans illusions sur sa propre essence toujours déjà inscrite sur le fonds de l’absence ontologique de sa propre mort révélée dans et par l’ennui.« 

oui, j’aurai souvent vécu de ce point de vue là, ou dans …
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ennui, angoisse, divertissement et futur antérieur

non, je connais pas l’ennui, mais je connais l’angoisse. et si je me divertis, c’est pour la vaincre elle. (probablement n’aurai-je pas beaucoup plus que du mépris pour ce qui me divertit).(futur antérieur, point de vue du mort. comptant sur ce qui là, enfin, se fige. se figerait).

(point de vue du suicidé, aussi: de l’attentatée du suicide. tentée, ratée, du s. de ce que l’on dirait du mort, de la morte. )

moi aussi, moi non plus

Contrairement à la loi qui veut que le meilleur livre soit celui qu’on est en train d’écrire, le texte au présent le déçoit. Sachs estime qu’il sera bon au futur antérieur. En effet, il sera bon une fois mort.
Maurice Sachs le désoeuvré, Thomas Clerc, p. 36.

Son obsession pour la valeur – Suis-je bon? Suis-je mauvais?…
Ibid., p. 37.



La postérité

J’ai été forcée d’approcher cette idée que j’aurai toujours vécu croyant à une postérité de mon père, à une survivance de son œuvre au travers des siècles, et que je lui aurai supposé avoir peint dans cette optique, ce dessein – maintenant que la possibilité existe que cette œuvre disparaisse, se détruise – et même si je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que cela n’arrive pas.
Qu’en est-il de ce désir de postérité que j’ai supposé à mon père. Que puis-je en savoir de plus. Qu’est-ce que cela a impliqué pour moi, dans ma façon de vivre.
Je me souviens avoir pensé n’écrire que pour la mort, que pour après, que dans un futur antérieur. Dans …
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