l’insavoir

rêvé cette nuit que je n’en n’avais pas le droit, pas le droit de dire, parce que   je ne suis pas diplômée. mon étonnement, ma stupéfaction.

de cela pourtant dont il est question pour moi.  trouver comment dire ce qu’il est  à  ma portée de dire.   depuis mon inintelligence même, mon ignorance, dire  depuis ce qui me retient de savoir à  la façon universitaire, la culture que je n’ai   pas, mon histoire & ma géographie que je n’arrive pas à  retenir, malgré mes efforts nombreux.

m’étais endormie hier, pensant que si ma mère, elle nous angoissait tant, c’est qu’elle est une femme, elle aura beau eu, recouvrir ce trou, de son silence, de sa bonté, du don d’elle-même, rien n’y


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séances 1 & 2

la semaine dernière, séance 1 :
– Vous trouvez que j’ai l’air soûl?

je reprends la dessus hier, séance 2.

être l’alcool de l’autre. et c’est comme si c’était reparti pour un tour. que je revienne sur ces histoires m’étonne. reparti pour un tour, des accents différents, des échos différents, mais dans ce que je raconte j’entends toute une série de signifiants qui sont toujours présents dans ma vie, délestés aujourd’hui d’une bonne part de leur poids dramatique. il y a rue, fille de rue, mon nom; travail, travail de rue, fille de joie. cette rue où je n’arrive toujours pas à aller aujourd’hui – mais qui encore m’enchante exalte dès que j’y descends. il y a gangster, bandit, mon …
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le lendemain, dimanche, 14 :18, sur le lit. fenêtre ouverte, vent dans les arbres, ravie.

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revenir sur ce que j’ai écrit hier, à propos des 2 rêves : c’est non, c’est non, c’est idiot, ça n’est pas ça, faut laisser tomber, ces interprétation bidons.

x2, double, reflet, paire
ma mère et moi, 2 maladies, 2 maladies mortelles, 2 mères, 2 frères, 2 amies, 2 amis, grand appartement, 2 blondes, jumelles, reflet,

les contraires
ancien/moderne, 1 brun/1blond

les méchants, les gentils = l’explication du monde
méchants/méchante, faire travailler/travailler

les mères et leur maladies de mère, qui sont en réalité, 1 maladie de femme, 1 maladie mortelle. 1 maladie de jouissance – cancer / brûlée vive.

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(dans terreur il y a terre)

je ne sais pas quand, le 12 août peut-être, parce que ma mère est arrivée hier – et je pense qu’elle devait venir le onze

midi situation ok. si ce n’est qu’il faudrait que je voie pour le travail, m’y remette. at least, écrive à DH. ce que je vais faire tout de suite. bien bien, chose faite. pour le moment, mets de l’ordre et nettoie. vais préparer le repas. purée maison + poisson.

nuit de mercredi à jeudi

une fois de plus dans le canapé du salon. cette fois levée pour écrire à cause de ces mots qui dans ma tête se sont mis à  se répéter : « terreur, terreur, terreur… »  d’une façon plutôt stupide et que …
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lendemain, 9 heures – l’âtre éventuel

14.08.09

réveillée par Jules . « forcée » à me lever. sommes à table, cuisine, la petite table carrée, en pin, de la cuisine, j’écris yeux fermés, Jules prend (prend! comme s’il s’agissait de médicament!) mange ses céréales, yeux collés, j’ai oublié hier d’enlever mes lentilles. il fait clair. le babil de Jules, les sons du dehors, le verre qui se fracasse dans les poubelles.

que de rêves!

mon père revenu (de la mort). malade. croisé dans Bruxelles en pijama, plus petit que moi, mais mon père, reconnu, plus petit, senti au moment de nos embrassades. près de la grand-place. « Pourquoi n’as-tu rien dit ? Que fais-tu ici ? » « Je n’étais pas sûr ».


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,

« je te demande de refuser ce que je t’offre
parce que ce n’est pas ça
. »

partons en suisse. au retour, ma mère sera là.

(bruit et fureur)

c’est la nuit.  je me réveille au son de ces mots :  « bruit et fureur » . angoisse incroyable. je me lève pour en sortir. mère ici, suis dans salle de bain. hier soir f disait : « ta mère, c’est violence et bruit ». que dire de cette angoisse. les mots, les phrases que j’entends, me répète, qui déjà s’en vont. « j’ai plus de corps que de nom ». repris du solian, me lave les dents. dans mon « délire », je pensais que j’allais être hospitalisée.

pourtant, j’étais sur la piste d’un nouvel objet –  léger, presque drôle, envoyé par un rêve fait en suisse la semaine dernière, où figuraient des tranches de pamplemousses en forme …
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rêve : derrière le masque d’une colonne, il nous reste encore à boire à ma mère et à moi

« Suis au restaurant avec ma mère, un restaurant italien. Je lui explique la différence entre grand A et grand A barré.

Le patron du restaurant intervient. Il veut qu’on parte parce qu’on ne consomme plus rien. Or, il nous reste à boire. Cependant, me dis-je, d’où il est, il ne voit peut-être pas nos verres, masqués par une colonne.

Le patron s’adresse à ma mère. Je me lève et lui dis qu’il se comporte très mal. »

Qu’un analyste (patron de restaurant !!) n’ait pas vu, ou risque de ne pas voir, qu’il nous reste encore à boire, à ma mère et à moi.

“La sensation”
— à la place de ma mère

La sensation. Souvenir m’en est revenu dimanche soir. J’avais passé le week-end à la retranscription du cours de Jacques-Alain Miller. J’étais un peu vidée. Contente, mais dans le doute, comme je peux l’être à chaque fois que j’ai passé « trop » de temps à quelque chose. Je voulais me remettre à la séance psy du lendemain, retourner, réinvestir ça, l’analyse.

Comme je pensais aux derniers mots du dernier cours de Miller, sur la jouissance féminine, je me suis souvenue de la sensation que j’avais décrite à G (l’analyste rencontré au moment de mon arrivée à Paris). Il  m’avait répondu :  « C’est un très bel exemple, une très belle description de jouissance féminine, ce dont vous me parlez …
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— à la place de ma mère

rêve : un treillis sur la mer

rêve du 19 au 20 février 2011

avec ma mère. devons longer la mer, pour parvenir quelque part au-delà. mais la longer directement n’est pas possible, trop d’eau, de grandes flaques d’eau (les « petites mers » disait ma tante) laissées par la mer quand elle a reculé, qui contiennent toutes sortes de petits objets de natures diverses et indéterminées.  il n’y a pas vraiment de plage, de sable, on se mouillerait.

devons longer maisons, faire un détour par la rue.  sur la droite – alors que la mer est à gauche. la rue monte. devons, moi en premier, mère suit, passer sur des passerelles instables, faites de bric et de broc,  de vieilles portes, de vieux
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du temps gelé, de la guerre, du point g
— (de la lecture, de ma mère)

Il y a deux jours, je rêve d’un amoncellement, d’un empilement vertical de « caddies » au dessus duquel je vais me percher, me réfugier, extrême précarité, je tente de diriger les mouvements des caddies, qui sont vifs, accélérés, imprévisibles, avec mon corps.

Cet empilement de « cas »  (les « cas » de « caddies ») désignant pour moi le « K » du « K-rante » (40) du 40-45 / date de la guerre / à laquelle je dis, à la suite de ma lecture de R. Warshasky,  que « mon temps s’est figé« .

Date à laquelle, depuis laquelle, l’histoire ne peut pas se faire. Qui ne s’intègre pas à la suite des


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— (de la lecture, de ma mère)

Sans titre

Mes si chers enfants,
Ce matin était mon R.V. avec le neurochirurgien, dr. *, à Erasme.
Il m’a éclairée sur mon méningiome ; je sais maintenant où il est situé : dans le lobe gauche de mes méninges. On m’a fait encore un scan, et je vais retourner à Érasme l’après-midi du 22 septembre, pour les
résultats et la décision d’une éventuelle opération.
Il a également affirmé que mon œil gauche qui se referme légèrement: c’est le méningiome qui pousse l’œil…
J’espère que j’ m’explique assez bien mais voilà enfin l’explication
claire et satisfaisante pour cet œil.
Voilà, je suis très fatiguée, c’est normal. Demain tout ira mieux.
A part ça, je vais très bien. Jeudi prochain je vais écouter …
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Sans titre

Je crois que l’idée qu’il faut combattre, c’est le sacrifice. Je crois que j’ai toujours eu affaire à un autre qui se sacrifiait. Je songe à ma mère.
Comment ça a agi sur moi, ce sacrifice par ma mère de son désir pour nous.
Le sacrifice consiste à faire passer son désir après celui de l’autre. Le sacrifice consiste en celui de son désir.
Ma mère a sacrifié son désir au nôtre
C’est que je sens en moi l’insondable appel du sacrifice de mon propre désir.
Mon désir est coupable du sacrifice de celui de ma mère.
Dont elle jouissait.

Mâchoire tenue en laisse
— ma mère en fils de fer

« Sortant de chez un médecin, je descends, je descends dans la rue, ça descend. Ça descend. Autour de moi, avec moi, une foule éparse descend. Cela pourrait m’évoquer un pèlerinage, une procession. À un tournant, un embranchement, venant d’un chemin sur la droite d’autres personnes passent devant moi. Une dame qui me suit en profite pour passer me dépasser. Fâchée, je m’arrange pour m’interposer entre elle et son mari, les séparant. Descendant des escaliers de pierre, je sens une mâchoire qui me saisit les mollets, me tient, tenue en laisse par le monsieur.
Je dis des choses au monsieur, lui parle de son argent, de son arrogance et d’autres choses plus terribles encore.
Je raconte tout ça à ma …
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— ma mère en fils de fer

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