Ce que tu fais

Ton symptôme, ton œuvre,  ce que tu fais.
La nuit,  c’est ce que tu fais.
Le symptôme seul fait.
Il faut toujours être un peu analyste.
Travailler l’obscur, où les lois sont différentes.
Travailler l’obscur. Là où il n’y a pas de loi.
Écrit de nuit.

Tu crains ton absence de persévérance. Ton symptôme au moins ne te décevra pas.

Il n’y a que la nuit que j’ai les idées claires

Il n’y a que la nuit que j’ai les idées claires. 
Il n’y a que la nuit que j’ai des idées tout court. 
Certaines idées ne me viennent que la nuit. Et je le regrette. Ce sont des idées sur lesquelles j’aimerais bien travailler. Non pas sur les idées mêmes, mais sur les réalités qu’elles cherchent à saisir. Des réalités de ma vie quotidienne. 
Ainsi, crois-je que toutes les nuits je m’effraie du temps qui passe. De l’oubli. Et de ce que je ne parviens pas à faire pour le contrer. 
Voilà, à tout le moins, ce dont je me souviens concernant les pensées de cette nuit.
Le pressentiment effleuré que ce n’était peut-être pas la réalité qu’il conviendrait de

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