de duve, la présentation de l’objet

l’impossibilité du ferde Duve encore. je ne me souviens plus bien. l’exposition en 2000 aux Palais des Beaux-Arts de Bruxelles,  dont il a été le commissaire, Voici – 100 d’art contemporain,  que  j’ai tant aimée. dont j’ai offert à droite et à gauche le catalogue.

que dans l’œuvre d’art contemporain il s’agisse plutôt d’une présentation de l’objet – plutôt que de l’œuvre d’art comme lieu d’une énonciation1 .

(serions passés d’un savoir dans le fantasme à un « ça voir » de la pulsion).

s’agirait alors d’un montrer, ce qui au cadre du discours échappe.

impossibilité du fer l’art contemporain se soustrait au discours fantasmatique de la science lequel a phagocyté tous les autres, pour pointer l’objet qui lui


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être à l’heure à son rendez-vous

Voilà, je retrouve le texte, ce n’est pas l’art qui est comparé à un rendez-vous (soit, « son artefact au second degré »), c’est le readymade :

Traquant dans l’œuvre de Duchamp le rapport de l’objet à l’auteur, on trouve dans la Boîte verte :

Préciser les « Readymades » en projetant pour un moment à venir (tel jour, telle date, telle minute), « d’inscrire un readymade ». Le readymade pourra ensuite être cherché (avec tous délais). L’important alors est donc cet horlogisme, cet instantané, comme un discours prononcé à l’occasion de n’importe quoi mais à telle heure. C’est une sorte de rendez-vous. Inscrire naturellement cette date, heure, minute, sur le readymade comme renseignements. Aussi le côté exemplaire du ready-made.


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Notre interprétation, c’est le processus de fabrication même…

« Nous ne détournons pas les objets, en assénant un point de vue, ou en les interprétant d’une manière supposée artistique, nous ne faisons que reproduire l’objet, comme de l’artisanat, poursuit Fischli. Notre interprétation, c’est le processus de fabrication même ; nous prenons notre temps, ou plutôt perdons notre temps, à imiter ces objets manufacturés. Et nous rendons un peu de valeur à quelque chose qui n’en aurait pas normalement. Notre idée est de restituer sa dignité au gobelet en plastique. »
Libération, « Fischli et Weiss – Le parti pris des choses », Jeudi 22 février 2007 (Autour de l’exposition « Fleurs et question », au musée d’Art moderne de la Ville de Paris)

ça me touche, oui. …
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vie d’intérieur : de la cire sur un meuble en bois

l’amour passe par la beauté. la beauté passe par l’entretien. l’entretien passe par l’usage des produits ad hoc. l’entretien donne à l’objet et à sa matière le temps de son appréciation. son appréciation est tactile, gestuelle, visuelle, odorante. etc.

(ainsi en va-t-il probablement du travail de restaurateur d’œuvre d’art.)

et cela ne s’applique-t-il qu’aux objets qui vous sont proches, qui sont les vôtres.  il ne saurait en aller de même pour les objets dont dont doit s’occuper une femme de ménage. 

~

la loque passée sur un objet le caresse.  l’objet alors soigneusement replacé, ajusté. certaines femmes de ménage apportent d’ailleurs à vos objets un ordre qui n’auraient jamais été le vôtre, nouveau, mais que vous appréciz (une jeune …
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La pudeur est la forme royale de ce qui se monnaie dans les symptômes en honte et en dégoût.

« Le désir n’a rien à voir avec l’instinct, guide de vie infaillible, qui va droit au but, qui conduit le sujet vers l’objet dont il a besoin, celui qui convient à sa vie et à la survie de l’espèce. Même si l’on cherche son partenaire dans la réalité commune, l’objet du désir se situe dans le fantasme de chacun. Le Séminaire1 ,  cherche à expliciter la dimension du fantasme : à ce niveau-là, il y a entre le sujet et l’objet un ou bien – ou bien.
Au niveau de ce que l’on a appelé la connaissance, les deux, sujet et objet, sont adaptés l’un à l’autre, il y a coaptation, coïncidence, voire fusion intuitive des deux. …
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