et l’incessance,

Cette publication est la partie 6 de 14 dans la série FLAMME ETERNELLE – une oeuvre de Thomas Hirshhorn

Didi-Huberman, ses Histoires de fantômes lors de la conférence :

que m’y a-t-il plu ? (en vérité, le travail, le travail et sa lenteur, le travail et sa démesure)  la question de la méthode, l’Atlas Mnemosyme comme méthode, instrument de pensée. de par sa matérialité, la place qu’il prend dans le monde; son existence matérielle ( vs l’immatérialité de mes « matériaux » sur l’internet). cette existence appréhendable directement par les sens, dans leur multiplicité – les yeux, bien sûr, la vue, mais le toucher aussi, la main, l’odorat peut-être, etc.
matérialité qui aura la vertu d’imposer la coupure, …
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pas-tout est politique

pas-tout est politique (c’est pas-tout qui est politique)
(l’universalisme du tout ne convient à rien / ne convient qu’à rien)
au politique également il convient un concept incomplet (qu’il s’affiche comme tel, annonce la couleur)

pour ma part, le politique concerne le vivre ensemble, la polis, le comment faire pour vivre-ensemble
et ne saurait se réduire à un moment révolutionnaire qui n’arrivera pas et dont le fantasme emprisonne la pensée et  inhibe l’action.

l’art se coltinerait le même impossible, l’impossible du vivre-ensemble. (il peut ouvrir des moments de possible aussi bien que révéler la cruauté de l’impossible, de même que la part de responsabilité de tout un chacun)

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alors aussi, et qui touche à la subtilité de ce pas-tout …
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… que l’Amour est fils de Poros et de Penia

Cette publication est la partie 18 de 22 dans la série Pour en finir avec les antidépresseurs

mardi 16 février 2016

taï chi tout à l’heure, à 19 heures. je n’en ai pas fait de toute la semaine dernière, j’allais mal,  il faisait froid, je voulais rester à la maison. il y avait eu le symposium tout le week-end. symposium de taï chi  où, après m’être désistée et n’être pas allée aider le samedi matin à 7 heures, offrant la dégoulinante excuse des mes angoisses,  je m’étais plus tard surprise à me plaindre encore, à S, toujours, et de mon genoux cette fois, ce qui m’a semblé trop, ce qui m’a dévoilé/révélé quelque chose de ma position, posture ( me


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la rédemption par le pas-tout

12:32
pas-tout. c’est l’idée du pas-tout, cette invention de lacan, qui m’a appris à faire face à quelque chose que j’ai pu identifier comme l’angoisse du tout. pour parer à cette angoisse, j’ai appris à pas-tout faire, à surtout pas-tout faire. là, par exemple, je décide de faire une lessive de 60 degrés. et ne pas faire la lessive froide. surtout pas. ça, ça rend possible le truc.

car ces jours-ci, assez noyée, dirais-je, dans l’impossibilité du faire.

il n’est rien que j’arrive à faire.

je cherche ce qui pourrait mentalement, intellectuellement le rendre possible, désirable. je ne comprends pas ce qui s’y oppose.

je cherche la chose que je pourrais faire qui rendrait possible le reste.

je tousse.

il …
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pas-tout faire

12:32
pas-tout. c’est l’idée du pas-tout, cette invention de lacan, qui m’a appris à faire face à quelque chose que j’ai pu identifier comme l’angoisse du tout. pour parer à cette angoisse, j’ai appris à pas-tout faire, à surtout pas-tout faire. là, par exemple, je décide de faire une lessive de 60 degrés. et ne pas faire la lessive froide. surtout pas. ça, ça rend possible le truc.

car ces jours-ci, assez noyée, dirais-je, dans l’impossibilité du faire.

il n’est rien que j’arrive à faire.

je cherche ce qui pourrait mentalement, intellectuellement le rendre possible, désirable. je ne comprends pas ce qui s’y oppose.

je cherche la chose que je pourrais faire qui rendrait possible le reste.

je tousse.

il …
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logique mélancolique : « Tout ce que je dis est faux»

La logique mélancolique est d’un autre ordre (…), en ce que le manque y est beaucoup moins apparent. Le mélancolique va en effet jusqu’au point de non-retour où se profère, par exemple, cette phrase : « Tout ce que je dis est faux»1)

Si « tout ce que je dis est faux » est l’énoncé princeps de la mélancolie, alors je ne suis pas mélancolique, ou alors, la pratique de la psychanalyse m’a suffisamment introduite à la vérité de l’inconscient que pour survivre. (Si « tout ce que je dis est faux » prend son départ d’un amour inconditionnel, absolu du vrai, alors la vérité entraperçue vivement parfois dans mes lectures psychanalytiques ou au travers de mon expérience …
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