Dans le monde ancien et tout contracté des « localités », les choses, les discours, les œuvres avaient à croître et à devenir.

Dans le monde ancien et tout contracté des « localités »,  les choses,  les discours,  les œuvres avaient à croître et à devenir. Ils avaient à se propager de bouche en bouche ou de main en main, et ils se propageaient en étoile, au petit bonheur, se différenciant et se symbolisant toujours davantage, et formant des mondes culturels distincts les uns des autres,  avec leur légendes,  leurs mythes,  leurs rites propres.  Dans le monde contemporain de la mondialité,  rien ne se propage plus : tout est déjà immédiatement  propagé, déjà universel,  déjà connu de tous. Un récit,  soumis au régime du « mondial » ne se développe pas,  ne se transmet pas : il atteint immédiatement sa forme définitive.


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