l’a-pensée chewing gum
— (modalités lacaniennes

Un blog pour me libérer de la pensée qui a toujours été pour moi lieu de trop de jouissance pour finir par ne plus  tourner qu’en en rond, sur elle-même, cherchant à se mordre la queue.

Les émissions Miller à la radio de  cette semaine, m’ont permis d’entendre jusqu’à quel point la jouissance est solitaire. Eh bien, un des enjeux de ce blog serait pour moi de trouver le moyen de ne plus m’enfermer totalement dans cette jouissance. De m’en séparer, de ne plus faire corps avec elle, en passant mes pensées à l’épreuve de l’autre, du lecteur.

« Dans ma tête ça ne cesse pas de s’écrire ». Je ne cesse, mentalement, de chercher à


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— (modalités lacaniennes

comme j’aime

voilà. aujourd’hui, je n’en fais qu’à ma tête, je travaille gratuitement. il n’est pas né, celui qui m’en empêchera.

les poils, la prisonnière, la sainteté

je doute qu’il n’y ait que les poils pour m’empêcher d’y aller
à la
piscine
(si ce n’est que les poils sont comment dirais-je font forment un obstacle consistant, insistant et consistant, pensable et solutionnable. alors qu’il y a fort à parier que la raison vraie soit, elle, sans solution.)

– à delphes, je dis  « je m’aime prisonnière », elle rit. –

il y a deux ou trois jours, pensées, pensées au saut du lit, qu’est-ce que je fais, mais qu’est-ce que je fais de mon corps? (il ne peut y avoir de grandes ni de petites certitudes, même le silence ne peut rien contre cela qui nous environne). je vais là dedans, dans la perte du …
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du transfert de la certitude de l’angoisse à la certitude de l’acte

Angoisse constituée, angoisse constituante

[…]

La seule théorie qui nous intéresse, c’est la théorie de la pratique. S’agissant du Nom-du-Père, s’en passer s’en servir veut dire exactement, c’est au moins ce que je propose ici, se passer d’y croire, tout en s’en servant comme d’un instrument.

Le hiatus de la croyance et de l’usage ne recouvre pas mais déplace celui de la théorie et de la pratique. Le hiatus de la croyance et de l’usage, à vrai dire, est essentiel au structuralisme, à toute approche structuraliste. Ce hiatus est au principe même de ce que Lévi-Strauss appelait « le bricolage », qui consiste à réutiliser, à recycler comme on dit, les produits maintenant déshabités des croyances d’un autre âge. Et …
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nous n’avons plus d’argent

14 septembre 2008

je lis une histoire à jules, F arrive, m’annonce que nous n’avons plus d’argent. pour ce qui me concerne cela m’est égal. rapport à petit jules, c’est différent. qu’avons nous fait qu’allons-nous faire. parents de F sont étaient riches. les miens pauvres. et si heureux de l’être. de n’avoir rien à nous donner. rien sinon l’art l’amour dieu. rien. moi, rien même, moi, je ne saurais le donner. eux, les parents, c’était avec bonheur. et rien est encore ce que je demande. mais le monde, jules. évidemment, ce manque d’argent je ne peux rien faire d’autre que de comprendre que c’est à moi de le combler, et qui plus est, je dois être celle qui doit en …
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le symbolique est de soi impératif (Jean-Luc Nancy)

9 Ce qui spécifie l’impératif catégorique, en revanche, c’est qu’il ordonne sans conditions. Le caractère de commandement n’est pas dans la dépendance d’une fin donnée par ailleurs : il est intrin­sèque. De soi, c’est un commandement. Autrement dit, ce qui est commandé et le fait du commandement sont une même chose, ou plus exactement s’entr’appartiennent de manière nécessaire. Il n’y a pas ici le concept d’une fin, d’une part, et d’autre part une vo­lonté qui peut vouloir ou ne pas vouloir cette fin, et qui doit si elle la veut se plier à une contrainte. Il y a au contraire le concept d’une fin qui enveloppe en elle-même la volonté de cette fin et la soumis­sion de cette volonté à …
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travaux d’août (la jouissance qu’il ne faut pas, les à-moitiés)(les pas de la tortue)(mon fils achille)(l’infernal)

paris 10, 11 du 8, 8h31

what is it i like the most
daydreaming sleeping dreaming?

what have i been doing all these years?

23h49

Total crash de mon gros PC ce matin. Et CDs d’instal (lation), pour la réparation, introuvables. Je suis sur le portable. Travaux d’aménagement à avancer, travaux de peinture. Un an après le déménagement,  toujours pas déballé mes cartons. Mes vêtements dans les rayons de la bibliothèque restée vide. Si je jetais mes livres? Si c’était ça qui était juste : des vêtements plutôt que des livres? Aucun des 14 cartons de livres ouvert. Sauf celui des bouquins de psychanalyse. De nouveaux livres achetés.

Ces livres que j’ai. Ca me fait toujours un problème. Orgueil ? …
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recette italienne

Le rêve

Rêve du 13 au 14 mars 2013

Titi,  et puis aussi mes parents vont venir chez moi. JF et JP, mes deux frères aussi probablement. Je prévois que nous mangerons au restaurant le premier soir et que le lendemain je ferai une recette italienne. Cela se passe avenue Paul Deschanel, c’est mon premier appartement, au quatrième étage, j’avais une vingtaine d’années.

Puisque je vais cuisiner, je dois faire des courses. Je suis maintenant dans le quartier de mes parents, rue Waelhem, celui que je viens donc de quitter pour habiter seule. Dans une rue inventée par le rêve, je trouve une épicerie italienne. C’est un quartier qui appartient aux rêves, qui m’y ramène …
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Anne Lysy : Lʼanorexie : Je mange rien (extrait 1)

[…]

1. Le rien, l’amour et le désir *1

C’est ainsi que j’ai sous-titré ce premier moment, qui reprend le Séminaire IV et « La direction de la cure »2 . Lacan, dans les années 50, met en avant la prévalence, dans tout phénomène humain, de l’ordre symbolique, l’ordre du langage, qui préexiste au sujet et qui le détermine. Il l’appelle le grand Autre pour le distinguer comme au-delà, comme horizon des petits autres, les égaux, les comme moi, les pareils, même si la fonction de ce grand Autre est supportée ou incarnée par des figures proches, par exemple, les parents, le père, la mère, pour l’enfant.

L’insertion du sujet dans le langage modifie ou altère pour de …
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Anne Lysy : Lʼanorexie : Je mange rien (extrait 2)

[…]

3. Un rien pas toujours dialectique ( Deuxième extrait de Lʼanorexie : Je mange rien de Anne Lysy sur le site du Pont Freudien))

Jusqu’ici, j’ai déployé cette dimension, qui est celle qui est déployée par Lacan, du rien dialectique. Eh bien, il y a aussi des riens qui ne sont pas dialectiques. Si ce passage de Lacan renvoie, dans ce contexte, à ce rien qui a une fonction dialectique, force est de constater, dans la clinique, que cette dialectique n’est pas toujours présente, et que la position de l’anorexique ne se laisse pas du tout entamer. L’extrémité où la mène à incarner ce refus dans son corps semble parfois le but poursuivi pour lui-même, et la mène …
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Les points sur le U

Je m’étais couchée raisonnablement tôt, après une journée particulièrement banale –  j’avais dû regarder quelques épisodes de série ( la finale d’Enlightened), je n’avais pas eu envie de lire, cela je m’en souviens, et je m’apprêtais à m’endormir dans un sentiment inhabituel de satisfaction. Soudain, couchée sur le côté – c’est autre chose. Une sensation dont j’aurais probablement tout oublié si je n’avais rapidement jeté ces quelques notes le lendemain matin– des mots que la nuit-même je m’étais répétés, anxieuse de les retenir, même si je les notai ensuite un peu à contrecœur, consciente encore de tout ce qui s’y perdait  :

« Nuit
Corps sous couette, souffrance vide
corps & mots
Certain souvenir
Des mots
S’en


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ne me quitte pas mais

8h40, je ne vais sans doute pas tarder à me recoucher.

Rêve cette nuit.

Avec Roger (à la place de Frédéric) dans sous-sol rue Waelhem. Roger s’enferme dans pièce avant (qui ressemble aussi à cave rue Tiberghien) . Ne me quitte pas mais ne veut pas de moi tout le temps près de lui. Fait des choses, est très actif. Moi, j’attends dans pièce à côté. Lui, de temps en temps vient près de moi, puis retourne dans sa pièce. Sommes avec Francis, ami de JP, homosexuel, très joli garçon. Reste parfois près de moi, parfois près de Roger. Ma famille et Jules ne sont pas loin de moi, mais sont entre-eux, comme si je n’étais pas là. Sont comme …
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un manque ici recouvre un autre manque

dimanche, lendemain des ateliers
atelier chi et santé suivi par atelier de méditation
avais la veille envoyé à n.  l’ensemble  des textes écrits jusqu’à présent sur la méditation et le taï chi (qu’il serait d’ailleurs bon que je relise, analyse) –  du coup, n’étais plus dans la belle et bonne distance, indifférence que j’avais fini par atteindre

1. chi et santé

travail sur le plexus solaire (encore un de ces endroits dont je ne ne suis jamais sûre, au moment où il est nommé, d’où il se trouve…) 

peau d’abord, puis sous la peau, puis très profond /  main gauche sur plexus côté gauche, main droite posée en antenne  / main droite « déplace » sorte de vague


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NUIT

3h56, rengaine qui me vient à l’esprit1   : « Je voudrais me
Je voudrais me
Je voudrais me
Tuer
Je voudrais me
Je voudrais me
Je voudrais me
Tuer »

Qu’opposer à cela ? 

Tenter le mot « Vivre ».

Mais, nous sommes de retour à Paris, le matelas est chaud et mou et je ne sais à quoi m’appuyer, à quel endroit du corps (si ça fait sens de dire cela). 

Je viens dans le salon avec ma couette. Je vais voir si je trouve une meilleure place au sol, mais auparavant j’éteins toutes (tout ce que je peux, ce n’est pas toujours possible)  les veilleuses, toujours allumées et qui brûlent pour rien (hashtag PourRien), ce qui …
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