(cette huitre) dans, pour le noir

cet oubli du nom, des noms propres, Freud, il a écrit tout un texte, là dessus.

et moi aussi, moi aussi
j’oublie
les noms propres – les noms d’auteur
je ne dis pas que ça soit les mêmes
de noms, lui,
avait oublié Signor elli

moi, c’est presque tous
les noms
presque tous
les noms propres

hier, du nom dont j’essaie de me souvenir ici, ce matin, sans trop l’essayer d’ailleurs: vain
hier donc, par hasard, alors que je vaquais, occupations, ménagères, je me suis souvenue, j’ai pensé, ah, voilà, c’est fait, je l’ai retenu.

c’est fait, je l’ai retenu, le nom – le nom de l’auteur.

or ça, à nouveau, oups, oublié. quelque chose à voir avec le thé – je crois, le nom. anglais, l’auteur, plus jeune que moi.

oubli par moi rapporté – mais vaguement –
à l’impossibilité qui est la mienne
d’être auteur moi-même.

quant à freud, sigmund, ça avait
quelque chose
à voir avec
la mort, l’impuissance
(sexuelle)

cela dit, je ne doute pas, que le nom
me revienne. tôt ou tard.

 

hier, ou avant hier, j’ai rêvé que quelqu’un avait (déjà) écrit quelque chose sur le n’importe quoi. je me disais, ah moui, donc, c’était déjà écrit.

10 Juil 2006 @ 9:41 | | catégorie: disparates