- Je te parlais de Flamme éternelle, l’exposition de Thomas Hirschhorn auPalais de Tokyo
- les images
- Ce qui est nouveau et ce qui est important dans «Flamme éternelle» par Thomas Hirschhorn
- Quel « tout possible »?
- flamme éternelle, parenthèse (prolégomènes sur le désir)
- et l’incessance,
- il n’y a de tout que de jouissance,
- Flammes étudiantes au Palais de Tokyo
- rêvolution
- au final, il ne restera plus que le don de son corps pour signifier son existence
- Le but n’est pas d’en finir avec le sens. Il n’est même pas de s’entendre : il est de parler à nouveau.
- « j’aime le Scotch»
- hirshhorn sur flickr
- La passion de l’égalité par Alexandre Costanzo
Je te parlais de Flamme éternelle, l’exposition gratuite au Palais de Tokyo,
http://flamme-eternelle.com, de Thomas Hirschhorn. Jules ça l’a rendu fou. Il disait que c’était le paradis. Il disait « On aurait dit qu’il n’y avait pas de loi
C’était le chaos.
J’ai de nouveau eu le sentiment très fort que tout était possible.
J’ai pensé que maman allait le sentir aussi, qu’elle allait sentir que j’avais raison, que tout était possible. » Il disait ça à son père, dans la voiture, au retour. « Qu’il y aurait pu y avoir la révolution. »
Il y avait du papier, de grands panneaux, où on pouvait écrire, dessiner – mais aussi sur les fauteuils, sur les tables. C’est la première chose que Jules a voulu faire, écrire, dès le premier pas dans l’exposition. J’avais un feutre. Il a écrit tu sais, ces trucs classiques, « Jules a écrit ici, pour l’éternité ». Mon feutre n’était pas très bon. Jules a alors dit que la prochaine fois il faudrait apporter du bon matériel. Puis, plus loin, il y a eu le polystyrène. En quantité gigantesque. Dont les gens pouvaient faire ce qu’ils voulaient. Des scies et du gros scotch marron étaient mis à disposition. De même d’ailleurs que des feutres. Jules disait « je suis amoureux du polystyrène. Je ne m’imaginais pas qu’on pouvait faire de telles choses avec du polystyrène. Est-ce que j’ai du polystyrène à la maison… »
La seule chose qui a assombri son bonheur son espoir son exaltation, c’est d’apprendre que cette exposition n’aurait qu’un temps. Que ça allait s’arrêter.
Il voulait y retourner le plus vite possible. L’annoncer à tous ses amis. Prévenir le Conseil d’école (il est délégué de sa classe) qu’il fallait faire une sortie là.
Passablement bouleversé donc. Son père aussi. Alors tu vois, si tu pouvais venir avec Ramona, ce serait bien. Si nous pouvions y retourner ensemble, ce serait bien.
Love
Véronique
nb : l’expo didi-hub : bien, mais,
c’est dommage qu’il n’ait pas obtenu de pouvoir passer l’entièreté de son choix de films en boucle sur le lieu de l’expo, ainsi qu’il l’avait demandé, et aussi que le Palais de Tokyo n’aie pas autorisé qu’on puisse marcher sur les films (alors que lui voulait qu’on puisse le faire!)
et à côté de thomas hirsh., ça tient plus vraiment la route
——– Message d’origine ——–