Au nom d’aucune
— #atelierdecriturelauravazquez #GertrudeStein #Lèvebasventre

Publié le Catégorisé comme brouillonne de vie Étiqueté Aucun commentaire sur Au nom d’aucune
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Aucun choix qui ne se soit avéré impossible, à chaque croisée de chemins emmurée. Ciel qui à certains parle muet sans me voir, image d’un corps inatteignable, moins doué d’amour que d’extases hors durée.
Qui m’a donné le souffle y traça d’une voix blanche des allées, donnant enfin retours et soif. Du doigt de la voix et des noms.
(Enfin retours et soif. Du doigt de la voix. Et des noms. Enchantés. Oh, te salue au nom d’aucune.)
S’approprier la stupidité, oublier l’entendement.
Hasard des syllabes auxquelles obéir sans crainte, qui vous glissent sur les veines, galopent cataclop. Et soif.
Un corps reçoit ses noms.
Un corps reçoit ses noms!
Cloches.
Baptêmes contre anathèmes.
Rugissez. Ici le bas ventre né chapeauté, par qui s’engouffre avec lui. Coulées de douceurs, résons d’écritures, renversée. Les yeux.
Noyés de bois verts, de bois vie.
Telle est l’ardeur : ce puits.
Se lève. À tes lèvres,
« Nous comprenons l’écriture qui chauffe et qui brûle. »
« Qui chauffe au bois. »

Par Iota

- travailleuse de l'ombre

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