Samedi 21 janvier 2023

Publié le Catégorisé comme my life as a blog, brouillonne de vie, en lisant Aucun commentaire sur Samedi 21 janvier 2023

07h39 (hier soir 2 gouttes CBD + HHC à cause de la cigarette).

Donc, hier, après être rentrée du café et m’être calmée, j’ai repris le travail sur le blog et malheureusement j’ai cédé, j’ai changé le thème du site, l’habillage ! Fondamentalement, je pense que  je devrais redémarrer, ouvrir une nouvelle page, un nouveau blog. Laisser l’ancien, ne pas venir encore greffer du neuf dans ces vieux vêtements. Mais, c’est précisément ce que je n’arrive pas à faire. J’ai beau me casser la tête, je ne vois pas comment m’en sortir.

Finalement, parvenue à reprendre des places pour Le Louvre. Lundi.

Il fait froid, j’ai vraiment froid. Jules qui commence tôt à allumé une lampe  que je devrais éteindre. Une voiture passe dans la nuit. J’entends le tic tac du réveil. Je crois que je vais retourner me coucher. Mal au ventre, oreilles qui sifflent. Réfléchir à cette histoire de nouveau blog. Le commencer à la mélancolie, à HP. Ou à janvier de cette année. Mais qu’est-ce que je fais de ce sur quoi j’ai commencé à travailler ? De Titi. L’idée c’était de travailler dessus pour le dégager, pour le sortir du blog, l’extraire. Le coucher sur papier. Rien ne m’empêche de continuer à travailler l’ancien blog et d’écrire ce qu’il faut bien appeler mon journal sur le nouveau. Journal matinal.

Reprendre à décembre 2022, d’abord. Éventuellement remonter au début de la cure, des séances avec HP. 
Ou, tout récupérer. Et mettre tout en catégorie Brouillon ou Atelier

C’est samedi.

Terminé hier lecture d’Orlanda. JH est une analyste pour qui une femme n’est barrée de son désir que par sa mère, laquelle la réprime depuis l’enfance. Je ne suis pas sûre qu’elle conçoive une différence des sexes. Non, une petite fille devient une femme en  refoulant  sa part masculine, qui est la part la plus aventurière, courageuse, curieuse, audacieuse, joyeuse, légère, désirante, jouisseuse. C’est donc le travail de la mère, et de la mère seule, de réprimer ces tendances, et d’y parvenir. Mais avant ça, elle est un garçon, elle est comme un garçon, exactement.

Et donc, Orlanda, c’est l’histoire d’une femme, de 35 ans, Aline, dont la part masculine, refoulée au sortir de l’enfance, un jour en a assez, et se barre, quitte le corps d’Aline et emprunte celui  d’un jeune homme à l’air éteint, assis non loin d’eux (les 2 parts de départ) dans une brasserie face à la Gare du Nord à Paris où ils attendent le départ de leur train. .
ll et elle rentrent ensuite ensemble à Bruxelles dans des wagons et des corps séparés. A bord, le jeune homme, nommé Orlanda en l’honneur et souvenir de l’Orlando de Virginia Woolf, qu’Aline, la part féminine, s’échine à lire sans l’aimer, Orlanda donc, baise dans les toilettes avec un homme.
Il s’installe à Bruxelles dans l’appartement de celui dont il squatte le corps, où il s’amuse follement multipliant les aventures. De son côté Aline continue son traintrain de vie. Comme elle travaille sur Orlando, elle  émet l’hypothèse, qu’elle n’a jamais été un petit garçon. C’était une fille, une petite fille avec toutes les qualités d’un garçon, jusqu’à l’avènement de la puberté. Là, elle perd tout ce qui fait son allant, son désir, sa joie de vivre et se transforme en femme. Elle n’est pas trans, parce qu’elle n’a jamais été garçon, en fait.

Et donc le livre est une ré-écriture d’Orlando, pas moins, dans le petit milieu bien pensant  bourgeois bien mis de Bruxelles

Mais, il n’a jamais été un garçon! s’écria-t-elle. Les sept jours au lit, ma mère m’en a-t-elle assez bassiné les oreilles, c’est la puberté! Tout n’est qu’allégorie, et c’est elle-même que Virgina raconte : enfant, elle était forte et ardente, elle jouait à la guerre contre les Maures au grenier, elle avait une amie qu’elle adorait et qui s’est mise à la négliger pour les garçons, alors elle s’est retirée dans l’étude et dans la rêverie, il faut que je demande à Jacqueline si ce n’est pas cela qu’on nome la période latence, elle a appris à se raconter des histoires pour se divertir en secret.

Jacqueline Hartma, Orlanda, p. 64.

Mal au ventre.

12:43 Pris RV coiffeur !! Aujourd’hui !!

Par Iota

- travailleuse de l'ombre

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