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Catégorie : a blog’s life
ça m’suffit
/ hello hello / ( je travaille beaucoup plus que 5 heures par jour/ après, je m’écroule /)
(du coup, le besoin la tentation du tout écrire, coucher sur ne se fait plus sentir
( je pourrais presque dire / je dirais / de ce que je fais : ça m’suffit / rester dans la bribe : au moins ça : la bribe. la bribe et le vent. / ou garder le cap sur la prairie. la pairie. probablement, vaudrait-il la peine que je re-jette des_coups_d’œil_en_arrière. me relise.
or ça, il faut que j’ajoute également : mon corps.
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il y a eu ce moment où je n’ai plus voulu pour lui – où ça s’est insinué en moi – qu’il passe des heures devant un écran. et je cherche en ce moment, le moyen, ma façon, qui me permette de travailler autrement.
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je parle de ce travail que je fais « pour moi » – les trucs que j’essaie ici, en écrivant. je voudrais / chercherais / qu’il se construise ailleurs que dans du virtuel – c’est peut-être juste une question d’état d’esprit, à modifier. oui, c’est important, ça, ce refus qui s’est fait, en moi. comme si l’écran n’y suffisait pas. non pas comme si : parce que l’écran ne me suffit plus. (d’où, ce que j’y fais en ce moment : le minimum, me suffit).
l’infinie perturbation
peur d’être trop inconsciente vraiment trop inconsciente et alors quoi il n’y aurait pas moyen d’en savoir plus / ils aiment et ils ne savent pas qu’ils aiment ils détestent et ils ne savent pas qu’ils détestent ils désirent et ils ne savent pas qu’ils désirent ils jouissent et ils ne savent pas qu’ils jouissent.
croyez que je n’y crois plus, à ce que je fais, ici. ce blog. (ça ne me fait plusvibrer).
dans mes liens, j’ai rajouté un lien sur jiveziplak, parce qu’elle
c’est elle, ce site, qui m’avait fait reprendre un blog.
avant ça, l’autre qui m’avait fait rêver d’en prendre un, quelle perturbation, à ce moment-là, ç’avait été, comment s’appelle-t-elle déjà, virginie despentes. virgine despentes, écrivain, avait ouvert un blog. je m’attendais à ce qu’elle y parle de ce qui m’avait dérangée dans ses écrits. à cette époque-là, j’étais très sensible à ce que les femmes écrivaient pouvaient écrire de leur sexualité. à ce moment-là, ça me dérangeait terriblement, dans ma propre vie amoureuse, cette idée de n’être pas comme elles. j’aurais voulu chercher tracer pointer ce qui d’elle_à elle_à elle aurait pu faire lien, j’aurais voulu qu’elles, qu’elles toutes m’en disent plus, et que je m’y retrouve. ne pas m’y retrouver alors que je croyais en ce qu’elles disaient, c’était l’infinie perturbation. je me souviens d’une image qu’elle avait publié sur son blog, v. despentes, qui est venue m’encombrer au moment des gestes les plus. ensuite, à force d’être perturbée,
le temps, l’écriture, les cris, les pleurs, les angoisses, les explications, l’analyse,
j’aurai compris que la norme qu’il m’aurait plu d’établir, la norme de la sexualité féminine, il n’y en n’avait pas. compris, renoncé. bah bah bah. (malgré que toujours je n’aime pas déteste continue de détester la pornographie, et probablement qu’au travers de cette détestation je continue d’aimer à ce que je crois, continue de croire, de la sexualité féminine. à cette époque, j’étais très grands chevaux sur ces choses, très bataille, guerroyère, avec la tête secouée et la main portée à la bouche puis sur le coeur.)
il y avait eu un grand croire à la jouissance féminine. eh bien, la jouissance féminine n’est pas ce qu’on croit.
fin de partie
je crois que dans cette chanson les gens sont morts et se sont fait tués. écoutée mille fois.
vivre, une main passée par la fenêtre d’un appartement au 17è étage.
je ne veux pas faire le ménage je ne veux pas faire le ménage je ne veux pas faire le ménage je ne veux pas faire le ménage. et je ne veux pas faire mes papiers.
dis tu as oublié d’acheter du pain, et je n’ai plus rien à manger, la prisonnière
en votre absence, je dors
une fortereste.
et je dors si bien que je n’ai plus envie que vous rentriez. je vouspréviens tout de suite, puisque l’heure avance, je ne ferai pas à manger ce soir.
je ne préviens personne. et si j’arrêtais totalement. ne me consacrais plus, par exemple, dans un premier temps, qu’à l’arrêt de la clope. si je blogue parce que suis trop seule, ça fait maintenant des années qu’ça dure et rien n’a changé, peut-être même que du contraire.
sam dim lun,

















samedi
réveillée à 13h30. faut-il que je sois fatiguée ou quoi?
après-midi, courses.
soir : godard, « DÉTECTIVE », au lit (des livres partout, dans le lit, dans les poches, dans les bouches, celui que je n’ai pas lu que lit l’entraineur, warner, johnny: « lord jim » de joseph conrad – à prendre à la bibliothèque)
Another (literary allusion) is to Joseph Conrad’s Lord Jim, carried around as a sort of I Ching by nightclub owner and fight promoter « Sir Jim, » full name Jim Fox Warner, played by gravelly crooner Johnny Hallyday. His mother gave him the book thirty years prior, saying that whenever he was stuck in life, all he had to do was crack the cover and the answer would come. He didn’t know that she meant literally. Every time he opens it, someone interrupts him, and he’s never consumed a word. (…)
http://avaxhome.ws/video/genre/art_house/jlg_detective.html
dimanche 25
me force à me lever vers 10 heures. avec julos jouons. F. se lève / je m’éclipse.
jules : trop de wii – mario kart. tout de même, il est petit, il a 4 ans, faut-il qu’il
soit déjà confronté à ça. rien à faire, plus rien à faire, advienne que pou. est-ce démission? ou est-ce à moi de me … réconcilier avec ces … plaisirs faciles (suis-je folle, seule à penser comme ça, ou quoi?)
était prévu que fasse mes papiers avec F ce weekend (lors de crise d’angoisse de mercredi ou jeudi avais décrété ne pouvoir m’en occuper sans lui) là, j’en ai tellement peu envie que je décide que de les faire le lendemain, lundi – j’essaierai seule.
pendant la sieste de jules, j’appelle F. dans la chambre, lui explique qu’il ne s’agit pas de faire les papiers.
jamais deux sans trois (jeu)
réveil de jules. je publie ici une note que je pensais publiée depuis vendredi.
soir : télé, m’arrête à « la montagne magique« , sur arte. très mauvais film que je ne peux m’empêcher de regarder, en souvenir du livre. whisky, puis, appelle F dans chambre. tu veux essayer de? oui, il veut. je lui dis qu’il s’agit juste du désir chez moi d’un instant de complicité avec lui pour sauver noter couple en péril. ça l’arrange. on s’amuse bien. je veux beaucoup plus d’instants comme ça.
jamais deux sans trois (jeu) (cela dit mon cher tu ferais mieux de recommencer une analyse, ça m’évitera d’ailleurs à avoir à reprendre la mienne).
moi j’ai bien dormi. j’ai l’air d’être difficile, en vérité, c’est lui.
26, lundi
interdite d’écriture, me suis interdit d’écrire. m’occupe de mes papiers.
vais certainement bientôt changer de template, de nouveau. tout en pensant à arrêter, en continuant de penser à arrêter. espère que les choses vont s’éclaircir quand j’irai voir FL. ai presque envie d’avoir envie de gagner de l’argent pour pouvoir voir le psychanalyste. c’était mieux quand je payais, quand je travaillais quand je vivais pour payer mon analyse pour poursuivre mon analyse.
il est exactement 14 heures.
j’espère que le psychanalyste me remettra au travail.
je vais changer de titre aussi, c’était « l’heure de nulle part« , ça va devenir « rien que des mensonges« . ça c’est provisoire, car ce titre est d’antonioni, non de… j’oublie son nom
15:40
retrouve une mise en demeure de l’urssaf datée du 13 08 08 et impossible de les joindre. en même temps entends témoignages prisonniers guantanamo (un prisonnier allemand, ses gardiens lui disent, tu sais ce qu’ils ont fait les nazis, au juifs, pendant la guerre, eh bien, c’est ce qu’on va te faire)
nouveau titre de blog
« dans l’immédiat »
aussi est-ce le différé que je diffère
plus tard peut-être mais dans l’immédiat, nous, étant donné les (je diffère le différé)
2235 (abracadabra; comment j’ai tout bien nettoyé aujourd’hui)
la cigarette me manque incroyablement, depuis un jour ou deux. frédéric est au concert. jules dort. je suis dans mon bureau avec la bouteillede vin blanc portugais pétillant. j’ai bien aimé ces trains, regardez http://theartofmemory.blogspot.com/2009/01/trains-in-cinema-part-5.html. regardez ! et puis, il y a ça, qui n’est pas mal. c’est une adresse provisoire. je ne suis même pas sûre d’être autorisée à la diffuser. mais bon. pour le moment, c’est là: http://bram.org/textdynamics/cnes/index-ecritures.php après, ça sera là http://bram.org/textdynamics/cnes/index.php. à explorer. pour ma part, il faut encore que je m’habitue à lire sur écran. j’ai du mal. les gens que je commence à connaitre, ça va, je veux dire ça va, j’arrive à les lire facilement, l’intérêt m’aide.
[ bon, j’ai changé le template. c’est sobre. le titre aussi. sobre. sobriété. (template, je m’y suis décidée à cause de ça : http://www.smosch.com/, car ça, positivement, ça me fait rêver et on peut rêver et je n’ai rien contre les bourgeois moi les bobos et je n’aime pas le design mais tout cela vous a un air, de netteté, d’adéquation. de précision. qui me fait. en vrai, même comme bobo, je suis ratée. mais j’aime bien regarder. est-ce que j’ai l’air au moins un tout petit peu smosch, maintenant. ) ]
ça me fait penser que je lisais hier soir le dernier cours de jam, la vérité d’une analyse : qu’elle soit ratée.1 je vous dis ça c’est entre nous de vous à moi c’est à dire nulle, rien, part, je me demande si c’est pas ce gars-là que je devrais appeler. car il me fait un effet boeuf de l’effet.
je ne suis plus sur facebook, sinon, j’aurais pu vous dire à quel concert frédéric est. minitel? oui oui, c’estça. j’ai dit : hm, j’ai déjà vu. eux, les gens du groupe, je les trouve sympas, faut les réinviter, mais. les concerts. àvraidireaussiseulequejesoispendantoutelasemaine j’apprécie lessoiréesseule pendant le week end; ça me rappelle le passé. j’écris les mots tout attachés pour qu’on entende que je pense très vite et tout attaché mais comme ça devient moins lisible je crains que les gens ne sautent et/ou ralentissent au contraire le rythme de leur lecture. ceci est écrit très vite, car je tape très vite à la machine. j’écris aussi les mots tout attaché pour faire formule 1), car j’aime parler avec des formules, j’aime les formules (car je suis formuller). les formules c’est magique c’est des mots de fée et ça ne veut rien dire mais ça marche. or malheureusement je n’ai pas le sens moi de la formule si bien que je suis obligée d’en passer par de semblables artifices. des belles formules : là : http://mfx.dasburo.com/art/truisms/ truismes de jenny holzer:
the unattainable is invariable attractive the new is nothing but a restatement of the old sometimes things seem to happen of their own accordmurd a relaxed man is not necessarily a better man disgust is the appropriate response to most situationsextreme behavior has its basis in pathological psychology politics is used for personal gaincrime against property is relatively unimportanter action causes more trouble than thoughthas it disgust is the appropriate response to most situationssmost people are not fit to rule themselves sexu most people are not fit to rule themselvesal sideideals are replaced by conventional goals at a certain ageselflessness is the highest achievementeating too much is criminalholding back protects your vital energies it’s better to study the living fact than to analyzelow expectations are good protection history freedom is a luxury not a necessity fathers often use too much forcepursuing pleasure for the sake of pleasure will ruin you extreme behavior has its basis in pathological psychologyit is heroic to try to stop timedon’t place to much trust in expertsa man can’t know what it is to be a motheroccasionally principles are more valuable than peopleoccasionally principles are more valuable than peoplethe most profound things are inexpressibleyou must know where you stop and the world beginsdreaming while awake is a frightening contradictionviolence is permissible even desirable occasionallyunquestioning love demonstrates largesse of spiritgiving free rein to your emotions is an honest way to livebeing sure of yourself means you’re a foolexpressing anger is necessaryanimalism is perfectly healthypain can be a very positive thingsometimes science advances faster than it shouldstasis is a dream statethreatening someone sexually is a horrible actrandom mating is good for debunking sex mythsself-awareness can be cripplingchasing the new is dangerous to societyin some instances it’s better to die than to continue starvation is nature’s wayyou should study as much as possibleyour oldest fears are the worst oneswar is a purification riteambivalence can ruin your lifeignoring enemies is the best way to fightpotential counts for nothing until it’s realizedunique things must be the most valuablemonomania is a prerequisite of successdecadence can be an end in itselfambition is just as dangerous as complacencyaction causes more trouble than thoughtfake or real indifference is a powerful personal weapondeviants are sacrificed to increase group solidaritydecency is a relative thingit’s important to stay clean on all levelspeople who don’t work with their hands are parasitespeople are boring unless they are extremistsremember you always have freedom of choicethere are too few immutable truths todayanimalism is perfectly healthyanimalism is perfectly healthyhere’s nothing except what you sensekilling is unavoidable but nothing to be proud ofredistributing wealth is imperativeredistributing wealth is imperativethere are no absolutesa solid home base builds a sense of selfold friends are better left in the pastmen are not monogamous by naturedying and coming back gives you considerable perspectivehumor is a releasestrong emotional attachment stems from basic insecuritypeople who go crazy are too sensitiveself-awareness can be cripplingrecluses always get weakpush yourself to the limit as often as possiblepeople are responsible for what they do unless they are insanesolitude is enrichinghiding your emotions is despicableto volunteer is reactionaryautomation is deadlymonomania is a prerequisite of successmurder has its sexual sidechildren are the hope of the futurehabitual contempt doesn’t reflect a finer sensibilityexpiring for love is beautiful but stupidanything is a legitimate area of investigationstupid people shouldn’t breedkeep something in reserve for emergenciesa single event can have infinitely many interpretationsit is man’s fate to outsmart himselfstasis is a dream stateworrying can help you prepareto volunteer is reactionarya sense of timing is the mark of geniusspending too much time on self-improvement is antisocialelaboration is a form of pollutionthe idiosyncratic has lost its authorityany surplus isbeing alone with yourself is increasingly unpopular immoralrepetition is the best way to learnautomation is deadlyautomation abuse of power comes as no surprisedependence can be a meal ticket
[extraits de truismes de jenny holzer,
bises
Notes:
- bon, les mots exacts c’est : Et la passe du parlêtre, ça n’est pas le témoignage d’une réussite, c’est le témoignage d’un certain mode de ratage. mais je ne suis pas sûre qu’il récuserait ma formulation. [↩]
2830
je disais que je me tenais le plus loin possible d’internet
je ne sais jamais
comment m’habiller (ni d’ailleurs mon blog).
Dès le début des années soixante, Lacan situe l’inhibition et le désir à la même place.
La Sagna P., Revue la cause freudienne n° 68, « L’inhibition à savoir »
Fermer la porte au monde pour trouver la magie
je vais essayer de fermer pour de bon cette fois
je vais essayer de fermer pour de bon cette fois.
salut!
Cette fois c’est pour de bon :
JE FERME !!!
finale
assez.
Réouverture
J’ai réouvert le blog. Ai-je tort, ai-je raison. Avais décidé de réouvrir et de ne retravailler que les rêves. Voir si les rêves éventuellement survivraient à cette épreuve d’être extraits du blog, et de tenter une vie séparée. J’ai de fort doutes sur cette possibilité.
Y a un endroit où Lacan dit, et il faut toujours faire attention quand je cite Lacan, enfin depuis quelques années, je prends mes libertés, j’ai mes oublis, y a un endroit où il dit, le psychotique, lui, l’objet, il l’a dans sa poche, l’objet petit a, il l’a dans sa poche1, eh bien, le blog, c’est ma poche. et je ne pense pas qu’on puisse en sortir quoi que ce soit. c’est un fourre-tout tout collé.
Pour cette réouverture j’ai récupéré un vieux thème (celui de to be or, le premier blog) que j’aménage. J’ai supprimé quelques catégories (le plugin « Ultimate Category Excluder »). .J’utilise aussi le plugin « Classic Editor » qui me permet de garder les deux éditeurs de WP.
Notes:
- J. Lacan, « Petit discours aux psychiatres de Sainte-Anne », Cercle d’études psychiatriques H. Ey, conférence inédite du 10 novembre 1967. [↩]