logique mélancolique : « Tout ce que je dis est faux»

La logique mélancolique est d’un autre ordre (…), en ce que le manque y est beaucoup moins apparent. Le mélancolique va en effet jusqu’au point de non-retour où se profère, par exemple, cette phrase : « Tout ce que je dis est faux»1)

Si « tout ce que je dis est faux » est l’énoncé princeps de la mélancolie, alors je ne suis pas mélancolique, ou alors, la pratique de la psychanalyse m’a suffisamment introduite à la vérité de l’inconscient que pour survivre. (Si « tout ce que je dis est faux » prend son départ d’un amour inconditionnel, absolu du vrai, alors la vérité entraperçue vivement parfois dans mes lectures psychanalytiques ou au travers de mon expérience …
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Les poètes du spleen, Élisabeth Rallo-Ditche
— Valse mélancolique et langoureux vertige

Leopardi, Baudelaire et Pessoa accordent beaucoup d’importance aux impressions acoustiques, Leopardi et Pessoa plus encore que Baudelaire, qui est un « voyeur- voyant » et un poète proche de la peinture. Mais ses impressions auditives sont fondamentales, en ce qu’elles se réfèrent, comme pour les autres, à des sons particuliers, à une musique souvent populaire, à une musique chantée, et à des souvenirs musicaux le plus souvent revécus sous le signe de la perte. De plus, les effets de ces musiques et de l’émotion qu’elles suscitent sont voisins, comme on le verra. Le vers de Baudelaire « Valse mélancolique et langoureux vertige ! », dans Harmonie du soir, associe quatre éléments que l’on voudrait étudier chez les « poètes
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— Valse mélancolique et langoureux vertige

que l’obscurité que je m’étais toujours acharné à refouler est en réalité mon meilleur

« j’ai pris conscience de ma sottise […, j]’entrevis le monde que je devais créer pour pouvoir respirer. » Quelle est la sottise qu’il remet en question alors ? Il précise : « Jusque-là, j’avais cru que je pouvais faire confiance à la connaissance. Que je devais m’équiper sur le plan intellectuel. […] j’ai cherché à savoir, afin d’être en mesure de pouvoir. Puis je me suis aperçu que je faisais fausse route. »
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