non terminée, non envoyée

chère maman, 
je réfléchissais à ton inquiétude à propos du fait que tu oublies beaucoup de choses, et de plus en plus. 
peut-être est-ce un phénomène que tu pourrais admettre et accueillir. 
je  ne 
peut-être que le nom des choses n’est-il pas tout ce qu’il y a à connaître. 

je suis à la campagne, j’ai mal à la tête, aux dents. je suis au lit. j’ai passé la journée au lit. c’était bien. je vous écris, finalement.

je suis à la campagne, j’ai mal à la tête, aux dents. je suis au lit. j’ai passé la journée au lit. c’était bien. je vous écris, finalement. j’ai besoin de vous, je crois, pour sortir un peu d’une sorte de sentiment d’irréalité. je vous écris pour arriver à m’écrire, bien sûr, quelque chose de  valable, quelque chose qui compte, pour moi. 

la semaine dernière, ou la semaine d’avant, j’avais écrit à mehdi belhaj kacem (suis pas sûre que ça s’écrive comme ça). eh oui. je vous en fais l’aveu. c’est ma midinette-attitude. j’avais fini par écouter son exposé sur le nihilisme que fer qu’élise avait posté ici même et j’avais eu envie de lui parler du mal en psychanalyse.


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Bonnes résolutions l’an neuf

Ferez-vous des bonnes résolutions ? Pas mon cas d’ordinaire d’habitude. Cette année pourtant peut-être sans doute hasard de calendrier et même si je devrais me méfier m’effrayer, voilà :
. Je vais peut-être reprendre des études, donc tenir dans cette résolution
. Pour ça, dormir moins – je suis addict du sommeil, j’aime ça, c’est plus fort que moi (je voudrais que ça me quitte, cette addiction, parce que sinon, ça va pas le faire, faut que je trouve le biais, mais, les habitudes sont ancrées maintenant, des années que je me la coule douce, me treat softly, me traite doucement, j’espère que je vais pouvoir lever le traitement, lâcher la pédale sur quelques jouissances et m’engager sans trop de


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Chère Madame, Il est possible que je ne me sois pas suffisamment fait entendre,

Chère Madame,
Il est possible que je ne me sois pas suffisamment fait entendre, ou bien plutôt que je n’ai pas été assez précise (je ne me suis pas résolue à restreindre mon propos et à imposer d’abord ce qui avait en premier motivé ma venue). J’aurais dû résister aux sirènes que je joue volontiers (mais malgré moi et passionnément) dramatique de la psychanalyse,  mais j’ai fermé sur moi la porte de la machine à laver et je suis laissé emporter. A sec et éloignée de vos séduisants rivages, je vous dirais que je suis venue vers vous poussée par cette décision dont je vous ai à peine touché un mot,  d’entamer dès septembre prochain des études d’assistante sociale. Ce …
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Re: langage, corps, inconscient

Que nous vivons dans un monde qui vit dans un tel mépris, déni du corps. Et qui privilégie le monde du langage au point qu’il oublie qu’en s’y transportant, en s’y installant, il entraîne avec lui son corps, en passager clandestin. 
 
La raison de ce déni, c’est que le corps obéit à des lois du langage que le langage ignore. C’est que le corps réécrit les lois du langage. L’inconscient, c’est le fruit de la réécriture des lois du langage par le corps. 
 
Le plus souvent le langage se donne comme pouvant vivre totalement en dehors du corps. C’est notre  pratique du langage privilégie cet aspect, qui est en cause. Notre pratique du langage déserte le corps, à pris le

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à Hélène Parker – je ne vous ai toujours pas envoyé l’autre lettre,

Outrée, samedi 15 mai 2021 à 06:10

je ne vous ai toujours pas envoyé l’autre lettre, sur le tai chi. et puis celle sur le rêve de la villa, le trajet consacré à me battre pour ne pas rencontrer la (jalousie) de celle dont je suis l’autre femme.

c’est que j’ai passé un jour ou deux à essayer de capter ce qu’arrive à saisir Eric Laurent d’une identification à la Chose dans la mélancolie, au travers du Fort-Da (dans « Mélancolie, douleur d’exister, lâcheté morale », Ornicar? 47, 1988.). cela me devient de plus en plus énigmatique, j’ai beau scruter ces quelques paragraphes, m’attendant à un éclair, je n’y arrive pas, je ne comprends pas et je …
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Mer 1er sept, 8h37 – Suite à ce qui s’est passé, que je vous ai écrit

Chère…
Suite à ce qui s’est passé, ce que je vous ai écrit (et que je n’ai pas écrit sur le blog), je ne viendrai donc plus. Ce n’est juste pas possible. Je ne vous en veux pas. Je pense juste que cela ne se fait pas. Et c’est irrémédiable, ce que vous avez fait. C’est un peu surprenant, je le reconnais. Mais, c’est vous qui m’avez surprise. Je ne pense pas qu’il s’agisse seulement de rigidité morale de ma part. Il s’agit de quelque chose de cassé. Vous avez très bien agi jusque là, où quelque chose vous a dépassée. Je n’ai pas de ressentiment contre vous. Lorsque j’entendais mon fils me parler, vous vous êtes « détachée de …
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