l’a-pensée chewing gum
— (modalités lacaniennes

Un blog pour me libérer de la pensée qui a toujours été pour moi lieu de trop de jouissance pour finir par ne plus  tourner qu’en en rond, sur elle-même, cherchant à se mordre la queue.

Les émissions Miller à la radio de  cette semaine, m’ont permis d’entendre jusqu’à quel point la jouissance est solitaire. Eh bien, un des enjeux de ce blog serait pour moi de trouver le moyen de ne plus m’enfermer totalement dans cette jouissance. De m’en séparer, de ne plus faire corps avec elle, en passant mes pensées à l’épreuve de l’autre, du lecteur.

« Dans ma tête ça ne cesse pas de s’écrire ». Je ne cesse, mentalement, de chercher à


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— (modalités lacaniennes

pour tout vous dire

j’en ai assez je veux d’ire dire d’ici
ce lieu cet endroit

dont l’habillage ne me convient pas
avec l’habillage duquel je n’arrive pas à me mettre d’accord

pour tout ça a toujours été comme ça
pour tout dire – toujours

c’est comme de passerdesheuresdevant son miroir
à essayer mille vêtements parures avec ou sans maquillage et puis les cheveux est-ce que ça ne serait pas mieux
et comme ça n’est jamais ça ça n’est jamais la bonne image
se retrouver après minuit cendrillon jamais partie au bal
nue nue nue sur le lit et dégoûtée

(machines célibataires)

(résister à ça : à se/ce voir image impossible, comment? ici, je parle pour moi veronic, image vraie:impossible: réelle. c’est l’habit ô
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en garde (II)

This place is just a place where words are written, images shown.
These sometimes being read, sometimes being watched.

(tempoRarely) closed

       
we are fundamentally gazed upon beings; in the spectacle of the world,
there is always an Other who in some way is looking at us; in other
words, we are always a little framed in the skylight of the phantasm of
the Other, with all that this suggests of discomfort, of embarrassment
or of anguish.
Yves Depelsenaire

ça m’suffit

/ hello hello / ( je travaille beaucoup plus que 5 heures par jour/ après, je m’écroule /)

(du coup, le besoin la tentation du tout écrire, coucher sur ne se fait plus sentir

( je pourrais presque dire / je dirais / de ce que je fais : ça m’suffit / rester dans la bribe : au moins ça : la bribe. la bribe et le vent. / ou garder le cap sur la prairie. la pairie. probablement, vaudrait-il la peine que je re-jette des_coups_d’œil_en_arrière. me relise.

or ça, il faut que j’ajoute également : mon corps.
¦
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il y a eu ce moment où je n’ai plus voulu pour lui – où ça …
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l’infinie perturbation

peur d’être trop inconsciente vraiment trop inconsciente et alors quoi il n’y aurait pas moyen d’en savoir plus / ils aiment et ils ne savent pas qu’ils aiment ils détestent et ils ne savent pas qu’ils détestent ils désirent et ils ne savent pas qu’ils désirent ils jouissent et ils ne savent pas qu’ils jouissent.

croyez que je n’y crois plus, à ce que je fais, ici. ce blog. (ça ne me fait plusvibrer).

dans mes liens, j’ai rajouté un lien sur jiveziplak, parce qu’elle
c’est elle, ce site, qui m’avait fait reprendre un blog.

avant ça, l’autre qui m’avait fait rêver d’en prendre un, quelle perturbation, à ce moment-là, ç’avait été, comment s’appelle-t-elle déjà, virginie despentes. …
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fin de partie

je crois que dans cette chanson les gens sont morts et se sont fait tués. écoutée mille fois.

vivre, une main passée par la fenêtre d’un appartement au 17è étage.

je ne veux pas faire le ménage je ne veux pas faire le ménage je ne veux pas faire le ménage je ne veux pas faire le ménage. et je ne veux pas faire mes papiers.

dis tu as oublié d’acheter du pain, et je n’ai plus rien à manger, la prisonnière

en votre absence, je dors

une fortereste.

et je dors si bien que je n’ai plus envie que vous rentriez. je vouspréviens tout de suite, puisque l’heure avance, je ne ferai pas à manger ce soir.

je …
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sam dim lun,

det01_329 det02_067 det03_057 det04_972 det05_404 det06_656 det07_899 det08_513 det09_818 det10_209 det11_129 det12_377 det14_139 det15_967 det16_209 det17_863 det18_791

samedi

réveillée à 13h30. faut-il que je sois fatiguée ou quoi?
après-midi, courses.
soir : godard, « DÉTECTIVE », au lit (des livres partout, dans le lit, dans les poches, dans les bouches, celui que je n’ai pas lu que lit l’entraineur, warner, johnny: « lord jim » de joseph conrad – à prendre à la bibliothèque)

Another (literary allusion) is to Joseph Conrad’s Lord Jim, carried around as a sort of I Ching by nightclub owner and fight promoter « Sir Jim, » full name Jim Fox Warner, played by gravelly crooner Johnny Hallyday. His mother gave him the book thirty years prior, saying that whenever he was stuck in life, all he had to do was crack
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2235 (abracadabra; comment j’ai tout bien nettoyé aujourd’hui)

la cigarette me manque incroyablement, depuis un jour ou deux. frédéric est au concert. jules dort. je suis dans mon bureau avec la bouteillede vin blanc portugais pétillant. j’ai bien aimé ces trains, regardez http://theartofmemory.blogspot.com/2009/01/trains-in-cinema-part-5.html. regardez ! et puis, il y a ça, qui n’est pas mal. c’est une adresse provisoire. je ne suis même pas sûre d’être autorisée à la diffuser. mais bon. pour le moment, c’est là:  http://bram.org/textdynamics/cnes/index-ecritures.php après, ça serahttp://bram.org/textdynamics/cnes/index.php.  à explorer. pour ma part, il faut encore que je m’habitue à lire sur écran. j’ai du mal. les gens que je commence à connaitre, ça va, je veux dire ça va, j’arrive à les lire facilement, l’intérêt m’aide.

note : il y


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je ne sais jamais

comment m’habiller (ni d’ailleurs mon blog).

L’inhibition a un double versant : dépendante du corps, de ses fonctions et de son image, elle semble liée à l’imaginaire. En tant qu’elle indique une limite et un arrêt dans la symbolisation, elle touche au réel. Elle résonne donc avec tout ce qui chez le sujet ne peut trouver un appui dans la représentation. […] Elle est donc ce qui produit de nouvelles représentations à partir de l’imaginaire du corps. L’arrêt même du sujet, dans l’inhibition, lui sert à se « faufiler » sous forme d’image pour figurer, prendre place là où il ne devrait pas être parmi les signifiants.
Dès le début des années soixante, Lacan situe l’inhibition

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Fermer la porte au monde pour trouver la magie

Depuis 1960, James Graham Ballard habitait une petite maison à Shepperton, une ville de la banlieue de Londres. Hors de question pour lui de déménager d’un observatoire qu’il jugeait idéal pour regarder la société. Au printemps 2006, Libération était retourné le voir pour la traduction de Millénaire mode d’emploi, un recueil d’articles (Tristram). Son dernier roman, Kingdom Come (Que notre règne arrive, Denoël, 2006) venait tout juste de paraître. Quelques semaines plus tard, il allait apprendre son cancer. Son autobiographie, Miracles of Life, qui sort aujourd’hui en France sous le titre la Vie, et rien d’autre, sera son ultime livre avant sa disparition, le 19 avril 2009.

Ballard y raconte avec simplicité et chaleur son enfance


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