parenthèse cbd

19 juillet 2021 | juillet 2021 | l'édition des jours | |

dimanche 19 juillet, 9h32.
de nouveau dormi jusqu’à 9 h.
je dors comme ça depuis que j’ai augmenté le nombre de gouttes d’huile de CBD que je prends le soir, ainsi que me l’a conseillé le vendeur à qui j’expliquais que c’était de nouveau moins bien depuis quelques jours : augmentez, de 2,3 gouttes, testez. c’est une huile achetée à Bruxelles, pure, pas un isolat. j’en avais acheté un flacon il y a un mois, que je n’ai pas encore terminé, mais  j’en ai racheté un au moment de notre passage. j’ai donc augmenté les doses et effectivement, au plus j’en prends, au plus longtemps je dors. cela faisait des années que je n’avais pas dormi si tard. et le soir, je m’endors directement.
je pense redescendre à 3 gouttes dès ce soir ou demain. je n’en prends pas en journée (ainsi qu’il est par défaut conseillé, sur la notice, je ne le supporte pas, nausées, fatigue, endormissement. enfin, si parfois, quand il me semble que je pourrais avoir des raisons d’angoisser (ou sans raison, comme cela m’arrive quelquefois, vers 18h). et ça m’a aidée.

BXL, ven. 3 sept – ne vois-tu pas que je brûle

3 septembre 2021 | septembre 2021 | l'édition des jours, RÊVES | , , , , , , , , , , , , , |

Jeudi 2, suite du rêve raconté plus tôt, dans le train vers Bruxelles, 10h30

Dans la même chambre : de ma cousine S. Ai-je pensé à elle récemment? Peut-être hier. Pourquoi? Lui parler du psoriasis de mon frère. Toutes ces maladies auto-immunes qui se multiplient dans la famille. Elle-même gravement atteinte. Côté de mon père, donc, plutôt. Pourquoi ne l’ai-je pas appelée, ma cousine, manque de temps, toujours. Un coup de fil : briser dans l’habitude, dans le train-train.

Sylvie, dans l’enfance, dite « garçon manqué » et moi très petite fille (et comment j’y tenais à mes tresses, à mes jupes).

Nous ne somme pas dans le même lit, Edouard et moi, pas à la même place.
Comme ma cousine et moi-même dans sa chambre autrefois.
Or, à la réflexion, il me semble être plutôt à sa place, de ma cousine, dans le fond de la chambre, et E. à la mienne, près de la porte, dans une encoignure où un placard.
Le lit de Sylvie, la place où je suis, se trouvait tout au fond de la chambre, qui était très en longueur, dans une partie que je ne connaissais pas, qui m’était inconnue, et ma timidité m’aurait bien empêchée d’y aller voir. Je suis donc à une place inconnue de moi.
Cette place m’évoque également, de façon lointaine, une place d’un lit d’Anton dans une chambre d’hôtel à Tokyo, un lit au bord d’une fenêtre d’un très haut étage.

S’agissant des deux places, celle d’E, la mienne, un lit est « rajouté » (dans la chambre de ma cousine, il s’agit d’un lit d’ami situé, me semble-t-il, dans un placard; dans la chambre d’hôtel, c’est un lit pour enfant, rajouté à la suite) mais les « rôles » sont inversés ou plutôt mélangés.

Chambre cousine :
Moi : lit de ma cousine (« garçon manqué ») dans la partie de la pièce que je ne connais pas et lit Anton au bord du vide;
Edouard : mon lit d’invitée, placard, près de la porte.
…. « Immixtion des sujets » dans le rêve…. dans la réalité…

Couloir éclairé chez Rose. Pourquoi ce détail, pourquoi le souvenir de ce couloir et de la porte des toilettes, juste en face.
Toutes les portes du vaste appartement portes bicolores, rose et beige, leurs moulures ovales, en « oeil de boeuf », les boutons de porte dorés, ronds, avec la serrure incluse dans celle des toilettes.
Présence/absence de ma tante, de la soeur de mon père, de la soeur de mon oncle.
Rose, est aussi le nom de la femme (prostituée) pour qui mon oncle a tué deux personnes.

Cigarette. Chez ma mère, je vais avoir envie de fumer. Toujours chez elle je fume. De la cigarette, il me semble avoir déjà parlé ici. Fumer me donne des boutons, j’y pensais encore hier, et ravive mes inflammations de la bouche. Tout cela souvent couplé alors à des réveils intempestifs dans la nuit et des « mauvaises pensées » (les pensées cruelles, méchantes, les injures, les invitation à mourir). Souvent je pense que c’est la cigarette qui tuera ma mère.

L’agressivité. Edouard, lui, ne l’est jamais, agressif. Il le devient donc. Contre toute attente et en même temps, ça ne m’étonne pas. Dans le rêve et au réveil, je pense « déclenchement », je pense « psychose ordinaire ». Je me suis interrogée hier encore sur ma « folie ». Je relis en ce moment l’article de Sophie Marret sur la mélancolie. Cette agressivité est celle de mon oncle, celui susmentionné, est la mienne quand je vais mal, celle qui justement, ces derniers mois s’est fortement atténuée, voire a disparu, est devenu remarquablement contrôlable. Cela s’est passé avec l’analyste, avec Hélène Parker, et, je le crois, grâce à l’huile de CBD. L’agressivité, les sautes d’humeur, c’est ce qui m’interroge. Les dits « troubles de l’humeur ». Je voudrais apprendre à écrire quand ça arrive. C’est difficile. Il y faut une part d’humilité et de renoncement. Humilité face à la grossièreté de ce qui arrive. Dès que c’est décrit, analysé, cela devient grotesque, on en aurait honte. Comment contrebalancer cela. Parce que l’angoisse est réelle et la prise instantanée dans ce ciment bien involontaire. Et renoncement, probablement à la part de jouissance, à une part de la jouissance incluse dans ce symptôme. Puis, il y a la résistance, dont je ne sais rien. La résistance du symptôme, qui tient à sa propre peau, qui est d’une malignité extrême, qui refuse de se laisser évincer. Actuellement ma tactique, c’est le silence. Je réagis subitement trop fort à quelque chose, ça monte, ça surprend. Je me tais. On se tait. Je ne me laisse plus leurrer (par ce qui ferait la phrase du fantasme éveillé, lequel reste à écrire, à tout hasard, je risque, parce que cela résiste à être retenu : je ne suis pas entendue). Mais l’angoisse, massive, la prise, est là. Il m’est alors, par exemple, arrivé de me dire que j’allais faire une heure de ménage. Puis une deuxième, puis une troisième, etc. Dans le blanc, l’absence de sentiment, la patience, une forme d’indifférence travaillée pour elle-même. Et puis tout d’un coup, je peux de nouveau m’adresser à Edouard, ça repart. Car c’est toujours d’une agressivité qui se manifeste vis-à-vis de lui qu’il s’agit, une déchirure dans l’angoisse.

Vous n’êtes plus là, vous, l’analyste, il devient fou : Ai-je peur pour moi? Il arrive que je m’interroge, en particulier hier. Tellement de choses sont « tombées » pendant les vacances. Le tai chi, l’analyste. Tombées comme des écailles. Je suis seule avec une forme de vide, qui n’est pas forcément très net, je n’ai plus, me semble-t-il, d’appui extérieur, de structure soutenante. Ou, il y en a une et je ne l’aperçois pas. Ou, je n’en n’ai plus besoin. Je sais le vide et l’inanité et je vis. Il y a Edouard et il y a la structure de la famille, celle-la même que j’avais du mal à supporter. Cet été à Outrée, il a fallu faire beaucoup de ménage, je l’ai fait. Parfois avec plaisir, me demandant si je l’écrirais, ce plaisir, parfois dans une forme d’indifférence, parfois combattant l’angoisse, mais jamais fâchée. Revenue à Paris, j’ai repris ces activités ménagères. Je me suis dit : alors c’est ça, les choses ont bougé de façon telle que simplement maintenant je peux supporter de m’adonner à cette activité sans rage, sans désespoir. Les choses ont bougé de façon telle, qu’il ne reste plus que ça. Après l’identification d’une « mélancolie ménagère », c’est fait, je m’y suis faite et supporte et c’est bon? (j’ai trouvé le moyen de supporter d’être dans la peau de ma mère ?)
Je suis arrivée à parler un peu, autour de ça. Ma façon d’avancer de proche en proche, « dans la métonymie », incapable d’envisager la globalité d’un travail…. Avec le risque de l’infinitisation… Revoir la théorie d’Achille et la tortue. La nécessité qu’il y a que je montre, parle de ce que j’ai fait, que nous parlions chacun de ce que nous faisons, que je ne fasse pas les choses seule dans mon coin, sans reconnaissance, que nous n’avancions pas dans le sacrifice, au contraire que nous cherchions la reconnaissance.
Bon, on arrive à Bruxelles.

Bruxelles, vendredi 3 septembre

Dans le salon de ma mère, après nuit largement sans sommeil et réveil me disant : Je me déteste, je me déteste, je me déteste…. C’est une nouvelle variation, moins cruelle, de mes « fracassemeurs ». Je l’attribue aux cigarettes fumées hier, de même que l’insomnie.

La lumière dans le couloir. Présence, je le redis, de ma tante Rose. Elle, complice de mon oncle, du frère de mon père, de sa folie (parano), aveuglée par son amour. Elle et ma grand-mère. Fascinées par ce personnage brillant, cet acteur de cinéma. Mon grand-père qui dit à mon père : Plutôt que tes petits dessins, fais plutôt comme ton frère, regarde comme il s’en sort bien. Ignorant que l’argent ramené par lui à la maison est l’argent de casses, de braquages. C’est maigre, ce que je dis là…

« Père ne vois-tu pas que je brûle? » « Siehst du nicht dass ich verbrenne? » Le pathétique de cette phrase. J’ai beaucoup travaillé ce texte de Freud, je ne m’en souviens plus du tout. Qui brûle? Quelle éternelle brûlure ? Quel père à jamais déploré ? J’y suis le père endormi, que ne réveille pas l’incendie dans la pièce à côté. L’Un-sans-dit. La cigarette.

Le bandage pitoyable sur la bouche, la lèpre. Mon pauvre enfant. Une lèpre causée par la colère, et si mon souvenir est bon, une volonté mauvaise, une volonté tueuse, dans cette colère.

Une fois que le mal est connu, l’enfant peut être guéri.

Qu’est-ce que je sais de ma colère? Revenir sur le sacrifice. Relire ce que j’ai pu écrire sur le « Père ne vois-tu pas…« 

Dans 10 jours (le 13), l’anniversaire du double meurtre de mon oncle.

Bon, c’est pas tout ça, j’ai du travail.

Edit, dans le train de retour à Paris, samedi 4 sept.

la lèpre, la covid. Benedetta, vu et non aimé. le bandeau sur la bouche, qui évoque ce que j’ai pu dire déjà auparavant de la maladie de la parole et de la parole empêchée, dans le cauchemar du 18 juillet, publié ici dont j’écrivais :
 » évoque peut-être quelque chose de l’insupportable de la parole, parfois pour moi, quand je vais mal, en risque de tourner à l’agression (j’aboie) ou d’être ressentie comme agressive (tu me tues), tandis que je l’aime quand elle raconte des histoires, qu’elle m’humanise. une parole, est ce qui doit toujours m’être donné. mais dites seulement un parole et je serai… »
Hypothèse : La parole est la maladie.

avril-sept. – sauver le monde

15 septembre 2021 | septembre 2021 | l'édition des jours |

D’être dans l’impossibilité d’avancer quoi que ce soit d’autre que sa propre vérité
Ce serait ma façon d’être folle
Ça aurait été une façon, au monde, d’être folle
Depuis toujours

D’autrui, capable de comprendre  les textes les plus subtils mais incapable de se les approprier  de les redonner incapable de les faire passer par sa propre bouche ou plume
Et médusée par cette incapacité

C’est comme être idiote.

Je ne parle que ma langue qui ne parle que sa perte
Refuse rien qui viendrait l’occuper
N’avance jalouse que de son secret
N’envie nul, n’aime que sa propre aporie
Et pourtant elle entend, Dieu sait

Elle est force, extrême

Mais c’est qu’à tout préfère le trou, fore

Je pâtis d’elle

Des autres, elle avale
Les mots les fourre dans mon intérieur
Qui rit
Dedans elle touille chatouille et tire
Les cordes Disperse explose de tous ses doigts
Si fins, si doux
De sa voix de sirène
Jusqu’à produire la seule vibration
Hurlement muet
Prise déprise
Jusqu’à la plus parfaite  illisibilité

Tout haut je dis : Excusez-moi, j’oublie tous mes mots
Dans les  conversations, j’acquiesce
J’interroge du regard

Parfois, il est vrai, je la trompe, ma langue, je vais à toute vitesse,  l’engage dans un éclat de rire, et elle se lâche un peu, se retrouve dehors, éternuée étonnée, tandis qu’elle m’agrippe partout du dedans (me tenant tous sens en alerte)
(j’avance alors comme seule dans la fragilité dans la fébrilité et du bonheur envahissant en émoi)

sans doute, oui, façon de désir la sort-elle de sa réserve, délaissant les joies du manque, elle se cherche des formes qui descendent l’épouser joyeusement, un peu comme une femme, elle s’organise, enchaîne les chaînes, déchaîne les chaînes, les robes, se risque au dehors, ruée doucement, s’enivre de l’air, s’évanouit, part en conquête éperdument aveugle, mais il faut que ce désir soit déjà jouir

Mais il faut que ce désir soit déjà jouir

C’est son secret : elle est jouir, sa langue

Tandis que  par temps calmes, ceux où je ne pleure plus son intraitabilité*, m’accorde-t-elle mutine
De dire un mot incompréhensible et sans mémoire
Krotchikov, rrroumba, metodooliika…
Nous en jubilons doucement ensemble
Convaincues du grand bien que nous faisons au monde

J’ai longtemps cru qu’il s’agissait d’une façon d’être femme.

*intransigeance

13 janvier – 17 septembre 2021

tenir des fragments autour d’un vide qui les sépare et les protège
— comment faire accueil à la confusion mentale et acquiescer au vide

19 septembre 2021 | septembre 2021 | l'édition des jours | , , , , , , |
Pierre Pachet 2003

« J’ai le souvenir d’une conversation avec ma femme sur ce sujet (…), on en a beaucoup parlé, et c’était pour moi très important : il me semble qu’on ne peut commencer à devenir un tout petit peu intelligent que si on accepte de reconnaître en soi-même la confusion mentale, si l’on accepte de reconnaître que l’état de la pensée dans lequel on est, celui à partir duquel il faut penser, est un état de grande confusion. Tant qu’on reste dans l’idée qu’on devrait avoir une vie mentale ordonnée et claire, à laquelle on peut commander, parce qu’on s’imagine que les autres ont une pensée organisée de la sorte, alors on ne peut pas, on ne peut rien penser. Et c’est à partir du moment où on reconnaît en soi-même le caractère hybride, mélangé, constamment interrompu de ce qui a lieu, et la difficulté extrême d’extraire de tout ça des paroles, des pensées qui tiennent debout, autrement dit à partir du moment où on se réconcilie en quelque sorte avec cette confusion – de la même façon qu’on peut se réconcilier avec son ennui – alors, on peut accéder à une réflexion qui ne sera pas une pose prétentieuse ou mimétique, mais qui sera enracinée précisément dans cette confusion même. Je ne sais pas si cela est intelligible.

(…)

Continuité, en effet : chacun de nous est requis de passer d’un moment de sa vie consciente au moment suivant, non pas en s’imaginant qu’il y a une suite de l’un à l’autre, une consécution, mais en quelque sorte en assurant la permanence, en étant de permanence à travers ces moments qui sont en réalité disjoints. Il s’agirait donc, non pas d’homogénéiser l’espace interne, de lui donner une coloration, un style ou une odeur uniques, mais de tenir des fragments autour d’un vide qui les sépare et les protège. Le vide reste essentiel, et on ne peut à chaque moment qu’inventer le passage d’un fragment à l’autre. Le journal intime, par exemple, figure comme le temps réel de la vie psychique, dans la mesure où il se présente comme une succession de dates, de moments nécessairement discontinus. Cette discontinuité est très angoissante, c’est l’épreuve du vide intérieur, et cette épreuve se manifeste en particulier à travers l’émotion. »


Ceci m’évoque, le reproche que je me suis souvent fait, que je me fais depuis le début que je tiens des blogs : celui de me coucher sur le temps. Que l’on songe à Charlot dans les temps modernes, pris dans les rouages d’une immense machine. Avec la roue du temps, il me semble que je veuille intimement coïncider et que ce soit d’elle que je puisse tire la continuité dont il est ici question et qui ne cesse de nous échapper. La continuité, le fil, que je tienne, celui-là, à défaut d’aucun autre. Et ce serait donc au vide qu’il s’agirait pour moi d’échapper. Je ne l’avais jamais vu aussi clairement que dans ce texte sur lequel je suis tombée par hasard (comme je cherchais à me renseigner sur la mélancolie féminine, Marie-Claude Lambotte qui interviewe ici Pierre Pachet, étant l’auteur de nombreux ouvrages et articles sur la mélancolie). Le temps et son décompte s’offrant comme seule et plus sûre rambarde.

« Un piège auquel je m’efforce d’échapper, et qui gît au cœur de l’entreprise consistant à être soi, ce serait non seulement de vouloir plaire par ce qu’on est (et non par ce qu’on fait), mais surtout de vouloir se plaire ; et plus généralement de prétendre se composer une intériorité non seulement belle, mais regardable, se donnant à un éventuel regard. Ce serait une sorte d’esthétisation de l’expérience intérieure qui la dénaturerait, la dévoierait. Transformer l’intériorité en spectacle, et en définitive en spectacle qui se regarde lui-même, compromettrait selon moi la fonction de cet espace intérieur que l’évolution humaine nous lègue, espace qui est un laboratoire, un atelier qui rend possible l’action, la pensée, la parole, la vie sentimentale, à condition de rester un atelier qui a le droit au désordre, à la saleté, à la contiguïté entre éléments hétérogènes, à des sautes d’attention comme à des pannes de courant. Je crois l’intériorité essentielle, et je crois qu’il est possible à la fois d’en donner le goût et l’usage à ceux qui l’ignorent, et d’essayer d’en parler et de la décrire comme vous avez voulu le faire par cet entretien ; mais c’est pour la garder vivante dans son efficacité contre la mort et contre la paralysie, productive, utile à soi et aux autres, et pas comme une œuvre. Quant à l’œuvre consacrée à l’individu dont j’ai parfois rêvé et que je ne fais pas, elle est une contradiction dans les termes, en tout cas dans mes termes, si l’individu est la réalité essentiellement disjointe de soi et vouée au mouvement que je voudrais qu’il soit.« 

Pierre Pachet, interviewé par Marie-Claude Lambotte – https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=RDES_043_0070

Réflexion à propos de l’individu : Le seul endroit où on est un, c’est dans la jouissance, où on acquiert une forme d’unité, mais on y est juste ça : un, un un qui ne détermine rien, complètement seul à l’univers; on voit bien les portes que ça ouvre, que ça renverse, et les limites que ça impose.

to do list

20 septembre 2021 | septembre 2021 | my life as a to do list |
  1. todotoday: faire la liste de ce que j’ai à terminer comme textes :
    1. 19.09 tenir des fragments autour d’un vide qui les sépare / Pierre Pachet (brouillon post)
    2. 6-12 sept (fichier word)
    3. 17.09 Lettre du 17 sept à. Supplique (Evernote)
    4. la loi salivaire (19 déc. 2020) brouillon post, je pourrais publier sans relire, trop long)
    5. 17.09 rêve des chiens (brouillon post)
    6. 3-4 sept. Bruxelles lès Bains (fait le 20 sept à 11h43; mais manque un mot… voir althusser, à retrouver, compléter, histoire d’avoir un mot de plus pour le champagne (pure hypothèse); ajouter mot-clé : champagne)
    7. althusser et son hélène (18?? où?)
    8. elle, elle, elle, Clarice Lispector !!! quoi faire
  2. m’inscrire cours Pierre 20.09
  3. m’inscrire cours X (j’oublie son nom) 20.09
  4. Prendre un billet de train BXL 20.09
  5. changer de nom de domaine 20.09
  6. écrire à J* (jouissance psychose/jouissance mystiques) 20.09
  7. envoyer mail aide-familiales (Evernote)
  8. passer à la librairie (laquelle? l’Harmattan) !!

to do list 21.9

21 septembre 2021 | septembre 2021 | my life as a to do list |
  1. textes:
    1. 19.12.20 la loi salivaire (brouillon post, trop long)
    1. 6-12.09 (fichier word)
    2. 17.09 rêve des chiens (brouillon post)
    3. 17.09 Lettre du 17 sept à. Supplique (Evernote)
    4. althusser et son hélène (18?? où?)
    5. 19.09 tenir des fragments autour d’un vide qui les sépare / Pierre Pachet (brouillon post)
    6. elle, elle, elle, Clarice Lispector !!! quoi faire
    7. créer page Bibliographie Mélancolique
  2. envoyer mail aide-familiales (Evernote)
  3. passer à la librairie livres réservés (laquelle? l’Harmattan) !!
  4. m’inscrire cours Pierre 20.09 (21.09)
  5. prendre un billet de train BXL 20.09
  6. changer de nom de domaine 20.09
  7. écrire à J* (jouissance psychose/jouissance mystiques) 20.09
  8. tai chi
  9. demain merc : tél mam 11h.

Livres:

  • Pierre Pachet
  • sur Althusser (Pommier, Moulier Boutang)

Done

dateREM
texte Bruxelles lez Bains20.09manque un mot, voir althusser…
envoyer mail aide-familiale21.09

to do list 22.9

22 septembre 2021 | septembre 2021 | my life as a to do list |
  1. textes:
    1. 19.12.20 la loi salivaire (brouillon post, trop long)
    1. 6-12.09 (fichier word)
    2. 17.09 rêve des chiens (brouillon post)
    3. 17.09 Lettre du 17 sept à. Supplique (Evernote)
    4. althusser et son hélène (18?? où? dans le rêve des chiens) (20.09-22.09)
    5. 19.09 tenir des fragments autour d’un vide qui les sépare / Pierre Pachet (brouillon post) (20.09-
    6. elle, elle, elle, Clarice Lispector !!! quoi faire (20.09-
  2. prendre un billet de train BXL 20.09
  3. changer de nom de domaine 20.09
  4. écrire à J* (jouissance psychose/jouissance mystiques) 20.09
  5. tai chi
  6. tél mam 11h.

to do list 23.9

23 septembre 2021 | septembre 2021 | my life as a to do list |
  1. textes:
    1. 19.12.20 la loi salivaire (brouillon post, trop long)
    1. 6-12.09 (fichier word)
    2. 17.09 Lettre du 17 sept à. Supplique (Evernote)
    3. 19.09 tenir des fragments autour d’un vide qui les sépare / Pierre Pachet (brouillon post) (20.09-
    4. elle, elle, elle, Clarice Lispector !!! quoi faire (20.09-
  2. prendre un billet de train BXL 20.09
  3. changer de nom de domaine 20.09
  4. écrire à J* (jouissance psychose/jouissance mystiques) 20.09
  5. tai chi
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