ce sur quoi la pulsion se referme – cet objet, qui n’est en fait que la présence d’un creux, d’un vide, occupable, nous dit Freud, par n’importe quel objet, et dont nous ne connaissons l’instance que sous la forme de l’objet perdu petit a

Il (Freud) nous dit quelque part que le modèle idéal qui pourrait être donné de l’auto-érotisme, c’est une seule bouche qui se baiserait elle-même, – métaphore lumineuse, éblouissante même, comme tout ce qui se trouve sous sa plume, et qui ne demande qu’à être complétée d’une question. Est-ce que dans la pulsion, cette bouche n’est pas ce qu’on pourrait appeler une bouche fléchée – une bouche cousue, où nous voyons, dans l’analyse, pointer au maximum, dans certains silences, l’instance pure de la pulsion orale, se refermant sur sa satisfaction.

En tout cas, ce qui force à distinguer cette satisfaction du pur et simple auto-érotisme de la zone érogène, c’est cet objet que nous confondons trop souvent avec


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voir / être vu . lire / être lu . voir / se faire voir . lire / se faire lire
— Un nouveau sujet

Souvenirs du Séminaire XI de Jacques Lacan, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse – Questions sur la pulsion, son éthique.

De ce séminaire, XI, lu il y a probablement 10 ans, je me souviens d’une phrase qui ressemble à ceci : Il est nouveau qu’un sujet soit là. Après que la pulsion ait fait son tour, son tour de l’objet, advient un nouveau sujet.

Sur base donc de mes seuls souvenirs, je me demande : de quel sujet s’agit-il? Quel est donc ce sujet que la pulsion, son mouvement d’aller et retour, d’entour, autour de l’objet – que Freud observe à partir de voir/se faire voir – non, cette formule-là est de Lacan : voir/être vu, telle …
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— Un nouveau sujet

voir / être vu . lire / être lu . voir / se faire voir . lire / se faire lire (2)

DELiRES (suite)

voir // être vu / se faire voir voir, je fais // être vue / me faire voir : à la condition d’avoir rejoint une certaine image (impossible)
lire // être lu / se faire lire lire, je fais // être lue, je suis, par moi-même, en analyse / me faire lire, par l’autre, je ne fais pas (ou je commence à le faire ici, ou je l’ai fait en analyse)
écrire // être écrit / se faire écrire écrire : parfois je fais //être écrite, je suis / me faire écrire, que l’on m’écrive : cela m’arrive
parler // être parlé / se faire parler parler : je ne fais

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de la pulsion donc, le nouveau sujet

Avant que de poursuivre, j’ai retrouvé la citation dont je suis partie mais dont je n’étais pas plus sûre que ça, à propos du « nouveau sujet » qui advient une fois le tour accompli de la pulsion – et ce malgré que je ne sois pas sûre que ce soit le temps pour moi d’être exacte dans mes citations, que je ne sois pas loin ici de raconter un rêve et que mon souvenir, ce que je peux en dire, compte davantage que ce qu’il en est à l’origine.

Freud nous introduit maintenant à la pulsion par une voie des plus traditionnelles, faisant usage à tout moment des ressources de la langue, et n’hésitant pas à se fonder sur


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Il n’y a pas de demi-tours de la pulsion

Que ce soit au moment où le tour se fait de l’objet, dans l’aller-retour, lire/se faire lire à son tour, que l’épreuve se fait du manque dans l’Autre au cœur de soi.

C’est clair ?

C’est à se faire lire, c’est dans cette épreuve, que son propre manque s’avère, manque que le fantasme préfère occulter. (N’être ni vu, ni lu, permet de faire croire à une perfection possible. « Perfection » est le mot qui me vient sous la plume, qui certainement convient – dans la mesure où c’est mon dit « perfectionnisme » qui toujours m’a empêchée de considérer une chose comme finie.)

Il n’en reste pas moins que j’ai difficile à croire à ce demi-tour de la pulsion
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le supplice du nom
— prise dans la coulisse

Fort empêchée d’écrire en ce moment, à cause du travail1.

Il y a deux ou trois jours : rêve.

1. D’abord seule
Pendant longtemps, de plusieurs façons, je cherche à arriver à l’une ou l’autre piscine.

2. Plutôt à plusieurs
Finalement, il est décidé que nous y irons, à la piscine, à plusieurs. Nous partons du château (enfance).

3. Un nouveau chemin
Plutôt que d’aller vers l’une de celles que j’avais déjà repérées, il est décidé, par le groupe, que nous irons vers une autre, dont je n’ai pas souvent fait l’épreuve du trajet.

4. A droite, le connu, le château de l’enfance. A gauche, la ville de ma mère, l’inconnu
Celle


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— prise dans la coulisse
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