L’impasse au travail a parfois le visage du rapport que fantasme le sujet à celui qui le met au travail. Le rapport fantasmatique. C’est l’Autre qui veut, que je travaille. Il en jouit, que je me meure au travail. Je me meurs, je me tue au travail. Meurs, tue-toi. Pour quelle gloire de l’Autre ? Quelle gloire, ou seule subsistance ? Nourris-toi des sueurs de mon labeur. Nourris-toi et tais-toi, nourris-toi, et étrangle-toi, que je n’entende plus que ta voix.
Mon patron. Ah, mon patron. Ma patronne. Mon chef, mon supérieur. Cette engeance. Qui ne rêve de rien d’autre que de me foutre dehors, sauf que c’est moi qui rêve, ces cauchemars. J’ai rêvé cette nuit
…
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code, as art, as love, as war, as death. as image, as text.
code as movie. as move me. as the image you once gave me.
as the letters you once wrote to me.
code as sex. code as hidden.
code as hidden texts.
as love letters.
Comment donnerai-je à mon enfant le « goût de la castration». Si la castration se situe du côté de l’histoire, du tranchant de la date, de la coupure dans le temps. Du côté de la parole, du renoncement à une vérité toute, à une identification ultime, définitive. Comment la rendre suffisamment séduisante qu’il ait le goût la force de sortir du tout à la consommation immédiate, du tout à l’immédiateté, l’instant ? Il faudrait pour cela que j’aie pour moi-même mieux pu jouir de ces choses que je voudrais lui donner à mon tour, après qu’elles m’aient été donné par mes parents – l’art, la culture, le goût de la lecture, de la science, du savoir. Que j’apprenne à en …
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plutôt j’aurais peur
très
qu’on me lise
plutôt
aux poignets, mes coupures, aux poignets, dans le creux de mes bras
La libidio est l’organe essentiel à comprendre la nature de la pulsion. Cet organe est irréel. Irréel n’est point imaginaire. L’irréel se définit de s’articuler au réel d’une façon qui nous échappe, et c’est justement ce qui nécessite que sa représentation soit mythique, comme nous la faisons. Mais d’être irréel, cela n’empêche pas un organe de s’incarner.
Je vous en donne tout de suite la matérialisation. Une des formes les plus antiques à incarner, dans le corps, cet organe irréel, c’est le tatouage, la scarification. L’entaille a bel et bien la fonction d’être pour l’Autre, d’y situer le sujet, marquant sa
…
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à écrire autant de conneries?
me suis réveillée
me disant quelle folie
quelle mouche me pique encore
d’avoir (re)fait ce blog
(alors que je ne pense pense pas que cette forme me
convienne
mais pourquoi, alors le fais-je
?
ne cesse de le vouloir
et pourquoi, vouloir en passer par over-blog
espérer que les contraintes qu’il
m’impose (over-blog) m’aideront
et donc aujourd’hui
(je continuerai) à travailler
à la
mise en page
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mots-clé: doute, ne cesse, mise en page
doute: la faute à l’être
ne cesse: le symptôme
mise en page: le fantasme (la mise en livre)
combien de temps,
je m’accorde
pour écrire ici?
le matin?
le soir?
(puisque je n’ai pas-tout mon temps)
j’en ai assez je veux d’ire dire d’ici
ce lieu cet endroit
dont l’habillage ne me convient pas
avec l’habillage duquel je n’arrive pas à me mettre d’accord
pour tout ça a toujours été comme ça
pour tout dire – toujours
c’est comme de passerdesheuresdevant son miroir
à essayer mille vêtements parures avec ou sans maquillage et puis les cheveux est-ce que ça ne serait pas mieux
et comme ça n’est jamais ça ça n’est jamais la bonne image
se retrouver après minuit cendrillon jamais partie au bal
nue nue nue sur le lit et dégoûtée
(machines célibataires)
(résister à ça : à se/ce voir image impossible, comment? ici, je parle pour moi veronic, image vraie:impossible: réelle. c’est l’habit ô …
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les yeux éblouis
la terre dorée l’ombre je veux
le regard nourrir
puis aller vers toi
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(la douleur, presque.)
re ce voir
(douleur DOUJE viens)
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ensuite aller
vers
l’oubli
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Hier, milieu de journée, couchée dans canapé. Je lis le journal, les articles sur lesquels on a attiré mon attention. Je suis fascinée par le papier. Par la mise en page, les colonnes. L’encre. Exaltée. Ce que je lis ne m’a pas l’air neuf. Mais une photo m’émeut plus que de raison. Il devait s’agir du soulagement de me trouver enfin loin d’un écran. Du soulagement, de l’avidité aussi : je n’étais pas sans me demander comment transposer ici cette matière ce papier ce noir ces colonnes. Cette matité. (A tout le moins si ça pouvait servir à ça : faire que le monde devienne merveille du moment où je lève les yeux d’ici.)
– insomnie , o b s e s s i o n a l i s a t i o n . hier soir documentaire jean rouch, griaule; 1 phrase dans 1 article sur la boulimie et l’absence de signe du manque dans l’Autre, puis 1 autre "… à nourrir le symptôme, le réel, de sens, on ne fait que lui donner continuité de subsitance"; 1 histoire triste "mon grand appartement", oster christian . dans le noir la nuit, je tente en silence d’aller vers toi . –